Ariana X Number Five

Chapitre 26 (Fin)

PDV CINQ :

Comment avaient-ils pu survivre ? J'avais fait explosé toute la commission.

J'étais allongé sur notre lit torse nu, un bras derrière la tête, les cheveux en bataille en train de regarder Huit dormir. Elle était si jolie quand elle dormait. Ma main partit caresser sa joue et elle se réveilla doucement.

- C'est le grand jour ?

- Eh oui ma belle...

Elle posa sa tête sur mon torse.

- Et si tu y restes ?

- Je me suis battu contre bien pire que ça.

- Et moi je t'aime. D'un amour inconditionnel. Me laisse pas.

- T'as oublié ma promesse ? Jamais je te laisserai.

Elle m'attrapa par la nuque et m'embrassa langoureusement.

- On y va ?

- On y va.

Elle me prit par la main et nous descendîmes voir notre famille. Huit semblait rongée par la peur alors je la tournai vers moi pour la prendre dans mes bras. Elle resserra ses petits mains derrière mon dos et posa sa tête sur mon épaule.

- J'ai peur Cinq.

- Moi aussi...

Nous décidâmes tous ensemble de faire des équipes. Je me retrouvai avec Klaus et Huit avec Vanya. J'attrapai celle ci par le bras avant qu'elle s'en aille à son poste en compagnie de ma femme.

- Vanya, je... prends soin d'elle s'il te plaît... elle m'inquiète en ce moment je sais pas ce que je ferais si...

- Du calme Cinq. Tu sais que je l'adore. Je vais bien m'occuper d'elle t'inquiètes pas.

- Merci.

Je me tournai maintenant vers ma femme qui me fixait déjà.

- Allez, viens par là.

Elle vint dans mes bras et je la serrai fortement contre moi avant d'embrasser son front.

- Prends soin de toi princesse.

- Toi aussi mon amour.

- Je t'aime. Fort. L'oublie pas.

- Je t'aime aussi Cinq Hargreeves.

Elle m'embrassa légèrement et me lâcha avant de suivre Vanya. Je soufflai un bon coup et me dirigeai vers Klaus qui me regardait bizarrement.

- Bah quoi ?

- Vous êtes troooooop mignons.

- La ferme.

Je lui assénai un coup derrière la tête et il mima une douleur insurmontable avant de me suivre sur le toit, qui était notre poste. Il nous suffirait de donner un signal si on voyait quelqu'un approcher.

Klaus s'assît en tailleur et sortit un donut à la fraise de sa poche. Je fronçai les sourcils.

- T'es sérieusement en train de manger là ?

- Ecoute, si on meurt aujourd'hui, je veux avoir les papilles gustatives d'un véritable cuisto.

- Donc t'as opté pour un donut gras acheté en supermarché ?

- Il vient du griddys !

- Je les ai toujours trouvé rassis.

- Rien n'est jamais à votre goût de vieille peau.

- Tu te tais vraiment jamais hein ?

- Eh Cinq c'est pas Diego là bas ?

Le fils de pute qui a violé l'amour de ma vie ? Je veux que cet enfoiré obtienne une mort lente et douloureuse pour ce qu'il a fait.