Chapitre un:

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              5 ans plutôt...
Mohamed Tamsir Sall
Aujourd'hui je suis l'homme le plus heureux car j'ai en face de moi la femme la plus belle sur terre, celle qui va être ma femme, la futur mère de mes femmes, la femme avec la quel je veux tout construire, cette femme là que je verrai tous les jours au réveil, oui cette même femme qui deviendra aujourd'hui Adjaratou Sall...
Le maire : Madame Adjaratou Faye voulez vous prendre pour époux monsieur Mohamed Tamsir Sall, l'aimer, le cherrir dans les bons et mauvais moment jusqu'à ce que la mort vous sépare ?
Le silence total régnait dans la salle, personne ne parlait, chacun attendait la réponse de la mariée .
     5 seconde et elle ne dit rien, la connaissant elle est peut être entrain de rêvasser, j'ai voulu la secouer un peu jusqu'à ce que je la vois s'écrouler par terre, inerte dans sa robe de mariée qui étouffait un peu son gros ventre, là où ce trouve notre petite princesse de 8mois.
J'étais perdu, la panique envahissait tout mon corps, le temps s'arrêta d'un coup,je me suis assoupi au près d'elle et je lui pris sa main pour sentir sa veine et là plus rien ......
5 ans plutart...
Narratrice externe.
Le crépuscule envahissait rapidement la terre, le ciel était couvert de nuages gris, le vent soufflait plus fort annonçant au loin une tempête. Un soir aussi sombre que les ténèbres se dit Djariétou.
Elle avait connu de bien meilleurs jours constat elle amèrement, avec sa famille qui lui parlait plus et les voisins qui la pointaient du doigt, elle ne savait plus où donner la tête. Les personnes auxquelles elle tient énormément, aujourd'hui la traite de pute, de femme au mœurs légère.
Le comble dans cette histoire tragique c'est que le père de l'enfant qu'elle portait en son sein avait disparu du jour au lendemain. Tout à coup, elle fût tirée dans ces douloureuses réflexions par l'appel de son père , ce dernier l'attendait sous le manguier au centre de leur petite domicile et cela ne présageait rien de bon.
Néanmoins elle s'entendît dire:
— Nam baba( oui papa).
Lui: assis toi j'ai quelques choses à te dire.
Elle trouva au hasard un tabouret qui gisait là et s'exécutât
Son père reprît :
— tes oncles et moi avons longuement réfléchi à ton cas et avons fini par trouver une solution pour réparer l'abominantion que tu nous as faite.
Djariétou ne comprenait rien de là où son père voulait en venir mais ne dit mot. Son père continua:
Lui: Tamsir est prêt à t'épouser même avec cette grossesse. J'ai accepté sa demande et ensemble avec tes oncles, nous avons décidé que le mariage aura lieu demain soir. Sa famille s'occupera bien de ton enfant, ils m'ont donné leur parole. Ceci est le mieux pour nous tous.
Prenant son courage à deux mains, Zahra tenait tête à son père malgré sa situation.
— baba , cela semble impossible parce vous savez tous que je l'aime pas, c'est un demeuré mentale qui pourrait me faire du mal et en plus mon enfant n'est pas de lui.
Étant au summum de son odacité, son père la gifla fortement.
Lui: sale effronté taie toi !, ne t'ai je pas dit de me montrer le père de ton batard et que m'as tu dis «  je ne peux pas», tu t'es donné à n'importe qui et voilà les conséquences. Tu ferais mieux de m'obéir. Après ce que tu as fait tu oses encore vociférer de telle absurdités. Je reconnais que j'ai eu tort de te faire confiance.
— baba, je te jure , qu'il reviendra assumer son fils, donne moi encore un peu de temps, je t'en prie, dit-elle tristement. Déjà Tamsir est fou , il n'a plus sa tête et cela fait des années, il y'a plus aucune solution pour lui, ces propres parents ne veulent plus de lui donc pourquoi tu veux me faire rentrer dans ce mariage car je sais qu'il a pas tout sa tête encore moins vouloir de moi comme épouse. Dit elle tristement.
Lui: ça t'apprendra à ne pas jouer à la plus maligne et te donner au premier venu et puis la famille de Tamsir nous rend un fier service, tu devrais leur en être reconnaissante.
— sauf sous votre respect baba, mais je ne l'épouserai pas.
Lui: tu as deux choix : soit tu l'épouses ou soit tu quittes ma maison pour retrouver le père de ton batard.

