MAIS C'EST UNE FILLE... (Haikyuu)

Nishinoya

Tanaka – QU'EST-CE QUE TU LUI VEUX D'ABORD À NOTRE ERINE ?!

Tanaka – ERINE EST AVEC NOUS, DANS L'ÉQUIPE, ET ELLE EST TRÈS BIEN AVEC NOUS !

Sawamura – Tu peux compter sur l'équipe !

Sugawara – On sera là pour toi !

...

Les paroles des garçons avaient résonné dans ma tête durant tout le trajet du lycée jusqu'à chez moi. Tanaka a beau être un idiot, ses actes envers moi m'avaient surprise. On n'a jamais été très copain, ni très communicatif... Il m'apprécie ? Et Sawamura aussi, il a été réconfortant durant le trajet en bus, sans oublier les paroles de Sugawara...

Je suis entrée chez moi, la porte était ouverte.

Papa – Bonsoir.

Moi – Oh, salut papa !

Papa – J'ai eu ton mot, alors ce match ? Comment est l'équipe d'Aoba Johsai ?

Moi – Comme d'habitude. Il me semble qu'il y a quelques années tu avais photographié l'équipe ? Tu te rappelles de leur niveau, c'est exactement pareil. Ils sont forts.

Papa – Ca a beau être des autres joueurs, cette équipe ne perd pas son niveau !

Moi – Ils sont bons... Mais je suis sûr que j'aurais pu contrer leurs attaques... dis-je sûre de moi.

Papa – Arrête, on dirait ta mère.

Moi – Oh... Désolée ! Je me suis laissé aller... Désolée...

Papa – Mis à part ça, Les corbeaux sans ailes s'en sont bien sorti ?

J'ai froncé les sourcils. C'est vrai, ce stupide surnom... Je l'avais vu quand j'avais fait des recherches sur le lycée...

Moi – Les gens devraient arrêter de les appeler comme ça, ils sont plus forts qu'on ne le pense...

Papa – Oh, ils ne doivent pas être si...

Moi – Tu aurais vu les passes de Kageyama, les attaques de Shoyo, enfin, d'Hinata... Les réceptions de Daichi, les contres de Tsukishima...

J'avais sûrement dû mettre mon père de nouveau mal à l'aise mais il ne m'avait pas repris ; il m'avait laissé terminer mon monologue de 10 minutes, à parler du match en lui-même.

Moi – Hum, par contre y'en a un à Aoba Johsai... Je ne l'aime pas !

Papa – Erine qui n'aime pas quelqu'un... Voyez-vous ça...

Moi – Ça te parle Oikawa ?

Papa – Oikawa... Ah, le jeune terminal ? Tooru Oikawa ? Je le connais, j'ai déjà fait du repérage avec le travail, il est doué !

Moi – Je suis sûr que j'aurais pu réceptionner ses balles...