Chapitre 3

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Aïden

-Voici toutes les informations que tu m'as demandé, dit Joachim en posant l'enveloppe devant moi.

J'ai encore le souvenir amer de sa gifle.

-Tu as été rapide.

-Ça été facile, je l'ai observé pendant tout ce temps et sa vie est très...fascinante.

-Fascinante ou ennuyante ?

-Je te laisse découvrir, tu feras ton propre jugement.

J'attends qu'il parte pour commencer à lire les informations qu'il a trouvé sur elle.

Olivia Melissa Chester.

-Je vais te pousser au suicide, crois-moi.

Elle n'a que vingt-quatre ans ? C'est encore un bébé, elle doit être super nulle au lit.

Je savais que sa vie était ennuyante, ça se voit à première vue mais pas à ce point. Il n'y a rien d'intéressant sur elle. Qu'est-ce que Joachim trouve de fascinant là-dedans ?

Un bruit m'extirpe de ma lecture. Je fronce les sourcils en voyant Lisette à terre.

-Aïe !

Elle se relève et se masse les fesses en me lançant un regard noir.

-C'est ta faute si je suis tombée.

-Je ne suis pas à la base de tous tes malheurs, Lisette. Arrête de m'accuser n'importe comment.

Je mets la feuille dans l'enveloppe et la range. Lisette décroche lorsque le téléphone fixe se met à sonner en continuant de se masser les fesses.

-Oui, c'est moi.

-...

-Je lui demande, dit-elle en enlevant l'appareil sur son oreille.

-Que se passe-t-il ?

-Morganne est là.

Elle viendra me prendre la tête, je sais déjà la raison de sa venue.

-Qu'elle vienne, elle m'agace maintenant.

La porte s'ouvre brutalement et elle avance énervée vers moi. Morganne me donne une gifle dès qu'elle arrive à ma hauteur sous le regard surpris de Lisette.

-Mais j'en ai marre des gifles ! C'est quoi vos putains de problème ?

-C'est parce que tu es un gros fils de pute que tu te prends des claques, sale enfoiré.

-Euh...je crois qu'on...m'appelle ! avertit Lisette avant de partir.

Je me tourne vers elle, les dents serrées.

C'est une femme...Aïden et on ne frappe les femmes.

On ne frappe pas les femmes.

Calme-toi comme tu l'as fait avec l'autre déchet quand elle t'a giflé.

-Je ne te suffisais pas, Aïden ? Il fallait que tu baises aussi ma meilleure amie ?

-C'est pour ça que tu me gifles, connasse ? demandé-je en bouillant de rage.

Je déteste vraiment qu'on lève la main sur moi.

On ne frappe pas une femme, souviens toi de ça.

-LAISSE MOI TE DIRE QUE C'EST TOI LE PLUS GROS CONNARD, TU NIQUES MA MEILLEURE AMIE ET C'EST MOI QUE TU TRAITES DE CONNASSE ? TU NE TROUVES PAS QUE TU ES CULOTTÉ ?

-DÉJÀ, TU BAISSES D'UN TON QUAND TU ME PARLES. NOUS NE SORTONS PAS ENSEMBLE DONC J'AI LE DROIT DE BAISER QUI JE VEUX.

-TU ME JETTES ÇA EN PLEINE FACE ? TU NE COMPTES MÊME PAS T'EXCUSER ?

𝐀Ï𝐃𝐄𝐍.𝐓𝟏Où les histoires vivent. Découvrez maintenant