Vie à trois - Mingi x Reader x Yunho [Ateez Fanfic]

Chapitre III: Peur

Quand le taxi me pose chez moi, je m'empresse d'aller dans la cuisine. Je commence à me préparer un petit déjeuné sans vraiment réfléchir. Mais les pensées concernant ma dernière bêtise me reviennent. Alors je me laisse tomber sur ma chaise en soupirant. Je ne peux pas savoir comment me sortir de cette situation.

Les fans crient toujours qu'elles aimeraient être dans le lit de leur idole, ou qu'elles veulent s'offrir à eux. Mais le feraient-elles vraiment si elle étaient à ma place? Moi, ce n'est pas mon genre. Comment j'aurais dû réagir... Je ne fais que d'y penser et mon esprit s'embrûme de questions sans réponse. J'imagine bien que je pourrais continuer à vivre comme si de rien était. Mais j'ai passé une nuit avec Mingi. Je ne suis même pas une fan de qui il est. Enfin, j'aime la musique d'Ateez. Mais je me fiche de qui chante ou joue, je ne m'intéresse pas aux personnes qui sont derrière la musique que j'écoute.

Finalement, après un moment à marmonner et me plaindre de ma situation, je réalise l'heure qu'il est. Je dois aller au travail! Alors je fonce prendre une douche, me remaquiller et me changer. Je suis déjà bien en retard, mais je ne peux pas me permettre d'aller travailler avec les vêtements de fête de la veille.

Plusieurs jours passent où je vais travailler normalement, sans nouvelle de Mingi. Je ne veux pas le contacter de toute façon, je n'ai pas de raison de le faire.

Ce jour là, je suis encore en retard. Lorsque j'arrive au travail, mon boss me passe en savon. Je l'écoute sans vraiment m'en soucier, lorsqu'il me reproche mon "manque de sérieux". S'il savait pourquoi je suis en retard, il m'aurait déjà virée. Alors qu'il me fait tout les reproches du monde, je ne rêve que de quitter ce travail pour quelque chose qui me plaît. Travailler devant un ordinateur toute la journée, quel ennuis.

Finalement, la journée se passe sans accrocs, si on oubli les 37 appels manqués et 128 messages de mon ex. J'avais réussi à ne plus penser à lui depuis ce matin. Mais il a passé l'après-midi à me bombarder d'excuses et de "je t'aime" pendant que je travaillais. Quand j'enlève le silencieux de mon téléphone, je bloque immédiatement ce malade. Je veux l'oublier, il m'a fait trop de mal.

Je prend le bus pour rentrer chez moi. Le boulot m'a exténuée et je rêve de regarder la télé avec du popcorn industriel. Mon bus arrive à mon arrêt et je descend en pensant à quel programme devrai-je regarder une fois à la maison. Mais en arrivant près de chez moi, quelque chose ne vas pas. Devant mon appart, il y a une moto que je reconnais tout de suite. C'est celle de mon ex.

Il n'est pas devant la porte du bâtiment alors je suppose qu'il est entré et est sûrement sur le palier, devant ma porte en attendant que je rentre du travail. Il connaît mon adresse, mes horaires, mes habitudes... Et je ne me sens pas en sécurité.

J'aimerais prévenir la police. Mais tant qu'il n'y a pas d'acte, il n'y a aucune preuve qu'il est dangereux, et donc aucune chance qu'ils n'agissent. Alors je n'ai pas de solution, je dois l'affronter. Mais je ne sais pas de quoi il est capable. Et j'ai peur qu'il soit violent.

Alors je repart à pied, priant pour qu'il n'ait pas vu que j'étais arrivée. Ne sachant pas quoi faire ou où aller, je marche. Je me sens perdue et effrayé comme une proie en fuite. Pourquoi je suis sortie avec un mec pareil. Quand j'étais enfant, je rêvais d'être amoureuse et de vivre toute ma vie avec un beau prince, d'avoir un beau mariage. Mais maintenant, je ne rêve que d'être en sécurité, loin de n'importe qu'elle relation.

Quand j'arrive dans le quartier commercial, je vais m'assoir a un café. Je regarde mon téléphone un moment. Je serais bien allée chez une amie. Mais aucune n'a assez de place. Soit l'une est en couple, soit l'autre est en collocation. Et l'hôtel est bien trop cher, je suis sur la fin du mois et ne peux pas me le permettre. Surtout que je ne sais pas combien de temps vas durer cette situation.

Je me ballade dans mes contacts, cherchant qui pourrait m'accueillir... Je me dit alors que je vais devoir retourner chez moi où mon ex m'attends, probablement imbibé d'alcool. Mais quelque chose attire mon œil. Un contact en particulier qui vient d'être créé. Alors je prend mon courage à deux mains, ravale ma fierté et appelle le numéro de Mingi.