𝐃𝐞́𝐭𝐞𝐬𝐭𝐞 𝐦𝐨𝐢;; ᴹᴵᴺˁᵁᴺᴳ [OS]

ｏｕｖｒｅ

Tu sais bien que je suis désolé.

J'aurais dû faire plus attention au trésor que j'avais entre les mains, tu as raison.

Tu as toujours eu raison, Jisung.

T'avais raison quand tu me conseillais tel ou tel goût de glace.
T'avais raison en disant que si je continuais, j'allais te perdre.

Je ne t'ai pas cru, mon ange, parce que je pensais que tu n'étais rien sans moi. J'ai reconnu chacun de mes tords, alors ne me dis pas que l'amour est mort.

Ouvre la porte, s'il te plaît, ouvre.

Ne me laisse pas tomber.

Combien de fois devrais-je sonner, pour que tu comprennes que je suis désolé ?

Je suis seul depuis qu'on s'est laissé, seul devant mes cauchemars, seul devant la porte de chez toi.

Et toi, Jisung, tu vis ta vie, comme si nous n'existions plus.
Je suis désolé, pardonne moi.

Ne m'abandonne pas.

Je dois revenir à la raison, tu ne m'aimes plus, parce que j'ai fauté.
Et tu as raison, pour changer.

J'aurais du t'écouter et te prendre au sérieux quand tu me disais que tu ne me laissais plus qu'une chance.

Et aujourd'hui je te vois par la fenêtre avec ce putain de gars, c'est plus moi, c'est lui.

Mais qu'est-ce qu'il a de plus que moi ?! Je voulais être là pour toi... Pourquoi tu m'as laissé ?

Je sais. J'ai toujours su, mais j'ai fais l'aveugle, et maintenant je regrette.

Je regrette de ne plus t'entendre chanter, de ne plus t'entendre rire, ou te voir sourire. Je ne sais plus comment tout ça a commencé.

Comment s'est-on détruit, Jisung ?
C'était parce que je n'arrêtais pas me foutre de toi. D'écraser tes sentiments comme j'écrase les dernières cigarettes du paquet.

C'est ça, qui a fait qu'on éclate.

Tu m'avais fais confiance, je t'ai sali. Je t'ai vu pleurer, casser les assiettes, t'enfermer et crier. Mais je suis sorti pour baiser cette fille, mauvaise au lit, en plus.

Ouvre, Jisung, je regrette tellement.
Ouvre la porte, ne me laisse pas dehors.

Je t'ai vu sourire depuis qu'on est petit, et aujourd'hui tu pleures, à cause de moi.

Alors déteste moi, mais pas trop non plus. Déteste moi, mais garde moi une place dans ton coeur, même la pire.

Je m'en veux.

Quand tu disais que tu ne pouvais pas rester avec quelqu'un comme moi, tu étais sérieux et je t'ai délaissé alors que je le savais.

Alors déteste moi, on sera deux.

Je suis sur ton palier depuis deux mois, et toi, t'as trouvé quelqu'un d'autre, quelqu'un qui te satisfait mieux que ce que je n'ai jamais pu faire.

Il ne s'appelle pas Minho, il n'est pas moi.

C'est ma place, Jisung.

C'est moi en toi, c'est moi sur toi, c'est moi avec toi, à côté de toi, c'est toujours moi Jisung.

Parce que tu es à moi, et parce que j'aurais dû être à toi.

Excuse moi, d'avoir été bête et d'avoir cassé ton cœur en mille morceaux.
Excuse moi de ne pas supporter de voir un autre recoller ce que j'ai brisé.

Ces marques dans ton cou, c'est pas les miennes, Jisung. Ce n'est plus les miennes, alors que c'était mon rôle, ma place.

Tu cries le nom d'un inconnu, presque tout les soirs. Tu oublies que c'était le mien que tu hurlais, avant.
Moi je n'oublie pas. Je ne veux pas oublier la mélodie de ta voix qui m'appelait.

Je veux être là, chez toi, avec toi, sur toi, en toi, pour toi, alors oublie et pardonne moi.

Déteste moi, on sera deux.

Ouvre, l'amour de ma vie.

Ouvre, toi que j'ai perdu si bêtement.

Ouvre, au lieu de l'embrasser.

Ouvre, je suis là.

Et si tu ouvre Jisung, déteste moi, on sera deux.

Minho, sur ton palier, pour la 61e fois.

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Œuvre liée : Comme toi;; minsung

TayC , Déteste Moi. « média »

14.06.21