chapitre 16

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L'ambiance dans la villa est assez froide. Benício est silencieusement assis dans son canapé attendant patiemment ses clients. C'est vrai qu'il ressemble vraiment à Escobar comme ça. Ce me fait rire alors que l'ambiance est tendue au maximum.

Je rigole toute seule quand Antonio me regarde étrangement.

- Ne me dis pas que tu as lâché une caisse..  me lâche t'il très sérieux.

J'explose encore plus rire me tenant au mur en croisant les bras et je le regarde très sérieuse.

- Une énorme...
- Putin ! Mia ! Tu me dégoûte !
- Pauvre crétin évidemment que non. Les femmes ça ne pète pas ! Évidemment ! Dis-je en rigolant. Je rigole parce qu'il me fait rire dans cette position... c'est tout.
- Oh... Il est concentré. Rigole doucement Antonio.
- On dirait un vrai baron comme ça...
- Il en est un... Souffle Antonio. Je pense qu'il essaye de garder son calme surtout.

Soudain, je vois Tomas et Rafael débarquer accompagnés d'un homme en plus de Benício. Il rentre dans le salon pour venir dire quelques mots à Benício.

- Mia... Viens à côté de moi. Me souffle Benício.
- Je peux attendre dehors... Je comprendrais.
- Non non... Viens...

Je viens m'asseoir sur l'accoudoir de son fauteuil et il vient poser sa main sur ma taille.

- Tu ne dis rien... Si il te parle ne lui répond pas.
- Alors je sers à quoi ?
- À me calmer. Grogne t'il en entendant la porte d'entrée.

Le calmer ? Bon sang... Qu'est-ce qui nous attends. Quatres hommes très bronzés arrivent vers nous. Il sont habillés très subtilement et sentent le parfum de luxe à plein nez. Ils font très superficiels avec leurs ceintures de marque et leurs grosses montres en or.
Je déteste ça... Le cliché typique du latino avec la chemise à moitié ouvert.

- Aye ! Comó va !? Demande l'un d'entre eux.
- Bien... Et toi Stefan ? Lui demande Benício en exquisant un faut sourire.
- Je pourrais aller mieux et... Oh... Souffle t'il en me regardant. Je ne pensais pas rencontrer une divinité dans ma triste vie.

Je lui souris gracieusement et il s'approche de moi pour venir m'embrasser mais Benício se lève Brusquement en me tenant la main le coupant dans son élan lui faisant comprendre que je ne suis pas à approcher.

- en effet. Je te présente Ma femme, Mia. Lâche t'il sans hésité.

Quoi ? Mais... Je le regarde alors qu'il me tourne le dos et je suis assez surprise. Il l'a dit sans même me consulter. Sa femme ? Qu'est-ce qu'il lui prend.

- Tu as bon goût je dois dire... Lâche t'il en me regardant sans gêne.
- Tu n'es pas venue pour parler de mes goûts en matière de femme.
- Pourquoi pas. Peut-être sais tu où je peux en trouver une aussi bien monté ?

Je sens doucement Benício monter en pression et je pose doucement ma main sur sa nuque. Et il n'y a pas que Benício que sa enerve. Je vois Rafael prendre doucement sur lui essayant de cacher son énervement. Qu'est-ce qu'ils leurs arrivent tous à la fin...

- Tu es là pourquoi Stefan ?
- Tu sais pourquoi je suis là Benício ! Ça fait plusieurs fois que tu me dis que la livraison est bien arrivé à Cuba. Mais depuis pas de nouvelles ?
- Il y a eut un problème...

Je vois doucement Antonio poser le doigt sur son arme et je me rapproche de Benício.

- Benício... Tu sais que je n'aime pas les petits incidents... Grogne Stefan.

Je penche doucement ma bouche vers l'oreille de Benício.

- Laisse moi dire quelques chose...
- Mia. Non. Me chuchote t'il.
- Benício. J'ai une idée...
- Plutôt que de chuchoter, faites moi part de votre problème. Rigole Stefan.

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