Chapitre Deux

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POINT DE VUE IZUKU MIDORIYA :

Je me suis réveillé le lendemain matin en sursaut. Une drôle de sensation parcouru mon dos. J'avais l'impression d'être observé. Comme à mon habitude, je me suis levé et j'ai enfilé un short et un t-shirt avec marqué "t-shirt de sport" inscrit dessus. J'ai enfilé mes baskets rouges et je suis parti à la salle de sport en courant. Ensuite, arrivé à la salle de sport je me mis immédiatement au travail : 1 heure de course sur le tapis roulant, 300 pompes, 300 abdos, 300 squats, 30 minutes de tractions et de levés d'altères de 50 kilos chacun. Si avec ça j'arrive pas à être en forme et musclé alors je peux plus rien faire.

Après être retourné chez moi en courant, je suis allé me préparer pour aller travailler. Sous la douche, je continuais de penser à cette histoire hier. Je suis sorti de la douche et j'ai passé une serviette autour de mes reins avant de sortir de la salle de bain et me suis figé net en voyant quelqu'un assis sur mon lit.

_ Très intéressant...

_ Qui êtes-vous ? Comment vous êtes entrés chez moi ?! Me suis-je exclamé.

_ Qui je suis ? Est-ce que j'ai autant changé que ça ? Dit il en se levant.

Qu'est-ce qu'il raconte? Est-ce qu'il insinuerait que nous nous sommes déjà rencontré? Que je le connais? En tout cas je n'arrive pas à me rappeler de qui il est et tout ce que je veux c'est qu'il sorte de ma maison.

Je le vis se tourner vers moi et me regarder de haut en bas en souriant puis il se mit à s'avancer dans ma direction. Je me suis reculé mais finit par heurter le mur de ma salle de bain. Je suis en mauvaise posture. Il est maintenant à quelques centimètres de moi et me regarde dans le blanc des yeux.

_ Pourtant... quand je te regarde, je vois toujours le même nerd que j'ai connu durant toute mon enfance..

Quoi..? Il serait un ami d'enfance... Il m'a appelé nerd... Est-ce que, se serait lui ? C'est impossible. Ca ne peut pas être lui..

_ Katsuki..?

Il eut un sourire très espiègle et il leva l'une de ses mains pour venir caresser délicatement ma joue et le bout de mes lèvres.

_ Salut, Deku...

[. . .]

Cela fait plusieurs minutes que nous sommes là à nous regarder droit dans les yeux. Je n'arrive toujours pas à croire que ce soit lui, Katsuki Bakugo, mon ami d'enfance. Il a beaucoup changé depuis le temps. Il est toujours plus grand que moi en taille et il a coupé ses cheveux sur un des côtés de sa tête. Il est encore plus beau qu'avant.

Je me rappelle de la première fois que l'on s'est vraiment "connu". Grâce à nos mères, Mitsuki et Inko, on a toujours été très proche... quand je dis proche je dis ça juste parce que nos mères nous forçaient parce qu'elles sont meilleures amies. Je me suis toujours senti inférieur à lui car il avait beaucoup plus de charisme que moi malgré notre jeune âge. Et il le savait très bien et me rabaissait dès qu'il le pouvait. J'ai vécu comme ça pendant toute mon enfance jusqu'à mon adolescence. Jusqu'au jour où j'en ai eu marre et que j'ai littéralement péter les plombs. J'ai supplié ma mère de me faire changer de lycée pour les deux dernières années et j'ai donc déménager dans une autre ville et fait promettre à ma mère de ne jamais dire à Mitsuki où est-ce que j'étais et de ne jamais lui donner mon nouveau numéro de téléphone pour empêcher d'être harasser par Katsuki.

Après avoir déménager j'ai un peu galérer, mais j'ai fini par trouver un super boulot dans une superette tout près de chez moi et j'ai vécu super bien jusqu'à aujourd'hui. Le revoir devant moi me fait me remémorer tous ses souvenirs douloureux. Je l'avais oublié, j'étais passé à autre chose et maintenant, il est là, devant moi, et je suis mort de trouille.

