« À chacun son héros » lu Thomas. Il ferma son bouquin d'un geste imprécis causé par la hâte. Il n'aimait pas lire, mais ce livre déterminait l'obtention de sa bourse. Pinçant l'arrête de son nez fin et retroussé de deux de ses doigts, Thomas rouvrit ce qui était torture pour lui et reprit, intrigué par l'affirmation des personnages. « À chacun son héros. » « À chacun son lot de malheur tu veux dire non? Les héros n'existent pas. C'est un mot inventé par les pauvres pour faire peur aux riches. Regardez où l'on en est. Malheureux.»
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