Impassible (Livaï x OC)

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Lorsque j'ouvris les yeux, je me trouvais seule dans le lit de Livaï, encore nue. J'entendis après quelques secondes le bruit de l'eau de la douche s'activer. Je sortis du lit et ouvris doucement la porte de la salle de bain. Livaï était de dos et ne semblait pas avoir senti ma présence. Je m'approchai discrètement de lui et collai son dos à mon torse nu, l'entourant de mes bras. Je le sentis se raidir légèrement avant de se détendre lorsque mes lèvres se posèrent sur son épaule.

-Bonjour, chuchotai-je alors qu'il se retournai pour me faire face.

-Salut, souria-t-il en posant sa main sur ma joue, bien dormi ?

Je répondis à l'affirmative avant de le reprendre dans mes bras ce qui le fit doucement rire. Il referma ses bras autour de mon corps et embrassa doucement mon front.

Maintenant que je pouvais le serrer contre moi et profiter de sa présence à mes côtés, je ne comptais pas me gêner. J'avais attendu plus d'un mois pour qu'il me pardonne, je ne voulais pas perdre plus de temps. Sans compter tous les mois où nous avions été loin l'un de l'autre.

-Allez, gamine, l'entraînement commence dans une heure.

Je soufflai en me séparant de lui, marmonant que je n'avais même pas le droit de participer aux entraînements de groupe. Il leva les yeux au ciel et se retourna pour se laver, ce que je fis également. Nous sortimes en même temps de la douche pour nous habiller.

-Est-ce que Hange t'as parlé des escouades ?, demandai-je.

-Oui, tu comptes faire quoi ?, répondit-il en se tournant vers moi.

Livaï n'avait mis que son pantalon d'uniforme et ses cheveux encore mouillés retombaient sur son visage. Ses yeux gris métalliques étaient plongés dans les miens, sa peau claire baignait dans les rayons du soleil qui passaient au travers des rideaux. Il était terriblement beau.

-Oï, tu mattes bien ?, demanda-t-il rieur.

-Oui, plutôt oui, ris-je en m'approchant de lui pour l'embrasser.

Je le sentis sourire légèrement à travers ce baiser alors qu'il glissait sa main dans mon dos. Nous nous séparâmes quelques instants plus tard par manque d'oxygène.

-Alors ?, reprit-il.

-Je ne sais pas encore, soufflai-je.

-C'est une belle opportunité.

-Je sais... Elle t'a parlé de la soirée à Mitras?

-Ouais, souffla-t-il, un vrai bonheur.

Je laissai échapper un rire en voyant la mine renfrognée de Livaï. Il me jetta un regard noir qui me fit encore plus rire.

Lorsqu'il eut fini de s'habiller, il posa un baiser rapide sur mes lèvres et partit entraîner les soldats. Depuis les derniers événements, il ne restait que des soldats de la 104ème: Sasha, Jean, Connie, Eren, Mikasa et Armin, sans compter Floch. Si Jean s'était calmé et était devenu bien moins agaçant qu'avant, Floch était bien pire. Ce gamin était d'un chiant inégalable. Je ne pouvais pas le supporter, toujours avec son petit air suffisant et son hypocrisie. Il était plus un boulet qu'un avantage pour le bataillon.

Et qu'il est con.

Sortant de mes pensées, je partis en direction du fond du couloir. Hange avait mis à la disposition des enfants deux chambres pour Héla, Elias et Tarris. Jamais je ne pourrais assez la remercier pour tout ce qu'elle avait fait pour moi, pour nous. Je toquai rapidement à la porte, et ce fut Tarris qui vint m'ouvrir.