L'aromantique

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Dès mon plus jeune âge, j'ai eu la fâcheuse tendance à m'apitoyer sur les romans d'amour; car je n'aimais pas l'amour. Si j'étais honnête avec vous, écrire à ce sujet m'a rendue malade. Vous pourriez me traiter d'impure, d'une gamine réserver n'ayant jamais fait face à un baiser, d'un sombre personnage ignorant ces sentiments que le cœur nous procure au long de sa durée. Ces symptômes que vous connaissez si bien « battements, pincements, palpitations cardiaques, souffle saccadé... ». Étonnamment; je ne les ressens qu'à travers les romances que je méprise ou lorsque que je fais des crises de tachycardie en cours de sport: je ne crois pas que l'on peut appeler tout cela le grand Amour.Mais quelqu'en soit la raison, je ne suivrai pas la carrière d'apollons ni les flèches lancer par cupidon.
On a eu tendance, à travers les siècles, nous les Hommes ; que l'on soit écrivains tél, Jane Austen, Marc Levy, ou autre, à développer les mails du tricot amoureux pour en faire une meilleure version, une version arrangée que l'on aimerait tous, mais dont on n'est l'héro. Et j'ai succombé à son charme... comme nombreux, à ses mots ou plutôt « ses maux de cœur », à son honnêteté si bien placé ou plutôt « son mentît si bien dicté ».... euphorie glaciale. Je le dis haut et fort, je vous abhorre cher auteurs de romances à la noix, vous m'avait accrochée à quelques choses que je n'aurais jamais.Et puis, je me hais d'être tomber dans ce labyrinthe sans issus que vous avez créé entre les pages de vos livres. Mais vous devez savoir écrivain, qu'en toute franchise, l'amour est un tricot à trou, rempli de défauts tout comme de bon moments.Ma grand-mère disait souvent :« En tricot, les deux aiguilles se croisent, se touchent, s'entrecroisent, mais parfois, se combattent, et se mélangent avec les fils ».C'est le même principe avec l'amour ;Nous sommes les aiguilles d'une histoire dans laquelle nous tricotons ensemble avec notre partenaire, jusqu'à la fin de la bobine de laine.Querelles, trahisons, pimpante aux pimprenelles, et j'en citerai d'autre mesdames et monsieurs si vous voudriez bien m'accorder une autre réflexion sur cette thèse délicate qui me répugne tant.
Lune

Les confidences Where stories live. Discover now