Un voyage pour un mariage

Chapitre 12

lucy crut avoir mal entendu.

le regard de grey la poussa à ne pas le faire répéter.

elle se passa la main dans les cheveux et sourit mal à l'aise : - merci.... tu me dis ça pour minimiser les insultes venant des filles de ton monde..?

grey fronça les sourcils : - je te dis ça parce que c'est vrai...

lucy recula instinctivement.

grey soupira : - je sais que tu vas te marier avec ce gars... je ne comprends pas ce que tu lui trouves d'ailleurs...

lucy plissa les paupières : - natsu est un homme très bien... tu n'as pas le droit de dire ça, tu ne le connais pas...

grey posa son verre brutalement : - je ne l'insulte pas, c'est juste que je me pose des questions sur vous...

lucy leva la main : - tu n'as pas à te poser de questions... natsu est mon futur mari...

grey ricana : - tu ne te dis jamais que tu te trompes certainement... ? vous êtes ensemble depuis si longtemps...

lucy secoua la tête : - j'aime natsu...

grey s'avança vers elle : - tu sais ce que c'est l'amour lucy?

elle tourna les talons et se dirigea vers l'entrée : - je ne veux pas discuter de ça avec toi....

il posa la main sur la porte l'empêchant de l'ouvrir : - pourquoi? ça te gêne?

elle posa sur lui des yeux très en colère : - je n'ai rien à te prouver.... je suis amoureuse de lui...

grey posa la main sur la joue de lucy : - tu ne ressens rien pour moi? lui demanda t-il très doucement.

elle repoussa la main de grey : - je ne suis pas ce genre de fille, grey....

il se mit à rire : - je le sais... et je sais aussi que ton mec est un crétin, lucy....

lucy cria de rage : - arrête de le traiter ainsi.... pourquoi tu dis ça?

grey posa sa deuxième main sur la joue de lucy : - de te laisser partir avec un autre.... de ne pas te faire l'amour tous les jours, de ne pas t'emmener avec lui après cette journée, alors qu'il est mort de jalousie... oui c'est un crétin...

lucy le regarda fixement : - il n'est pas ce que tu crois.... lui dit-elle doucement.

il se pencha vers elle et l'embrassa.

elle tenta de le repousser, il s'éloigna quelques secondes plus tard.

lucy le gifla violemment : - ne me touche pas.... cria t-elle.

grey la regarda, l'air intense.

lucy le contourna : - pourquoi as-tu fais ça? tu laisses penser à ton collègue de travail que nous sommes ensemble, tu critiques mon fiancé, tu tentes de m'embrasser.... pourquoi? ta fiancée, tu ne penses pas à elle?

grey soupira et se passa la main dans les cheveux : - non, je ne pense pas à lisanna et pour le reste, je me fiche de ce que peux penser mon collègue... lucy, tu me plais vraiment... j'ai envie de t'embrasser, je n'aurai pas dû, je le sais.... je ne voulais pas t'effrayer...

lucy se mit les mains sur les oreilles : - je ne veux pas entendre ce genre de choses.. nous sommes ensemble pour pouvoir nous marier, chacun de notre côté.... peut-être que je me trompe, peut-être que je n'ai pas la même définition de l'amour que toi, grey, mais ce que je ressens pour natsu est intense.... je ne veux pas te mentir, oui, je me sens proche de toi, mais je n'oublie pas tout, moi, je pense à natsu....

elle baissa les yeux, il se retourna et quitta sa chemise : - va dormir dans la chambre.... je dormirai, ici...

il lui montra le canapé.

il ne se retourna pas vers la jeune fille et s'installa torse nu devant la télé. la blonde hésita.

elle avait envie de partir en courant. son coeur battait trop vite. elle avança vers la chambre, se retourna avant d'ouvrir la porte.

elle regarda grey se pencher pour attraper son verre, elle se mordit la lèvre, puis entra dans la pièce en fermant doucement la porte derrière elle.

grey se tourna en entendant le bruit de la poignet. il ferma les yeux et se retint de jeter son verre contre le mur.

elle le rendait fou, il perdait complètement les pédales.

insulter ainsi son fiancé ne lui apporterait rien mais il ne pouvait pas s'en empêcher.

il détestait ce gars. il détestait le fait qu'il soit le prétendant de la jeune fille, son premier amour, son premier amant. celui avec qui elle projetait de faire sa vie.

il était complètement obnubilé par cette fille, jamais encore il n'avait ressentit ça.