Bismillah.
« Chaque jour que Dieu fait je me lève avec pleins de regret, j’ai fait souffrir ma mère que Dieu me pardonne »
Sur le chemin du retour je vois Djalil. Djalil ? Mais il est au bled. J’suis perdu. Impossible que Lass m’aurait menti, j’m’avance vers lui avec la rage de vaincre, il me regarde du coin de l’œil il ne me calcule même pas. Ça m’fout encore plus la rage. J’approche et BAM j’l’enchaine, j’arrive plus à m’arrêter. Salim il essayer d’nous séparer mais il y arrivait pas. J’étais comme possédé j’le lâchais plus.
Au fond d’moi j’me disais misquine tout ça. Mais dès que je repense à ce qu’ils ont fait j’ai encore plus la rage.
-Moi : ALORS COMME CA T’ES AU BLED P’TITE PUTE ! TU FUIS SALE CHIEN !
-Djalil : Tu vas voir j’ai pas fini...
Je ne le laisse même pas finir sa phrase et je retape encore plus fort. Que Dieu me pardonne. Sheitan m’a possédé et m’a fait faire des choses que je regrette maintenant...
Salim réussi enfin à nous séparer, enfin à me détacher de lui. J’sors un brolique j’étais paré à l’tué Cash. Mais j’me disais : Khalil soit pas con.
Au fond d’moi je souffre oui je souffre, mais vraiment. Tout va-mal depuis son départ. Papa tu me manque, ton soutien me manque. Ta présence tout simplement...
Il pissait le sang. Je le laisse et je rentre chez moi.
J’avais la rage, je rentre dans la chambre de ma mère comme tous les soirs, elle savait qu’y’avait quelque chose. Truc de ouf, elle me regarde. Toute ma haine c’est évaporé, ces petits yeux bleus m’ont calmé. Putain Yemma aucune ne me regarde comme tu le fais, je vois dans tes yeux que tu n’en peux plus, mais tu ne te plains pas. Yemma personne ne te remplacera, Yemma j’t’emmènerai au bout du monde...
-Yemma : Weldi il est tard là, t’était où ?
- Moi : Excuse-moi Yemma.
Je baisse la tête son regard m’intimide. Elle s’avance et elle me prend dans ses bras. Non, Yemma tu n’aurais pas dût faire ça. Yemma je suis sale, je suis mauvais, je suis tout le temps dans le hRam en ce moment, Yemma je t’aime mais je n’arrive pas à t’le dire. Yemma tu vaux plus que tout l’or du monde. Je la serre dans mes bras, je ne voulais plus la lâcher. Son parfum me rend fou.
- Moi : Yemma j’ai une surprise pour toi.
- Yemma : Oui ?
- Moi : J’t’envoi au bled, tu vas décompresser un peu. Ne t’inquiète pas pour Aniss et Sarah je veille sur eux.
- Yemma : Merci mon fils. Mais j’ai peur pour vous.
- Moi : T’inquiète pas, j’suis là ! Bon je vais dormir. Bonne nuit yemma.
- Yemma : D’accord, bonne nuit weldi.
Je me dirige vers ma chambre, j’ai le cœur léger, mon remède c’est ma mère. Pour vous aussi. Subhana'Allah elle sait quand tout vas mal. Elle est toujours là pour vous quoiqu’il arrive. Le paradis se trouve sous les pieds de nos mères. Pour la première fois depuis la mort de mon père je dors paisiblement. Papa tu me manque putain. Papa j’suis pas à la hauteur. Reviens ! Papa je te l’es jamais dit mais je t’aime...
Je me réveille le lendemain. Je déjeune sort et me dirige vers une agence de voyage, je prends les billets et rentre chez moi je lui tends :
- Yemma : C’est quoi ça ?
- Moi : C’est les billets, tu parts dans une semaine. & tien sa aussi. (Je lui sors des tunes) C’est pour les cadeaux et pour que tu te fasses plaisir. Refuse pas Yemma...
-Yemma : Merci mon fils.
Elle était heureuse sa se voyait. Elle avait un grand sourire. Le sourire qui fait rêver, le sourire qui m’intimide tellement, aucune femme ne me sourit comme ça. Yemma t’es la seul, je le dirai jamais assez...
Je ressors, j’capte Salim, il me dit que Djalil avait une jambe cassé.
Tant mieux, comme ça il réfléchira deux fois avant d’toucher ce qui m’appartient. Je sais vous devez vous dire vas-y c’gars il n’a pas d’cœur ou quoi, dites-vous bien que si vous seriez à ma place vous penseriez la même chose. Que dieu m’en sois témoin j’étais vraiment mal à ce moment-là et je n’ai pu contenir ma rage. J’encaisse, j’encaisse mais au bout d’un moment j’explose et c’est tomber sur lui...
Faites tourner la miffff !
