Nique ta mère sur la Canebière,

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Et comme toujours, Minho se retrouvait chez Jisung. Une habitude qui ne changera jamais visiblement. Il était côte à côte le dos poser contre la tête de lit et ils parlaient, ils parlaient sans arrêt ne manquant jamais de sujet de conversation. De toute façon les deux étaient de vrais moulin à parole donc les blancs dans leur conversation n'existaient pas.

« — D'ailleurs, c'est normal que je ne vois jamais tes parents ? Se questionna le plus grand.

Depuis qu'il avait commencé à venir chez lui il n'y avait jamais ses parents. Jisung lui avait affirmé qu'il vivait bel et bien avec eux en lui montrant leur chambre mais pourtant, aucune traces d'eux.

— Voyage d'affaires, donc tu peux revenir même dans cinq mois ils seront toujours pas là...

— Sungie...

— Non mais t'inquiètes pas c'est rien, j'ai l'habitude maintenant, j'ai presque dix-neuf ans j'peux me gérer tout seul.

— Oui mais c'est pas la même chose, je sais que tu aimerais qu'ils soient là pour prendre soin de toi, j'me trompe ? Il essaya de capter son regard mais le plus jeune avait la tête baissée.

— Minho, j'te jure c'est rien, à force je-j'ai pris l'habitude.

Puis une larme roula sur le long de sa joue.

Bien évidemment que le plus vieux ne se trompait pas, et bien sûr qu'il aurait aimé avoir ses parents auprès de lui. Faire des trucs entre famille, aller manger au restaurant, aller au cinéma, même faire des courses de temps en temps avec son père. Tout ces trucs là il aurait aimé le faire mais il n'en avait jamais l'occasion ou plutôt, c'était ses parents qui le lui en donnait pas.

— Viens là. Minho ouvrit grand ses bras pour qu'il viennent s'y réfugier et c'est ce qu'il fit. Il pleurait à chaude larmes dans les bras de son aîné.

Ça faisait un moment que le sujet de ses parents n'était pas revenu sur le tapis, il voulait éviter de parler d'eux parce qu'il n'y avait rien à dire sur eux, comme ci c'était de parfait inconnu. Quand il voyait ses amis du lycée avec leurs parents il les jalousait si fort, pourquoi lui il n'avait pas le droit d'avoir des parents présents et aimants ? Cette question tournait dans sa tête sans arrêt depuis qu'il avait quinze ans et elle a arrêté depuis ses dix-sept ans, comprenant que c'était finalement une perte de temps et qu'ils n'allaient rien faire pour changer cela.

— Pourquoi tout est si compliqué hm ? Demande-t-il en calant sa tête contre son épaule, il entoura ses bras autour de sa nuque en lâchant quelques larmes supplémentaires.

— Jisung...

— J'ai toujours été seul, et j'ai l'impression que je vais le rester jusqu'à la fin de ma vie.

— Dit pas n'importe quoi ! Les autres, ils font décoration ? Jisung fut surpris par le ton plutôt énervé du brun, il ne savait pas pourquoi il se mettait en colère. Chan, Hyunjin, Shego, Felix.. Ils sont là pour toi comme toi tu l'es pour eux, tu n'es pas seul Jisung.

Il desserra son emprise sur le plus jeune puis posa délicatement ses mains sur ses joues avant d'ajouter :

— Les gars sont là, Shego est là tu n'as aucune raison de penser que tu es seul quand des personnes tel qu'eux sont présents dans ta vie. Je suis là moi aussi et sache que je le serais toujours même dans les pires moments, donc même si tes parents sont de pur connard, nous on est là. Comme une vraie famille. De toute façon, la porte de ma maison est grande ouverte et si c'est pas le cas t'as toujours le double, il vit Jisung décrocher un petit sourire alors il vit la un moyen de légèrement, le taquiner, aller mon p'tit Jiji il va sécher ses petites larmes hm ?

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