01 | Noriaki Kakyoin

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" On reste amis, pas vrai ? " 

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" On reste amis, pas vrai ? " 

Elisabeth, à ses paroles, releva ses yeux pour les planter dans les siens tandis que le roux lui souriait gentiment. Poussée par une pensée désespérée, elle se mit à chercher une quelconque plaisanterie sur son visage mais elle ne trouva rien qui pouvait prouver que ses mots destructeurs n'étaient qu'un stupide mensonge. Elle sentit alors son cœur se fissurer, lentement, dans un crissement insupportable. Tout semblait s'écrouler autour d'elle. Une vive douleur se propagea dans sa poitrine, anéantissant tout sentiments de joies qu'elle avait pu ressentir avant qu'il ne lui balance cette phrase qu'elle aurait aimée ne jamais entendre.

Les coins de ses lèvres s'étirèrent dans un sourire et elle hocha de la tête, lui montrant qu'elle approuvait.

" Evidemment. ", elle répondit d'une voix qui se voulait enjouée et elle vit le soulagement remplir les traits de son visage.

" Bien, j'irais dormir avec Jotaro. ", il expliqua tout en se retournant pour ouvrir la porte de sa chambre d'hôtel. " On se voit ce soir au restaurant. "

Elle hocha une nouvelle fois la tête avant qu'il ne disparaisse derrière le bois, laissant Elisabeth seule dans un silence déchirant. Son sourire se fana rapidement tandis que ses poings se serraient inconsciemment.

Noriaki et elle s'étaient disputés hier soir après une énième attaque des servants de Dio, et elle avait été douloureuse pour eux deux. Ils n'étaient pas du genre à se crier dessus, mais plutôt à discuter une fois que quelque chose les dérangeait. Mais, celle-ci avait été bien pire, jamais ils ne s'étaient autant détestés. Les mots qui s'étaient échappés de leur bouche avaient été de trop et Elisabeth avait cru que le lendemain, tout s'arrangerait, après tout, ils étaient fatigués par les voyages et les combats ce qui les avaient poussés à s'abimer. Mais le jeune homme n'avait pas eu le même enthousiasme qu'elle.

Elisabeth se dirigea vers le long miroir accroché au mur en face de son lit et glissa ses yeux sur la robe blanche tachées de petites cerises rouges qui couvrait sa peau tout en dévoilant légèrement la forme de ses courbes généreuses et qu'elle avait mis spécialement pour lui.

Ses épaules commencèrent à trembler, entrainant le reste de son corps, et des larmes se mirent à ruisseler sur ses joues. Brusquement, elle se hâta d'enlever ce bout de tissu dont elle vouait à présent une haine inimaginable, et le jeta au sol, à l'autre bout de la pièce. Ses bras entourèrent son ventre et elle se pencha, ses yeux se fermant fortement, alors que des sanglots fuyaient sa gorge qui les avait retenus prisonniers. La douleur qu'elle ressentait lui semblait insupportable, et sa respiration en fut presque coupée. Elle s'installa sur la moquette et appuya son dos contre son lit, ses jambes venant directement se repliées contre elle, et elle laissa son front se déposer sur ses genoux pendant que ses mains attrapèrent dans une étreinte la peau de ses hanches.

Seule, Elisabeth s'abandonna à ses pleurs, pendant des heures entières, elle s'y accrocha jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus verser aucune goutte d'eau. Quand elle redressa lentement sa tête, elle remarqua que le soleil se couchait, décorant le ciel de couleurs rosées et orangées.

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⏰ Last updated: Mar 19, 2021 ⏰

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OS - jjbaWhere stories live. Discover now