Mischief's Reality - Tome final

Chapitre 21

Le réveil est douloureux. Pas parce que je suis encore fatiguée, mais parce que j'ai été arrachée avec brutalité de mon moment avec Loki. Deux gros coups cognent contre la porte d'entrée de Tom, mais apparemment personne ne les entend à part moi. Bon, peut-être que je dois aller ouvrir ?

Pendant que je me pose la question, les coups retentissent une nouvelle fois et je me décide à sortir de mon lit. Les coups retentissent, une troisième fois. La voix encore éraillée par le sommeil, je crie :

— Ça va, j'arrive !

Alors que j'arrive à hauteur de la porte d'entrée, Tom sort de sa chambre les yeux à moitié fermés. Il me regarde avec curiosité, et je hausse les épaules : je n'en sais pas plus que lui. Alors, tous les deux avançons jusqu'à la porte et ouvrons à notre nouvel invité.

Dans le couloir devant l'appartement, un homme se tient bien droit et quand nous ouvrons il entre sans plus de cérémonie. Moi, j'ai du mal à dépasser mon étonnement : décidément ça ne s'arrêtera jamais.

— Benedict ? demande Tom en fronçant les sourcils. Qu'est-ce que tu fais là ? Est-ce que tout va bien ?

— Salut Tom, répond celui-ci. Oui, ça va.

Benedict Cumberbatch est dans le salon. WOW !

Il marche jusqu'au canapé où est encore endormie Wanda, et allume la lumière. Wanda se réveille dans un sursaut et lève la tête vers notre nouvel invité.

— Strange ?

— Presque, répond Benedict en souriant. Enchanté Wanda, je m'appelle Benedict.

Alors qu'il tend la main vers elle et que mon amie la serre en souriant, Tom et moi échangeons un regard alerte. Il vient de l'appeler Wanda ? Je n'ai pas le temps d'y réagir, car l'instant suivant Chris et Lizzie rejoignent le salon à leur tour. Cette dernière cache alors à peine son étonnement.

— Benedict ?

— Salut Lizzie, lui répond-il en souriant.

Apparemment, personne ne compte dire quoi que ce soit à propos de ce qui est en train de se passer. Aussi, je me permets finalement de m'approcher de Benedict.

— Excuse-moi, mais... Tout va bien ?

— Oui, me répond Benedict, ça va. Enfin, comme lorsqu'on apprend que la fin du monde est en train d'approcher.