10 roses.
10 femmes.
9 mortes.
Plus qu'une.
À la dernière rose le jeu prendra fin, encore faut-il qu'il ait la force de la lui offrir.
Ses lettres étaient toujours d'un soin irréprochable, l'écriture était belle, séduisante, et d'une simplicité parf...
La jolie jeune femme fut alors exaspérée par la réplique de ce fameux film, et ne prit même pas la peine de faire semblant de rire.
— T'es nul. Tu me désespères beaucoup, lâcha t'elle d'une intonation faussement méprisante que le Jeon avait su entendre. Je sors te la rendre, c'est une meilleure option.
Et après cette légère taquinerie, elle mit fin à l'appelle pour descendre au rez-de-chaussée sans oublier d'attraper la veste de costume.
À son grand soulagement, elle ne croisa pas son père durant son trajet jusqu'à l'entrée de sa villa et n'eut donc pas à justifier cette sortie.
La fille Kim ouvrit donc la porte d'entrée. La soirée était plutôt agréable en ce mois de juillet; C'était la brise qui s'amusait à rafraîchir l'air, tandis que les grands lampadaires lançaient leur lumière blanche comme si la lune ne suffisait plus.
Adossé contre le capos de sa jolie mercedes, Jeon Jungkook déposa sa paire de yeux sur Kim Jae et la regarda s'approcher de lui.
Il la trouva vraiment jolie, avec ses mèches brunes aussi courtes que les siennes, ses prunelles entourées de longs cils noirs, son petit nez fin, et ses lèvres dessinées avec soin. Et c'était un tel paradoxe, les lignes de son visage si innocentes lorsqu'on connaissait la jeune femme et son caractère. Et puis il adorait l'agacer, jouer avec ses nerfs était son tout nouveau passe temps de prédilection.
Néanmoins il devait être prudent, il ne devait pas s'attacher.
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— Hé ho! l'interpela t'elle en serrant la veste entre ses doigts.
Le jeune homme ne s'en était certainement pas rendu compte, mais cela faisait quelques instants qu'il n'avait pas détaché son regard d'elle. Et puis soudain il se sentit irrité d'avoir laissé son attention se négliger, ce n'était pas dans ses habitudes.
Sans un mot, il saisit sa veste des mains de la brune. Il ne la regardait plus.
Les mains à présent libres, elle tortillait les doigts, légèrement angoissée par ce qu'elle s'apprêtait à dire. Le courage, elle devait l'attraper, s'imprégner de lui pour espérer présenter ses excuses.
— Jungkook, je voulais... Te demander pardon pour hier soir.
À l'entente de ces mots, le brun releva le regard, bien surpris par cet aveux. Il l'observa simplement, et rien ne sortie de ses lèvres pour cet instant. Elle continua alors :
