Chapitre 4

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"Il y a deux sortes de personnes ceux qui vivent pour eux et ceux qui ne vivent que pour les autres".

Plus de trois mois se sont écoulés,j'ai eu dix-huit ans la semaine dernière et ça n'a pas changé grand chose pour moi.Mes occupations sont toujours aussi restreintes,exemple,en ce moment je lis pour la millième fois le même et seul et unique livre que j'ai,il m'a été offert par Annie il y à deux ans,une histoire stupide à l'eau de rose à première vu mais qui renferme tant de merveilleuses choses,possédant des milliers de sens cachés,et avec une fin qui laisse à désirer,superbe.
Quand j'en ai marre,je vais au jardin,je pique aussi des crayons de couleurs à la salle de jeux,jusqu'à présent personne ne s'en ai rendu compte.

La seule chose de nouvelle c'est un coin à côté de mon mon bureau,des croix de prisonniers c'est comme ça que je compte les jours,d'ailleurs en rajoutant un trait je me rend compte que demain et le jour ou ma vie est censé être changé...mais je ne m'excite pas car l'espoir est une lueur dangeureuse.

"Mais elle si alléchante"

Je regarde l'heure: sept heures,je pars prendre mon petit déjeuner,immonde.

Je regarde le visage des autres,je réalise que Annie était un élément réellement important pour notre hôpital,c'est si vide sans elle,à chaque fois que je passe devant son cabinet,j'ai envie de pleurer.
Je n'ai plus que rendez vous qu'une fois par semaine,à cause du manque de psychiatre pour le moment,mais de toute façon je ne lâche pas un mot,Monsieur Mastillas est un psychiatre stupide,alcoolique et je ne suis même pas sur qu'il soir diplômé...

Après avoir ramené mon plateau je m'apprête à regagner ma chambre,lorsque j'entends un bruit derrière,cette triste porte.
Le directeur parle au téléphone:

"Oui,il est un peu jeune...mais nous n'avons pas le choix.Aucune autre demande de l'emploi.
Oui,et en plus il a été formé par là ou Annie à étudier,une très bonne école,la meilleur c'elle de Paris...Sa formation n'est pas totalement finit...Se sera un peu comme...comme un stagiaire,Mastillas lui apprendra se qu'il reste à savoir."

J'entends la porte qui s'ouvre et me précipite dans ma chambre.

Ma journée s'écoule dans le doute, et je n'arrive pas a dormir,depuis que ma grand-mère est partie,les cauchemars sont encore pirent,j'enchaîne nuit blanche sur nuit blanche,jusqu'à que l'épuisement m'emporte et me laisse quelques maigres heures de repos...

Je n'imagine pas la tête que je dois avoir,heureusement qu'il n'y à pas de miroir ici et seulement dans la salle de bain,mes cernes doivent être sans fin,j'ai beaucoup maigrit,je suis squelettique,mon teint doit être pâle du à la non-exposition au soleil n'arrange rien.

Enfin je constate que le jour s'est levé et après l'ouverture de ma porte je m'en vais prendre mon petit déjeuné infâme.Je m'installe à une table vide,et commence à mangé mes flocons d'avoines.

Étonnement un homme que je voyais rarement,le directeur,s'avança accompagner d'un grand brun;après avoir demander le silence,il commença:

«Bonjour à tous!
Votre psychiatre Annie,à malheureusement décider de démissionner.

J'écoutais cet homme stupide,raconter des mensonges,évidement je n'étais pas la seule à qui Annie allait manquer certains patients crier,pleurer,ou encore déchirer leur serviette et casser leur cuillère;chacun ayant leur manière différente de réagir aux départ d'Annie.

Mais en attendant d'avoir un nouveau psychiatre nous lui avons trouver un stagiaire remplaçant qui à accepter d'arrêter ses études de psychologie pour étudier avec le docteur Mastillas ici présent.

Le docteur Mastillas était le psychiatre le moins qualifié de la Terre,comme je l'ai déjà dit.
Mais comme peu de gens accepte de travailler ici étant donné qu'il faut vivre ici pratiquement tout le temps,que c'est  très mal payer et qu'il y à peu de vacances,le directeur a engagé un peu n'importe qui...

Voici le docteur Hansone!

Le jeune homme lança un grand sourire au réfectoire.

Sur ceux le directeur partit en chuchotant quelque chose a l'oreille de se psychiatre qui serait incapable de remplacer Annie tout en me fixant d'un œil mauvais.

En plus,il paraissait vraiment jeune à peine plus vieux que moi il apprendrait avec le docteur Mastillas mais s'était loin d'être un professeur de psychologie doué,je pari qu'il va le laisser se débrouiller tout seul pendant les séances,pour pouvoir boire dans son bureau.

Tout le monde se retourna,désespéré secouant la tête de désarrois puis repris tranquillement son petit déjeuner.

Sauf moi,seul,à ma table encore en train de penser à Annie,remuant ma cuillère dans mon bol d'une main,l'autre soutenant avec effort ma tête.

Soudain,quelqu'un posa son plateau en face du mien,
Docteur Hansone.
Tout le monde se retourna,aucun médecin ne venait jamais déjeuné avec un patient!:

«Bonjour,je suis le docteur Hansone,mais appelle moi Matt(Ndl:Matt est Brian).Lança-t'il souriant.Tu es Léna c'est ça?Continua-t'il.

Je le fixa avec des yeux ronds,tout en continuant à remuer ma cuillère.

Puis il continua son monologue:

-Pas très bavarde toi.Ils sont jolis tes yeux!Constata-t'il.

Oh!Là il a fait fort,m'amadouer avec ses techniques de psychiatre pourris.

-Si tu as appris ça pour adoucir les patientes que tu auras en consultations en cour de psychologie mais désolée ça ne marche pas sur moi.Expliquai-je tous en ramassant mon plateau»

Sur ceux je me leva,ramena mon plateau et partit dans ma chambre.

Il sortit un petit rire nerveux et se contenta de répondre:

«N'oublie,pas nous avons rendez-vous dans un quart d'heure d'heure à mon cabinet».

Je souffla un bon coup,le fait qu'il y ai quelqu'un pour remplacer mon ancienne psychiatre et qui au passage serait sûrement incompétent,me faisais encore plus de peine.

J'ouvris mon placard ou reposaient les magnifiques pyjamas bleus de l'hôpital et les quelques tenus que Annie m'avait offert pour mes seize et dix-sept ans.

Le temps passa vite,et un infirmier vint me chercher:

«C'est l'heure de ton rendez-vous avec le docteur Mastillas et le stagiaire,Léna.Declara-t'il d'un ton calme.

-Mais,je n'ai pas de rendez-vous aujourd'hui!M'enervais-je.

-Oh,c'est vrai en regardant ton dossier,le psychiatre a estimer que tu devait avoir un cours une fois par jour pendant au moins un mois.»

Je laissa entrevoir un soupir,mon dossier,je n'y vois pas le rapport,mon dossier était presque vide.

Je me dirigea vers la porte en traînant les pieds.

Je toqua sans enthousiasme à la porte tel une enfant qui se rend chez le dentiste et évidement accompagné de l'infirmier qui surveillait tout mes gestes.

J'entendis un léger "entrer"

Puis j'ouvris la porte pour y rentrer lentement.

DifférenteDonde viven las historias. Descúbrelo ahora