On dit qu'un vilain n'est qu'une victime dont l'histoire n'a pas encore été racontée. Alors je vais vous conter son récit. Celle de quelqu'un d'imprévisible aux multiples facettes et à la vie pleine de secrets. Rongé par ses pulsions tantôt meurtriè...
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Je lorgne Atona l'air sceptique.
- La clé de ta cellule, tu sais où elle est ?
Mon expression l'amuse au plus haut point, mais elle ne compte pas fléchir. Qu'elle est têtue. Un Thon têtu et impulsif.
- Dans l'un des tiroirs du bureau. A la droite de Melon, je pense. D'ailleurs, comment tu veux récupérer la clé sous son nez ?
Elle lève les mains au ciel.
- C'est si compliqué de me faire confiance ?
- Je préfère peut-être rester dans ma cellule, dis-je les bras croisés. C'est pas si mal. Le canapé est confortable et les araignées me portent bonne compagnie. Et puis, qui sait ce que tu mijotes ?
- Tu préfères rester ici et abandonner Gaby ?
J'arque un sourcil. Ah non, elle ne va pas me la faire à l'envers !
- Je ne l'abandonne pas, rétorqué-je, je la protège.
Atona serre les dents, le regard féroce. Elle me fusille du regard avant de passer sa main entre les barreaux pour me tirer les cheveux.
- Hey ! Pas touche à ma chevelure-...
- Les poules mouillées n'ont pas besoin de cheveux, lance-t-elle.
- Je n'ai pas peur, soupiré-je. Mais dans le doute, je préfère ne pas imaginer comment tout cela va finir.
- Epargne-moi tes discours de mauviette. Je pensais que tu étais prêt à tout pour Gaby.
Au fond, qu'est-ce que j'ai à gagner à rester ici sans rien tenter ?
- Bon. Je veux bien te faire un tout petit peu confiance alors, avoué-je.