_ P-Pourquoi tu es là ?

_ J'ai cru entendre que tu venais d'obtenir ton diplôme et que tu étais un policier... Mes félicitations. Tu as toujours voulu devenir un flic.

_ Ne me dis pas que tu es entré par infraction chez moi juste pour me féliciter... Te fous pas de ma gueule. Lui ai je répondu.

_ Tu as raison...

Il alla s'asseoir à nouveau sur mon lit et me regarda attentivement avant de reprendre.

_ Quand j'ai entendu un de mes hommes prononcé ton nom, je n'aurais jamais cru te revoir un jour et au départ je n'y ai pas cru... mais maintenant que je te vois en chair et en os.. je...

_ Arrête moi ton monologue à deux balles. T'en avais rien à foutre de moi, tu me maltraitais et là tu es en train de me dire que je t'ai manqué ?! Permets moi d'en douter.

Il continua de me regarder sans dire un mot. Mon téléphone se mit à sonner et j'ai répondu.

Allô...

Izuku, c'est Ochaco... tout va bien?

Oui, j'ai juste eu une petite nuit..

D'accord, je suis prête et je vous attends à l'endroit habituel.

Okay, je finis de me préparer et je sors.

Puis j'ai raccroché et me suis dirigé vers mon armoire sans me soucier du fait qu'un intru, qui n'est pas vraiment un inconnu, soit assis sur mon lit. J'ai enfilé mon uniforme puis, après m'être complètement préparer je me suis enfin retourner vers lui et je l'ai regardé.

_ Bon, vu que tu ne sembles pas vouloir parler franchement je te prierais de sortir de chez moi car je suis pressé et je n'ai pas envie d'arriver en retard pour mon premier jour de travail.

J'ai quitté la chambre et je suis allé devant la porte d'entrée enfiler mes chaussures puis je suis parti en claquant la porte.

POINT DE VUE KATSUKI BAKUGO

Il est parti en claquant la porte. Quand on était plus jeune il n'aurait jamais agis comme ça face à moi. Je suis très agacé, voir très énervé par son comportement. Je suis resté un moment assis sur son lit puis j'ai fini par me lever et quitter son appartement. En sortant de l'immeuble, mon bras droit m'attendait adossé à une de mes voitures noires. Je me suis avancé vers lui et j'ai ouvert la porte de la voiture.

_ Boss, est-ce que...

_ On y va Kirishima. Lui ai je déclaré avant de refermer la portière.

Il entra dans la voiture côté conducteur et démarra. Pendant le trajet, je ne cessais de penser à ce petit merdeux et à la façon dont il a osé me parler. Ce petit connard mériterait une leçon dont il ne serait pas prêt d'oublier. Parce qu'il a maintenant des poils sur la bite et qu'il est devenu policier il s'est dit qu'il allait pouvoir me manquer de respect, mais il ne sait pas qui je suis. Il ne sait pas à qui il a affaire.

J'ai sorti mon téléphone de ma poche et j'ai appelé mon deuxième bras droit qui me répondit à la deuxième tonalité.

J'écoute ?

J'aurais besoin de toi... Dabi.

Après lui avoir donné des directives j'ai raccroché et je suis descendu de la voiture pour rentrer chez moi. Toute cette histoire de merde m'a retourné le cerveau et m'a frustré encore plus. Izuku... ce petit fils de p***... je vais lui faire voir l'étendu de mes pouvoirs. Cette ville m'appartient.

A suivre !!!

Coucou coucou ! Alors voici le deuxième chapitre, un peu plus court que le premier je m'en excuse et j'espère que vous l'apprécierez quand même. Les choses sérieuses vont commencer au chapitre suivant ^^ A plus !!

Un amour InterditOù les histoires vivent. Découvrez maintenant