Sans un regard pour elle, il se dirige vers la maison la laissant seule dans ses sanglots.
Comment s'occuper seule d'un enfant à son âge et sans soutien en plus. Se lamentât elle. Jamais elle n'aurait imaginé être confrontée à cela. Elle passa de long heure à pleurer tous les larmes de son corps. Elle savait que la décision de son père était irrévocable. Elle qui avait toujours été un exemple se retrouve perdu par un caprice du destin. Elle se demandait toujours comment cela était possible ? Comment c'était elle retrouver avec un enfant dans le ventre?
Elle a voulu goûter au délice de la vie trop tôt et voilà les retombées de son destin funeste.
Elle se leva , essuya ses larmes et se dirigeait chez Ibrahim une nouvelle fois dans l'espoir de l'y trouver.
En cours de route, elle entendait les murmures de chacuns, les uns avaient pitié d'elle et les autres l'accusait d'être la pute de tous les hommes du village, certaines mêmes se permettaient de l'accusé d'être la maîtresse de leurs gigolos de maris. Elle n'en faisait pas cas et continuait son chemin jusqu'à chez Ibrahima, elle y trouva la mère de ce dernier.
— on djarama néné Ibrahim ( bonsoir maman de Ibrahim)
Elle s'attendait à des insultes de tous les noms, après tout aucune mère n'est prête à accepter un batard que son fils a fait dehors, mais à sa grande joie,celle ci ne fît rien de cela.
Elle: djarama fatima, a arikadi?( bonsoir fatima, tu es encore venu?)
— hum néné , je voulais savoir si Ibrahim n'est toujours pas là.( toujours en peulh)
Elle : non mais , il a laissé quelque chose pour toi viens dans la chambre,je te sert à boire ?
— oui s'il te plaît.
Elle suivie la dame dans la chambre et celle ci verrouilla la porte sans que Djariétou ne s'en rende compte, elle lui apporta de un verre de jus de boye dans le quel elle mit deux cuillères de mifépristone afin de débarrasser cette fille de son enfant. Elle est sage femme et ces genres de pratiques, elle s'y connaît, et elle accepterait jamais que le village sache que c'est son fils le père de ce batard , elle tiens beaucoup à la réputation de sa famille et ferait tout pour protéger son fils de cette sorcière se disait elle.
Elle lui servit le jus et celle ci sans aucune arrière pensée, le bu d'un trait.
Djariétou Diallo
La mère de Ibrahim est la femme la plus douce que j'ai jamais connue, elle ne m'a pas lâché depuis que cette histoire de grossesse s'est ébruitée, elle a toujours été là et elle m'a demandé de ne rien dire sur l'identité de son fils en attendant qu'elle nous trouve une solution, elle m'a promis que son fils m'épousera et prendra ses responsabilités envers mon fils et moi.
Elle est comme une tante pour moi car ma mère et elle sont des meilleurs amies. C'est elle qui a aidé ma mère à tout ses accouchement et elle connaissait ma liaison avec son fils.
Elle sait pas la joie qui illumine mon cœur quand elle m'a dit que Ibrahim a quelque chose pour moi.
Elle m'a apporté de un verre de boye que j'ai bu d'un trait parce que j'avais tellement envi d'un truc acide comme ça.
J'attends qu'elle me donne la commission de Ibrahim, pour lui parler de ma discussion avec mon père. Je pense que c'est la seule qui pourra m'aider avec cette histoire.
Elle : j'espère que cette histoire de Grossesse ne serra qu'une histoire ancienne quand Ibrahim t'auras épousé, tiens, 50000fcfa, pour le moment de la part de Ibrahim, et il m'a chargé de te dire d'être patiente pour vous deux,demain reviendra pour demander ta main incha Allah.
— Ah, alhamdoulillah, merci beaucoup néné. Dis je avec joie.

La Femme Du Fou Du Village Where stories live. Discover now