𝐄𝐋𝐋𝐄 𝐄́𝐓𝐀𝐈𝐓 𝐒𝐈 𝐁𝐄𝐋𝐋𝐄,
si souriante,
si enjouée.
Elle était son opposé,
lui qui avait déjà perdu goût à la vie.
yoongi×reader | romance
statut | terminée
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𝐋𝐄𝐒 𝐉𝐎𝐔𝐑𝐒 𝐒'𝐄́𝐂𝐎𝐔𝐋𝐄𝐍𝐓 𝐋𝐄𝐍𝐓𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓, chacun ressemblant aux autres. T/p a été déplacée dans un hôpital plus proche de son appartement, permettant à Yoongi de lui rendre visite le plus possible. C'est devenu sa nouvelle routine: tous les soirs après son travail, au lieu de se diriger vers son immeuble il prend la direction de l'hôpital pour voir sa bien-aimée. La jeune femme est hospitalisée depuis presque deux semaines à présent. Ne sachant vraiment que faire pour elle, les médecins attendent qu'elle reprenne suffisamment de forces avant de pouvoir la laisser partir. Ils l'aident aussi avec ses troubles alimentaires, l'aidant à manger un peu plus chaque jour. Le jeune homme voit à quel point sa petite amie est fatiguée de rester enfermée dans cet endroit, mais elle ne se plaint pas une seconde, gardant son habituel sourire taquin. Et, d'un côté, il lui est reconnaissant: cela lui permet d'apaiser son angoisse.
Les coups de vingt heures retentissent et comme toujours Yoongi bondit de sa chaise pour ranger ses affaires, sous les regards intrigués de ses collègues. Tous tentent de suivre les changements de comportement du noiraud sans jamais comprendre. Ce dernier se contente de prendre sa sacoche, la saison des manteaux étant à présent passée.
—Au revoir! il s'exclame avant de sortir, n'attendant pas de réponse.
En quelques minutes il est dehors, plongé dans la mer de visages vides. Le vent glacial a laissé place à une simple brise printanière qui détend les corps couverts de sueur. Yoongi rejette la tête en arrière, la brise caressant sa peau chaude, puis retrousse ses manches jusqu'à ses coudes avant de s'aventurer dans la masse d'être humains. Le trajet jusqu'au bâtiment médical est plus court que celui pour rentrer chez lui. Malgré les bouchons et la marée d'habitants il arrive devant l'hôpital après seulement une dizaine de minutes de marche. Un soupir s'échappe de ses lèvres et il passe une main dans ses cheveux avant d'entrer. La fraicheur de l'intérieur le frappe et ses épaules s'affaissent, son corps soulagé d'échapper à la vague de chaleur.
La femme à l'accueil lui lance à peine un coup d'œil, se contentant de faire un petit mouvement de tête en guise de salutation: après tout, il est devenu un habitué à force de venir tous les jours.
