Je te parie que

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P.d.v de Cassie

Cela faisait maintenant cinq minutes que j'attendais Stephan et il n'était toujours pas arrivé. Finalement, je l'ai aperçu. Il était temps.

-Moi : Tu es en retard.

-Stephan : Désolé, je suis resté parler un peu avec Silvina et je suis ensuite rentré me changer chez moi.

Peu importe les efforts que je faisais, je me rends compte que Stephan ne me regarderait jamais de la même façon que Silvina.

-Stephan : La terre appelle Cassie, tu m'écoutes ?

-Moi : Quoi ?

-Stephan : Je voulais savoir si tu étais prête.

-Moi : Oui, on va où en passant ?

-Stephan : Tu verras.

Après une bonne trentaine de minutes de marche, nous sommes arrivés à destination.

-Moi : On a fait tout ce chemin pour atterrir au milieu de nulle part ?

-Stephan : Je n'ai jamais dit qu'on était arrivés à destination, c'est toi qui l'as conclu.

Je veux bien croire que Stephan veut qu'on passe une journée tous les deux, mais si c'est pour jouer avec mes nerfs, je peux bien m'en passer.

-Stephan : Ne t'en fais pas, on est bientôt arrivés.

Oui, oui on est bientôt arrivés, dans combien de temps, une heure ou plus tard ? Finalement, on est arrivé dans une ferme. Quoi ? J'espère qu'il plaisante. Pourquoi il ne rit pas ? Ça ne peut pas être possible.

-Moi : Tu n'es pas sérieux, je t'avertis tout de suite, il n'est pas question que j'entre.

-Fais-moi confiance.

Je lui avais déjà fait confiance et voilà où cela m'avait menée. Mais, je l'ai quand même suivi. En rentrant à l'intérieur, j'ai tout de suite eu envie de m'enfuir. Et c'est exactement ce que j'aurais fait s'il ne m'avait pas donné cet ultimatum.

-Stephan : Je te parie que tu ne pourras pas passer la journée entière ici.

Et voilà que mon sens de la compétition resurgissait.

-Moi : D'accord, si je réussis, qu'est-ce que je gagne ?

Il semblait réfléchir.

-Stephan : Mon respect éternel.

Il a commencé à rigoler et moi, je l'ai regardé avec des yeux gros qui voulaient dire j'espère que c'est une blague.

-Stephan : Je plaisante. Sérieusement, si tu gagnes, je te promets d'être ton esclave pendant une semaine.

-Moi : Ok, et si je perds ?

-Je ne sais pas encore, mais tu vas le savoir car tu vas perdre.

-C'est ce qu'on va voir.

C'est ainsi qu'on a passé la journée et malheureusement, j'ai perdu. Ce vieux monsieur, avec son nez, bien que je ne le dirais pas en face, est beaucoup trop gros pour son visage. Bref, il a voulu que j'aille nourrir les cochons et bien sûr, j'ai refusé. Avez-vous vu leur peau ? Ils sont sales. Pas question que je m'en approche. Je tiens encore à ma vie. Et voilà comment Stephan a pu savourer sa belle victoire. Bien que je ne le dirais jamais devant lui, j'ai passé une excellente journée.

-Moi : Alors, qu'est-ce que je dois faire à cause de ma défaite ?

-Stephan : Eh bien, je vais laisser passer pour cette fois. En tout cas, j'ai passé une bonne journée.

-Moi : J'espère que tu ne t'attends pas à ce que je dise moi aussi, car il est hors de question que je retourne dans un endroit pareil.

- Même si tu ne le dis pas, je suis sûr que tu as bien aimé.

-Tu peux continuer de rêver.

Et c'est ainsi qu'on est rentré chacun chez soi.


Hey, j'ai essayé de faire ce chapitre un peu plus long. Il ne reste que trois chapitres et après, vous pourrez toujours continuer à lire cette histoire dans le tome 2.

Ma vie compliquéeWhere stories live. Discover now