Salut à toi!
Bienvenue sur cet humble recueil d'imagines et d'imagifs portant sur l'univers Marvel (donc évidement le MCU, mais aussi l'arc des X-mens, les films hors MCU et les comics)
Je n'ai pas la prétention de me qualifier d'experte en la mati...
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Stephen n'avait pas toujours été cet immuable prétentieux imbus de lui même. Tu l'avais bien connu bien avant que son ambition grandissante ne le métamorphose en ce géni froid et détestable que tout le monde connaissait sous le nom de Docteur Strange. Il excellait dans son domaine, certes : à vrai dire, c'était probablement le meilleur neurochirurgien de la cote est, mais vos chemins avaient divergés quelques années auparavant lorsque ses diners mondains avaient remplacés vos soirées cinéma du samedi soir. Non, Stephen n'avait pas toujours été un abruti : il avait été d'ailleurs été très longtemps ton plus fidèle ami.
Votre amitié avait débuté dès le berceau, grandement encouragée par le duo inséparable que formait vos pères. C'est ainsi que vous aviez passé votre enfance : toujours ensemble. De la maternelle jusqu'au lycée, aussi loin que tu t'en souviennes, tu avais toujours été avec Stephen. Vous partiez toujours ensemble en vacances, dormiez ensemble dès que l'occasion se présentait, pratiquiez la musique ensemble et par dessus tout : passiez toujours vos samedi soir ensemble. La séance de cinéma avait été instauré lorsque vous aviez 8 ans, et rien - à part une grippe particulièrement virulente lorsque tu étais en 5ème - ne vous avait jamais fait déroger à la règle.
Stephen avait toujours été là pour toi, et inversement.
Et puis le lycée s'était achevé, vous aviez été séparés. Stephen avait poursuivit des études de médecine, alors que tu t'étais orientée vers la diplomatie. Il avait rencontré de nouvelles personnes, et peu à peu, il avait changé : il était devenu plus froid, plus sûr de lui et beaucoup plus vaniteux. Sa renommée avait grandit, et avec elle son ego.
Et les soirées cinémas du samedi soir avaient disparues.
Ce soir là, tu t'étais disputé avec Stephen sur l'aspect que prenait sa vie. Piqué dans son orgueil, il t'avait craché des mots tranchants : tu avais quitté son appartement en larmes, profondément blessée . Stephen s'en était voulu, mais il était fier, et n'avait jamais eut le courage de s'excuser. Et puis le temps avait coulé, les jours étaient passés, vous vous étiez tout les deux réfugiés dans le travail pour oublier : chacun de vous regrettant avec amertume l'absence de l'autre et ce qui s'était passé ce soir là.
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