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-20h01- J'accourue à ma fenêtre, je l'ouvris et m'accouda au rebord. J'avais une minute de retard. Je me pencha un peu plus et aperçue enfin sa fenêtre, celle ci était fermée et aucune lumière ne sortait de cette appartement. J'attendais, j'espérais qu'elle daigne enfin se montrer mais rien, pas même une ombre. Je sortie un livre et m'assis pas loin de ma fenêtre, peut être qu'elle se montrera.

-21h04- Je mentirai si je vous disais que je n'avais pas cessé de jeter des regards vers sa fenêtre. Ça faisait une bonne heure que je patientais espérant voir ne serait-ce qu'un morceau de tissu. Je devais me résoudre que ce soir je n'aurai rien et qu'attendre ne m'aiderais en rien. Je pris mon livre et me pencha une dernière fois à la fenêtre. Je pris une grande respiration, ferma la yeux, et profita du vent léger sur ma peau.

Quand soudain j'entendis un cliquetis. J'ouvris les yeux et regarda directement vers cette espace. Ça fenêtre était ouverte et de la lumière émanée enfin. J'observais attentivement les ombres qui en sortaient, puis enfin je l'aperçu. Malheureusement ce soir là aucun son, aucune mélodie ne sortie de chez elle. Juste elle, les yeux fixant le vide, je ne voyais plus les étincelles dans son regard, rien. Un vide immense, comme-ci ce soir là, on venait de la perdre. Comme-ci elle venait d'encaisser le dernier coup, comme-ci on venait de la tuer pour de bon. Je croie que cette être joyeux venait de disparaître à jamais. Elle sortie un paquet bleu, et l'ouvris, on y voyait des cigarettes, le paquet n'était pas encore entamé. Elle le fixa pendant un moment et souffla. Elle approcha ça main d'une délicatesse vers le paquet puis en sortie une. Elle était bleu pailleté. Comme-ci on cherchait à cacher et à dissimuler la véritable identité de ce poison. Elle la posa le long de sa bouche et approcha un briquet vers celle-ci. Puis au dernière moment, elle se stoppa et leva la tête. Je me recula brusquement, espérant qu'elle ne m'est pas vue. Puis elle souffla à nouveau et pris la parole : "il n'y aura pas de disque et encore moins de platine ce soir".

Puis plus rien, je m'approcha de nouveau et elle avait disparue. De nouveaux un appartement sombre et une fenêtre close. Donnant l'impression que l'espace était mort et inactif. La seul chose resté sur la rebord était ce fameux paquet bleu de cigarette.

Le jour d'après en me penchant à ma fenêtre, ce petit appartement était belle et bien vide, sauf que cette fois ci elle ne reviendrai pas. Placardé en gros, "à vendre", accroché par deux bout de ficelle, visible à l'autre bout de la ville.

C'est là que je ressentis un vide en moi.

et si c'était celle qui m'aurait redonné goût à la vie ?

elleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant