Une vie de Bonne

partie 5

Comme prévu, la dame envoya quelqu'un chercher niaman le lendemain matin.

Elle fut ses au revoir puis monta derrière la moto. Son nouveau lieu de travail se trouvait à une bonne distance de celui de bakadia.

La moto s'arrêta devant une grande et belle maison, l'homme tapa à la porte et le gardien vint ouvrir.

Niaman salua le gardien pendant qu'ils pénétraient dans la grande cour. Elle était submergé par la grandeur de la cour et les fleurs qui la magnifiait. Ses yeux passaient d'un coin à un autre. Elle n'avait jamais vu tant de fleur et avec autant de beauté de toute sa vie. Même les maisns des blancs qu'elle avait vu à la télé chez bakadia ne faisaient pas poids.

Ils longèrent la petite allée puis arrivèrent sur une grande térrasse.

-Assis toi, patron musa be nalé.(la patronne arrive). Lui dis le jeune homme.

Elle hocha la tête en signe d'approbation puis s'installa sur l'une des chaise en bois. Elle se croyait vraiament dans l'un des films novelas. Ses yeux ne cessait de trimballer d'un endroit à un autre. Au loin, elle remarqua un grand manguier au milieu des fleurs.

Le bruit de la porte à sa droite la sortie de sa stompleur. Elle s'attendait à y voir sortir la dame qui vint chez bakadia la nuit dernière mais c'était une femme plutôt courte et petite qui y sorta. En dépit de sa taille et sa morphologie, elle avait lair vraiement agée.

La femme prit place en face delle.

-Somogo ?(salutation)

-Hairai.

-Fanta m'a prévenu de ta venue, je suis dôgômani, sa sœur. Elle est parti au travail. C'est sa maison certes mais c'est moi qui m'occupe de tout ici. Considère moi comme ta tante et non ta patronne.J'espère que tu es propre car si il y a bien une chose que je ne tolère pas c'est bien la saleté. Ah ça quand même soignons clair sur ce point. As-tu déjà travaillé avant en tant que bonne ?

-Heu pas vraiment.

-Fanta m'a dit que tu sais cuisiner mais je vais t'apprendre parce que votre cuisine au village et celle de la ville ne sont pas les mêmes. C'est le boy qui s'occupe du nettoyage mais la cuisine c'est toi qui la nettoie.

-D'accord tantie.

-Tu t'appelles comment déjà ?

-Niaman.

-D'accord, viens on va commencer.

Niaman se mit debout et eu envie de rigoler quand elle s'arrêta derriere dôgômani, elle était si courte et la grande taille de niaman en rajoutait. Elle se demanda si ça la gênait qu'elle soit si près d'elle puis fit deux pas en arrière.
Elle se rappella qu'au village l'une des amies de sa mère n'aimait pas être en proximité d'elle.
Qu'elle se sentait soit disant à côté d'un rônier.

Elle s'imagina se courber pour entendre ce qu'elle lui dit et cette pensée la fit pouffer de rire.

Lahila, comment peut on être aussi courte, se demanda t elle

Dôgômani ouvra la porte et elles entrèrent dans un grand salon soigneusement meublé et bien ordonné. La maitresse des lieux ouvra une porte à leurs gaucher puis ouvrit la première porte du couloir.

-Ici cest la cuisine. Comme tu peux le voir, ça c'est le frigo, dit elle en ouvrant celui-ci. On y stock les condiments d'un mois minimum, le haut est pour les viandes et pouets et le bas pour les condiments, les fruits et les restes de nourriture. Les placards d'en haut sont pour les aliments comme le sucre, le lait, les sardines. Les tiroirs là sont pour les couteaux de cuisine et les loupes. Les placard d'en bas sont pour les ustensils de cuisine, et celui là au coin, on y met les produits ménagers.