even the feelings

Chapitre 2: Peter

– Bienvenue! Allez poser vos affaires vous êtes chez vous désormais, si vous saviez comme je suis contente de vous voir ! Nous lance Béatrice, la petite copine de mon père sur le pas de la porte.

Mon père, l'enlace et l'embrasse pour la saluer. Je baisse le tète en marmonnant vaguement un bonjour quasi inaudible, ignorant ma gène elle me prends dans ses bras en jacassant :

– Mais dis moi, tu as encore grandis !

Je me force a sourire et m'écarte, mon espace vitale viens d'être anéantie. Je ne suis pas totalement associable, je déteste seulement le contact, surtout quand, comme celui de Béatrice il respire l'hypocrisie. Je ne sais vraiment pas ce que mon père fais avec cette femme.

Nous rentrons dans la maison,vous savez, celle qui me sert officiellement de domicile familiale. On verra combien de temps ça va durer, quelques mois, au maximum avant qu'il ne passe a autre chose, comme toujours. J'ai tellement déménagé qu'un peu plus ou un peu moins, je ne prends plus ça vraiment a cœur.

L'entrée mène directement sur un salon impeccable, la maison est étincelante, pas une trace de poussière. On est tombé sur une maniaque apparemment.

– Je vous fais visiter ? Propose Béatrice.

Mon père accepte, des étoiles pleins les yeux, comme si c'était la première fois qu'il était amoureux, c'est pathétique.

Elle nous montre sa cuisine suréquipée et nous entraîne vers une escalier étroit, étant ridiculement maladroit, cette escalier assure ma mort prochaine. A l'étage elle nous montre les chambres, il y en a deux... Mon père aussi l'a remarqué et fronce les sourcils:

– Ou va dormir Peter, il n'y a que deux chambre?

Elle se fige et réponds comme s'il s'agissait d'une évidence:

– Il y a un deuxième lit dans la chambre de Millie.

En se tournent vers moi:

– ça te dérange?

– Euh...non.

Bien sur que oui ça me dérange! Elle ne nous a pas mis au courant que j'allais devoir partager me chambre avec une stupide gosse de je ne sais pas quel age, d'après mon père Béatrice parle peu de sa fille, il pense qu'elle doit avoir une dizaine d'année. Je supplie mon père du regard de me sauver immédiatement mais il esquive mon regard et sourie a Béatrice pendant que je fulmine intérieurement, non mais c'est pas possible, vraiment aucune organisations, on ne sais rien d'elle ni de sa fille et on nous préviens a la dernière minutes que mon intimité vient également d'être réduit a néant ?

Celle-ci se réarme de son sourie parfaitement ridicule et totalement faux et déclare:

– Parfait! Je t'en prie Peter, tu peux aller poser tes affaires dans ta chambre.

Je lance un regard noir a mon père et ouvre la porte de la chambre en inspectant les lieux:

Il y a deux lits au bout de la pièce chacun collés a un mur, ce qui laisse un grand espace entre. Les murs sont rouges et couverts de poster de manga et de groupe de rock. Il y a aussi un bureau rempli de matériel de dessin et un énorme dressing dont la moitié est vide, sûrement pour que je puisse y ranger mes vêtements.

Une porte s'ouvre violemment derrière moi, je me retourne, interloquée et manque de m'étouffer. La fille a Béatrice se tient devant la porte et ... bon sang, elle doit avoir mon age! Elle est assez petite, brune , mince et ses yeux marron son braqué sur moi. Elle est visiblement aussi étonne que moi.

Cette situation est plus que gênante, je romps le silence et lance:

– Salut, moi c'est Peter, je suis le fils du copain de ta mère et ...

Elle tourne les yeux et me contourne, indifférente et s'affaire a ranger ses dessins éparpillés sur son bureau. Elle dessine du manga, comme moi. Je pose ma valise sur le lit le plus neutre, ça doit sûrement être le mien et sort mon propre matériel de dessin, quitte a passer les trois prochaines année de ma vie a partager ma chambre avec cette fille, autant bien s'entendre avec elle. Je m'approche d'elle et commente:

– Tu dessine au feutres a alcool, non?

Je saisis un dessin a elle qui représente une sirène dans l'océan et reprends:

– Les nuances de bleu sont bien superposée, tu as fait le fonds a l'aquarelle ?

Elle me fixe et me reprends son dessin, elle le range avant de se retourner et de sortir de le pièce sans m'accorder un regard.

Je reste planté la, sous le choc.

Je viens de me prendre le plus gros vent de ma vie