Chap 12 - 1: Ken, j'ai peur.

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À l'hôpital.

À l'extérieur de la salle de réanimation, le médecin sortit.

« Lily. » Ce médecin était le médecin traitant de Julyan Diaz depuis tant d'années, et il connaissait Lovely.

« Docteur Martinez. »

Le médecin regarda Kenzo alors qu'il enlevait son masque, se demandant qui il était, mais ne l'avait pas dit. Parce que le Docteur Martinez traitait Julyan depuis de nombreuses années et c'était également un ami à Julyan, mais il n'avait jamais vu cet homme auparavant. Et il se demandait si c'était un nouveau petit ami de Lovely?

Mais il n'avait pas demandé plus, il fit: « L'état de Monsieur Diaz est désagréable. Les cellules cancéreuses se sont métastasées jusqu'aux poumons. Lorsque nous lui avons opéré le cancer gastrique il y a trois ans, nous avions prédit qu'il pourrait vivre encore quelques années s'il se rétablissait bien et si les cellules ne se propageaient pas, cela fait maintenant trois ans et ce n'est déjà pas facile.. »

Docteur Martinez connaissait le métier de Lovely et savait qu'elle était psychologiquement forte et qu'elle voulait aussi la vérité. Il ne tournait donc pas autour du pot, il l'avait dit directement. Parfois, il était plus simple et clair de décrire directement le diagnostic.

Pendant un moment, Lovely ne sentit que ses larmes la guetter, son nez était amer et imparable, et ses yeux devinrent progressivement rouges ...

Elle sentit un bras reposer sur ses épaules. Kenzo se tenait debout légèrement devant elle. Ce mouvement subtil, était comme pour la protéger derrière lui.

Lovely tendit la main pour couvrir sa bouche, elle essayait de retenir ses larmes.

Kenzo parla au médecin en face d'elle: « Vous pouvez me confier s'il y a autre chose qu'on devrait savoir. »

Sa voix posée, était comme un réconfort, qui, rendit le cœur nerveux et tremblant de Lovely un peu plus calme ... mais elle versait quand même des larmes, elle pleurait rarement, mais là, elle avait très très peur.

Le Docteur Martinez hocha la tête: « L'opération a réussi, mais après la métastase, il est nécessaire de refaire une chimiothérapie. Puisque c'est la deuxième chimio pour le patient, sa condition physique est certainement pire qu'il y a quelques années lors de la première, donc ce sera sûrement difficile cette fois si que ce soit pour le patient lui-même ou sa famille. Il faudra être psychologiquement prêt. »

« D'accord. »

«Prenez soin de Lovely. Du côté de Monsieur Diaz, il doit d'abord être envoyé aux USI.» Le docteur Martinez soupira, se retourna et partit.

Lorsque le médecin était parti, les épaules tremblantes de Lovely devinrent encore plus incontrôlables.

Kenzo se tourna sur le côté, ne sachant pas comment la réconforter.

Il ne savait pas réconforter les femmes, en fait, il n'avait jamais réconforté personne, il ne savait que cajoler les enfants.

Alors il l'avait laissé pleurer tranquillement et n'avait rien dit pour la réconforter. Il craignait que plus il parlait, plus elle serait triste.

L'avocat, qui, avait la langue bien pendue au tribunal, était silencieux à ce moment-là.

Les larmes étouffèrent la voix de Lovely. Quand sa mère était partie il y avait plusieurs années avant cela, elle se cachait dans sa chambre seule pendant deux jours sans manger ni boire. Puis Julyan la faisait sortir de la pièce et l'avait réconforté d'une voix grave «Ton papa est encore là. Tu m'as encore. »

La santé de Julyan avait toujours été mauvaise. Pour son cancer de l'estomac il y avait quelques années, ils l'avaient caché à tout le monde, seule Lovely le savait.

Lovely se sentit très impuissante, elle se mordit la lèvre inférieure et tendit la main pour pincer le coin des vêtements de Kenzo... Elle le pinça très fort avec ses doigts, comme si en faisant ainsi, elle pouvait saisir la dernière paille.

La main levée de Kenzo stagna dans l'air pendant un moment. Il se laissa fléchir quand il vit ce geste de sa part, alors il se pencha et la serra doucement dans ses bras.

Son corps était si doux, avec un léger parfum du gel douche restant sur elle. Dans son impression, elle avait rarement devant lui une telle impuissance et une telle faiblesse. Elle aimait toujours tout assumer par elle-même, ne voulant pas révéler ses pensées les plus intimes et ne voulant pas montrer son côté désemparé aux autres.

Même pas aux gens autour d'elle.

« Quand ils ont diagnostiqué que papa avait du cancer il y a trois ans, je n'ai pas osé lui dire. J'ai couru seule au coin du couloir de l'hôpital et j'ai pleuré pendant je ne sais combien d'heures ... Il est la personne qui m'aime le plus au monde. » Dans ses bras, Lovely pouvait à peine parler.

Un sentiment de peur traversa son corps, et sa main agrippant le coin des vêtements de Kenzo devint de plus en plus serrée, comme si plus elle serrait plus elle se rapprocherait de lui ...

« Tu n'es pas seule cette fois. » Le réconfort de Kenzo était simple mais, semblait efficace.

Inexplicablement, cela donnait à Lovely l'impression de s'allier avec lui pour combattre l'angoisse ...

« Qu'en est-il de la famille Diaz si papa s'en va? Qu'est-ce que je vais faire? »

« Tu es madame Sullivan. » Lui rappela-t-il. Au lieu de la réconforter d'une manière conventionnelle "Je suis à tes côtés, je suis là pour toi ", il lui fit un rappel.

Kenzo ne pouvait pas dire ce cliché, c'était trop doucereux pour lui. Compte tenu de leur relation actuelle, ce genre de déclaration n'était pas non plus appropriée.

Mais arrivés aux oreilles de Lovely, ces mots sonnèrent autrement. Cela lui faisaient sentir la sueur qui grandissait faiblement dans la paume de sa main tenant les vêtements de Kenzo, c'était de la sueur nerveuse ...

Sa joue était pressée contre sa poitrine, et elle ne se souciait pas de savoir si ce comportement était approprié pour le moment, elle voulait juste s'appuyer. Elle pouvait clairement sentir son cœur battre et battre violemment, seulement séparé par une couche de tissu, la chaleur sur son corps semblait pouvoir se transférer sur ses joues.

«Kenzo, j'ai peur.» La voix de Lovely tremblait, et toutes ses larmes s'étaient accumulées dans sa gorge. Elle ne pouvait en aucun cas la retenir. Dès qu'elle parla, des pleurs glissèrent du coin de sa bouche, l'air décontenancé et impuissante .

Elle l'appela par son prénom, comme si c'était seulement ainsi qu'elle pouvait vraiment sentir que la personne qu'elle tenait était lui.

Pas un rêve.

Kenzo se souvint que la dernière fois que Lovely avait saisi sa main et avait dit la même chose, c'était aussi à l'hôpital, dans la salle d'accouchement. À l'époque, Orecchio n'était pas sage et voulait sortir tôt de son ventre. En plus elle avait un accouchement dystocique, elle transpirait abondamment, tellement douloureux qu'elle était faible......

Kenzo fronça légèrement ses sourcils. Il posa sa main qui était, autour de sa taille, sur ses cheveux en les frottant doucement pour la détendre.


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⊙♂Hasard Codé♀⊙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant