début de lemon
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Des larmes se formèrent au coin de ses yeux, il voulait que cela ne s'arrête jamais.
Leurs corps se frottant l'un contre l'autre inlassablement malgré certaines cambrures soudaines, l'envie persistait et se montrait déraisonnable.
Les mains du brun saisissant de temps à autre les barreaux du lit frais, celles du grisé semblaient s'acharner sur les draps ou sur la peau de son amant qui témoignait à présent d'innombrables écorchures qui seront la preuve de leur union.
Il peina à garder les yeux ouvert alors que des mouvements impatients, maladroits et hâtif s'enchaînaient et se multipliaient.
La fin leurs fit ressentir un lent et long périple vers le septième ciel.
Ils profitèrent pleinement de cette fin divine, avant que la réalité ne les rattrapes, concluant de ce fait l'ébat.
"C'étais comment ?" Questionna le brun haletant.
"Intense"
Répondit Osamu alors qu'il avait l'impression que sa tête tournait.
Il jeta un regard au garçon à ses côtés, il le vit sourire fièrement.
"C'est pas pour autant que je te laisserais au-dessus la prochaine fois. Chacun son tour"
Le ramena-t-il à la réalité.
"Si tu le dis"
Souria le brun.
"J'ai faim"
Soupira le central en changeant de sujet.
"L'amour de ma vie, Suna Rintarou, tu peux aller me chercher à manger s'il te plaît ?"
"L'amour de ma vie, Miya Osamu, non. Ou tu viens avec moi"
"Après ça ? S'indigna le grisé. J'ai au moins le mérite de pas me lever"
"J'irais après, et puis j'ai pas très faim donc ça peut attendre"
Osamu le dévisagea comme si il s'attendait à ce que ça soit une mauvaise blague.
"Me regarde pas comme ça 'Sam, je compte pas bouger"
Se répéta Suna.
Osamu hôcha la tête avant de repousser le brun et de remettre son boxer et son jogging de manière presser, voir brusque, faisant immédiatement comprendre au middle blocker qu'il était saoûler par son comportement. Après tous, il n'y avais que lorsqu'Osamu était énervé qu'il remettait ses propres vêtements.
Alors qu'il referma la porte derrière lui un peu violemment, Suna s'étira tout sourire dans le lit, quoiqu'un peu déranger par la soudaine sensation de froid depuis que son amant avait quitter les draps.
Après quelques minutes de réflexion, il se décida à bouger et remit seulement son boxer et son jogging avant de descendre dans la cuisine et de retrouver son copain entrain de cuisiner. Il souria de nouveau en s'approchant de lui, enroulant ses bras autour de son torse tout en posant son menton sur son épaule.
"Lâche moi"
Ordonna le Miya gris tout en enlevant les bras qui se trouvaient autour de son torse.
Pourtant il revint à la charge en répétant une nouvelle fois l'action;
"Arrête"
I
nsista-t-il.
Le concerner ricana alors qu'il déposa de chaste baisers sur l'entièreté de la nuque de son copain.
Malgré les refus du central, Suna pouvait clairement aperçevoir un très léger sourire sur les lèvres du plus petit.
Il persista jusqu'à ce que le gris se décide enfin à se retourner, dans l'ultime but de faire témoigner la joue du brun d'un acte préméditer, que celui-ci esquiva de justesse tandis qu'une guerre débuta.
Ustensiles de cuisine et aliments vinrent trouver leurs places dans cette guerre qui ne dura pas plus de cinq minutes avant qu'une armistice ne prenne place, concluant la fin de cette guerre par la victoire d'Osamu.
"J'ai gagné"
Balança le grisé fièrement.
"Et je t'ai toujours pas pardonner"
S
ignala-t-il.
"Ah oui ?"
"Enlève moi ce sourire malsain. Je te pardonne à une condition"
Il ne répondit rien et écouta la condition;
"Dis moi que tu m'aimes et je ferais comme si il s'était rien passé"
Le grisé savait pertinamment que le middle blocker bloquait avec ce genre de mots. Que ça le rendait mal à l'aise et qu'il trouvait ça "gnan-gnan" comme façon de dire à quelqu'un qu'on l'aimait.
"Tu sais très bien comment je te dis ça. À ma façon"
"Mais je veux l'entendre de ta bouche, au moins une fois"
Insista-t-il.
"Je, je.." Ses joues commençèrent à chauffer alors qu'il détourna le regard, ce qui fit gonfler les chevilles du central, fier d'avoir mit mal à l'aise son copain.
Les fois où il le retrouvait dans un état pareil était bien rare.
"Tu ?"
Son copain haussa innoçement les épaules, l'air de dire c'est pas grave, une prochaine fois et Suna décida alors de se lançer. C'étais maintenant ou jamais. Il se pencha à l'oreille du gris, étant bien trop gêner pour le lui dire en le regardant dans les yeux.
"Je.. t'aime. Je t'aime"
Chuchota t-il.
C'est après cela que le brun ne lui prononça que rarement ces trois petits mots, souhaitant qu'ils ne perdent jamais de valeur au yeux d'Osamu.
Il ne les prononça donc que durant des moments qui resteront à tous jamais inoubliable, mémorable.
Par exemple cinq ans plus tard, durant leurs mariage, leurs nuits de noce..etc.
-
nul
