Charobine

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Charobine me prenait par la main pour que je la suive, l'étincelance de la lune se reflétait sur sa fourrure délicate, sa main est douce mais mystérieusement puissante, peut être désireuse de la proposition.
Le silence règne dans l'auberge le tout étant mincement éclairé par la douceur du foyer, l'odeur du repas du soir et du fumé du feu nous laissant dans un état d'esprit de fougueux félins.
Arriver à sa chambre je découvre un lit à la hauteur de sa carrure dans un style collant délicatement à sa personnalité, sans avoir le temps d'ouvrir l'œil sur les détails.
Elle me pose fermement sur le lit et m'embrasse de ses lèvres fruitées, puis recule pour se dévoiler à moi, seulement la constellation pour l'admirer sous ses moindres détails.
Sublimé par la vue, passant pour un flemmard ou un atypique, je démarre ma métamorphose pour me glisser par le col de ma robe, puis l'annule une fois nu derrière le lit, un rire étouffé sort de sa bouche, ça renforce mon idée que ma personne idiote lui plaît, je contourne le lit, dénudé, sans la lâcher du regard, avant de la saisir par sa taille humaine du bras gauche et en la poussant par son flanc droit dans le lit.
Je me laisse entraîner dans sa chute pour atterrir sur ses lèvres, de baisers passionnés en caresses délicates sous cette même odeur apaisante de fleur et de fruit où mes sens stimule comme une symphonie harmonique.
Dans l'espoir de ne pas déranger le petit monde je bâillonne la douce avec un fin tissu avant de mordre son cou, face à la fenêtre, l'air rafraichi faisant frémir sa peau offrant un contraste à mes caresses de son dos jusqu'à son arrière trin pour finir d'une fessée la faisant gémir engageant pour nous.. le début des hostilités, je monte sur son dos et me colle à elle, je lui mordille l'oreille d'un sourire en coin décidé et me décide de saisir sa poitrine rafraîchie, mes mains bouillantes pincent le bout de sa poitrine généreuse.. ses gémissements attendrissants vibrent jusqu'à mes lèvres, d'un bel instant comparable à une fraction de seconde.
Une fois son plaisir stimulé par les tortures délicates je me lève tout en caressant son poil doux pour arriver à mes fins, bien que la morphologie nous diffère, l'acte reste le même, d'une main décidée je me glisse sous sa queue afin de la soumettre à d'autre malices délicieuses, à quoi bon être dieu du printemps si butiné n'était pas mon fort.
Spontanément, sans qu'elle s'y prépare je pénètre en elle sans cesser mes caresses m'agrippant de mon autre main sur sa taille tant elle se débat, à mon sens « baisé » est comme une traque ou ma proie a des points faibles que je prends plaisir à exploiter, venant d'un félin... normal je suppose, mais la voir se débattre et mordre ce bout de tissu à pleine dent me réjouit d'une satisfaction éphémère incomparable qui décuple mon instinct sauvage. Difficile à présent de ne pas être brillant tellement les coups, les fessées et les cris de plaisir s'ajoute au bruit du lit supportant mal la bestialité de notre nuitée.
Le plaisir est tel que le bon sens se perd, réveiller les alentours n'a plus aucune importance tant son élixir coule sur mes jambes et ses cris émerveillent mes oreilles, à portée de main une corde traînait, depuis le départ je savais qu'elle me servirait, sans diminuer la brutalité de mes coups de reins je prend la corde et fait passer sur le bâillon puis saisi de l'autre main, comme un cavalier sur sa monture, pour la soumettre à subir sans recul mes coups finaux, brutaux et jouissants jusqu'à l'entendre de manière étouffer rugir de plaisir m'offrant sur cette délicate note le bonheur de jouir.
Le temps de se remettre dans la lucidité de l'instant je l'aide à se relever, les pattes branlantes je remarque que le côté gauche du lit et déchiqueté voire même le bois est tailladé, suintante et mignonne à souhait, je bisoute son front sous sa chevelure ébouriffé avant de la laisser prendre sa toilette, en attendant je redonne forme au lit puis me penche à la fenêtre pour admirer les étoiles, laissant la sueur brillante tintant ma peau marquer à jamais cet instant de plaisir.

Au-delà du comble de jouir, le bonheur d'offrir du plaisir et d'appliquer avec attentions les désirs d'une femme, c'est un sentiment de satisfaction que peu de gens prennent le temps d'apprécier, c'est une petite victoire qu'on peut festoyer que seul, un sourire en coin les yeux dans les étoiles. Peu après, charobine revenait, vêtu d'une nuisette orange, les pommettes roses, marchant doucement, évitant le regard tout en essayant de délivrer difficilement un « merci pour cette soirée.. ça faisait longtemps que je n'avais pas pris du bon temps.. et surtout avec autant d'attention » succombant à sa douceur je la rejoins dans le lit à bras ouverts pour la caliner avant de m'endormir dans notre échange de caresse nos queux de félin remuant trahissant le secret de l'instant de bonheur qui nous envahissait

Aventures Luxurieuses de Ostrax RoseastraWhere stories live. Discover now