Tu m'avais promis

Les septs phases

Luther : on fait quoi maintenant ?
Cinq : maintenant y'a plus grand chose à faire, tu peux commencer à prier !
Luther : quoi ? Qu'est-ce qu'on fait pour Allison et Vanya ?
Cinq : qu'elles aillent se faire voir elles n'avaient qu'à être là.
Celia : Cinq.
Klaus : ouais mais Diego alors..? C'est un jeune homme responsable pourtant nan ?
Diego : il a du lui arriver quelque chose.
Cinq : j'emmerde Diego d'accord ? J'emmerde tout le monde ! Finalement, j'étais mieux tout seul pendant l'apocalypse !
Luther : arrête un peu, c'est bon.
Cinq : je vais te dire un truc, c'est chacun pour soi à partir de maintenant ! Qu'est-ce que tu en penses ?!

Le jeune homme s'engouffra dans le bâtiment.

Celia : laisser moi deux minutes avec lui.

Je rentra à mon tour et monta jusque dans l'appartement où il envoya valser un objet qui s'explosa contre le mur. Bon de toute façon Elliot n'en aurait plus grand usage, paix à son âme. Il se retourna et s'arrêta quand je rentra dans son champs de vision.

Celia : c'est bon t'as finis ?
Cinq : tu ne comprends pas Ce-
Celia : ho que si je comprends !

Je m'approcha de lui.

Celia : je ne sais pas si tu te rappelles mais j'étais là, avec toi, tout le temps. Je t'ai toujours soutenu et à aucun moment je viens de faire le cinéma que tu viens de nous faire là ! Alors tu vas arrêter de croire que tu es tout seul deux minutes et m'écouter. L'apocalypse est toujours d'actualité donc tu vas te calmer et remettre ton putain de cerveau en marche.

J'insista du regard et il se calma, hochant la tête comme un enfant à qui on venait de passer un savon.

Cinq : j'ai bien une idée mais c'est inconcevable... j'espérais vraiment ne pas avoir à faire ça.
Celia : plus inconcevable que tout ce que tu as fait ces deux dernières semaines ?

Je repris un ton doux et apaisant, passant mes bras autour de ses épaules.

Cinq : ça peut être dangereux.
Celia : et pourtant je suis bien tombée amoureuse de toi, non ?
Cinq : je ne sais pas comment tu fais.
Celia : moi non plus. Mais je sais que tu ne pensais pas ce que tu as dis et que tu vas réussir à nous sortir de là. Et tu n'es plus tout seul.

Je me mît sur la pointe des pieds et l'embrassa brièvement.

Celia : je t'aime Cinq Hargreeves.

~•~

Je regardais mon grand frère endormis sur le canapé tout en mangeant pensivement une pomme rouge. Le bruit du frigo réveilla notre numéro un.

Luther : Cinq ?

Il se dirigea vers la cuisine ou ce dernier finissait une gourde d'eau dans son intégralité.

Luther : tout va bien ?
Cinq : faut que je sois bien hydraté.
Luther : hydraté ? Du talc ? Mais pourquoi tu mets du talc ?
Cinq : pour les démangeaisons.
Luther : les démangeaisons ? Celia, tu sais ce qui se passe ?
Celia : il a trouver un plan.
Luther : c'est vrai ?
Cinq : hé bien, ça a tout du plan désespéré mais étant donné que nos idiot de frères et sœurs ne sont pas fichus d'arriver à l'heure, je n'ai pas vraiment le choix.
Luther : pas le choix pour quoi ?
Celia : il va se trouver lui même.
Cinq : je suis arrivé à Dallas il y a 15 minutes environ.
Luther : on doit s'inquiéter pour lui ?

Je secoua la tête en continuant de manger ma pomme.

Cinq : si tu te souviens bien, j'ai été envoyé en 1963, en mission par la commission pour m'assurer que le président était bien assassiné.
Celia : donc son vieux lui est ici.
Cinq : précisément.
Luther : et il se balade dans Dallas ?
Cinq : il se balade dans Dallas, avec une mallette qui nous permettras de rentrer à la maison.
Luther : ho merde alors Cinq, t'es un vrai génie !
Cinq : enfin bref. Il y a quand même deux léger problèmes avec ce plan. Problème numéro un, je suis un agent sur entrainé et certainement l'assassin le plus dangereux du continuum espace-temps. Tel que je me connais, je ne vais pas très bien réagir au fait de tombé sur moi même. Problème numéro deux, et celui ci n'est pas des moindres, on n'est pas sensé évoluer à proximité de soi même dans la même ligne du temps. Les effets secondaires peuvent être catastrophiques.
Luther : les effets secondaires ? Quel genre d'effet secondaire ?
Cinq : et bien si on en crois le manuel de la commission, chapitre 27, sous section 3b les 7 phases de la psychose du paradox sont :
- phase 1. déni.
- 2. démangeaisons.
- 3. Soif extrême et forte envie d'uriner.
-4. Excès de gaz.
-5. Paranoïa aigue.
-6. Transpiration incontrôlable.
- et 7... Folies meurtrières.
Celia : charmant.
Luther : folie meurtrière ?
Cinq : oui.
Luther : je sais pas, c'est peut être pas une bonne idée.
Cinq : c'est quitte ou double, mais est-ce qu'on a une autre option ?
Luther : je sais pas trop, t'as l'air déjà un peu agiter si je peux me permettre.
Cinq : écoute Luther, je vais vraiment avoir besoin de ton aide sur ce coup là d'accord ? J'ai besoin d'un bras droit.
Luther : un bras droit ?
Cinq : oui.
Luther : et Celia ?
Cinq : le but n'est pas de rajouter une crise de jalousie entre moi et une autre version de moi.
Luther : mais elle vient ?
Celia : je ne voudrais rater ça pour rien au monde.
Luther : tu veux que je fasse quoi exactement ?
Cinq : si jamais ma psychose du paradoxe devient trop sévère, il faudrait que tu m'aides à rester concentrer d'accord ? Alors peu importe ce qui se passe, peu importe ce que je dis, il faut qu'on récupère la mallette. D'accord ?
Luther : d'accord.
Cinq : super.