𝑃𝑅𝑂𝐿𝑂𝐺𝑈𝐸 𝐼.

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340 mots.

Ô Sainte Mère des Murs qu'il était incroyablement attirant avec cette démarche assurée et cette carrure imposante qui faisait de moi l'être le plus faible qu'il soit. Ses muscles apparents au travers de sa chemise blanche en faisait baver plus d'une au sein du bataillon, moi y comprit. Ses orbes grisâtres et rayonnant de reflets bleutés me transpercèrent sans aucune once d'hésitation. Son bras gauche encercla fermement ma taille et m'attira, d'un violent coup sec, contre son torse m'obligeant à y poser mes deux mains et mes muscles se figèrent au contact de sa peau contre la mienne. J'étais ahurie de comment cet homme, bourrin dans toute sa splendeur, pouvait effectuer des gestes d'une tendresse mortelle.

Il était un paradoxe ambulant.

Nos regards communiquèrent quelques instants, dans ce silence étrangement apaisant. Lui cherchait à dominer mes iris et moi à m'englober dans les siennes.

Nous étions complets.

- Je crois pas avoir été assez clair ? Dépêche toi d'astiquer l'étage du haut, gamine. M'ordonnait-il, avec une pointe de sarcasme.

Les timbres rauques de sa voix résonnèrent dans le creux de mes oreilles sans discontinuer se transformant en échos qui s'intensifiaient de plus en plus et des frissons parcoururent mon corps raidit. Je me réveilla dans un sursaut me redressant rapidement, la respiration haletante et le front en sueur.

Encore.

Il ne me lâchera donc jamais.

Qu'a-t-on fait pour en arriver là ?

Une voix masculine attirait ma curiosité. À mes côtés se trouvait un homme d'une trentaine d'années, une courte barbe blonde bien entretenue et une chevelure coupé courte de même couleur ornaient son visage faussement angélique se grattant une oreille.

- Comment te sens-tu, petite sœur ?

...



L'Existence même est basée sur la vie et la mort. Sans ces deux choses, l'Existence ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui. La mort, par définition, est la cessation physique d'un être humain doté d'organes vitaux mais la mort est aussi un grand dodo. Elle rend l'illusion de la vie insoutenable.

elle est absolue.

─ リヴァイ・アッカーマン ─

to be continued..

𝗎𝗌 𝗹𝗲𝘃𝗶 𝗮𝗰𝗸𝗲𝗿𝗺𝗮𝗻Where stories live. Discover now