Un grain d'Espoir

Chapitre 1 De l'aube à la Nuit

Je n'ai plus suffisamment d'espoir pour vivre alors le grains d'espoir qui me reste, je te le confis.

L'imagination nous ouvre bien des portes et révèle parfois des paradis perdu en nous, des refuges exilés. C'est la première marche d'un grand escalier que l'on est tous obligé d'arpenter. Puis vient ensuite le pont de l'espoir ou chacun vacille, parfois étroit, parfois large on peines à en venir à bout. On y déambule comme un acrobate cherchant nos points d'équilibres. Un pas après l'autre.

Au petit matin, alors que les oiseaux s'éveillaient la ville de Manhattan sortaient peu à peu de son sommeil agité. Le soleil, comme un rappel que tout recommence, offrait à tous une nouvelle chance. Dans un petit appartement du sud de la ville six personnes étaient actuellement réunies. Le minuscule trois pièces comprenait une micro cuisine, actuellement remplit de vaisselles sales et de boîtes de pizza vides ainsi qu'une salle d'eau minimaliste aux carrelages fissurés. Le reste de l'appartement se séparé entre les deux chambres de 9 m2 chacune et le salons où régnait une simple table à manger et un unique fauteuil rouge en face d'une télé ancienne. La pièce était sombre et la seule fenêtre donné en face d'un autre mur d'immeuble. Un petit garçon d'environ dix ans, aux cheveux aussi blond que le blé, était assit sur le fauteuil. Derrière lui, autour de la table, siégeait quatre autres personnes. La première était une jeune femme brune aux doux sourire. Elle ne devait pas dépasser les 25 ans. A sa droite se tenait un homme d'une quarantaine d'années au visage passe par tout et aux traits fatigués. En face de la jeune femme était assit un vieille homme à la peau ambré avec autant de rides que d'années passées. Son sourire était discret mais son regard était franc et sans détour. Sur la dernière chaise était assit une jeune femme rousse au visage impassible, nul ne pouvait décrire les émotions qui la traversaient. Non loin d'eux un jeune homme d'à peine dix-neuf ans était posé sur une tabouret en bois. Ses mains serrées de stress devenait moites et ses yeux passé sur chaque personne présente dans la pièce avec un regard interrogatif.

- Bon alors, qu'est-ce que vous faîtes tous ici ?

Une semaine au par avant, à minuit passé, alors que la nuit était tombée sur la ville un jeune homme s'avança vers une vieille bâtisse éclairée par quelques néons. Ces petites lumières, anodines à côté des différents feux de circulations aux couleurs assommantes, étaient pour bien des jeunes une lueur d'espoir.

- Bon....bonjour. Chuchota doucement le jeune homme au guichet de l'ancienne bâtisse. Une vielle femme releva les yeux d'un dossier. A son cou un collier avec une croix, qui s'accordait parfaitement avec ses boucles d'oreilles dorées, émit un tintement. Sont regard vert se posa avec gentillesse sur le jeune homme.

- Bonjour que puis-je faire...Oh mon dieux que vous est-il arrivé jeune homme ?

- Je...On est bien au refuge pour jeunes "Sainte-marie" ? Demanda le jeune homme ignorant la question de notre charmante femme.

- Euh oui, oui bien sûr, vous voulais vous inscrire ?

- Oui....si c'est encore possible.

- Oh mais oui mon chou, tiens. Déclara la vieille dame en lui tendant un dossier à remplir ainsi qu'un vieux stylo. Avec un regard désolé le jeune homme lui montra sa main droit ensanglantée.

- Oh mon Dieu. Chuchota de surprise sont interlocutrice.

- Je suis désolé....Je ne peux pas écrire.

- Ne t'en fais, ce n'est rien je vais le faire. Alors quel est ton nom mon chou ?

- Euh Jérémie.....juste Jérémie.