- Je suis pas ton Fucking Chaton ! - (TodoBaku)

Épilogue

Shoto

Katsuki m'avait emmené en ville, malgré la chaleur il tenait à ce qu'on aille prendre l'air. Le travail avait repris de plus belle, et Katsuki allait partir pour les État Unis dans peu de temps. Ceci me met le moral à zéro, je l'avoue. Il avait réussi à combler un vide, à faire de moi cet homme rayonnant.

Pour ne pas gâcher nos dernières semaines ensemble, nous avions participé à beaucoup de soirée nocturne. Mais aussi de balade.

— Tu veux finir le mien ? C'est trop sucré.

Son visage tendu me fit rire, Katsuki était en overdose de sucre. Il n'avait pas l'habitude de manger des mochis... Sans hésiter je récupère ce qu'il me tend et le mange en une bouchée.

— Ce soir on a un évènement tu te sens près ?

Je réfléchis un moment, pas sur de ce que j'allais répondre.

— Oui. On y reste pas longtemps de toute façon ?

— Histoire de dire bonjour. Par contre on ne doit pas s'en aller en même temps sinon on va avoir le droit au soupçon.

Il me toise du regard, bien-sûr que je lui ai fais comprendre d'un coup d'œil qu'on avait été cramé depuis belle lurette. Mais sa main se glissa dans la mienne, sans crier gare je fus tiré de toute force vers sa voiture. Katsuki était impatient, et ceci je l'avais ressenti depuis le début de la sortie.

— Qu'est-ce que tu as en tête ?

— C'est l'heure.

— L'heure ? L'heure de tes envies salace ?

Il claqua sa main sur ma cuisse, ce qui me fit crier de surprise.

— Shoto je t'ai perverti, sache que j'en suis fier.

— L'heure de quoi ?

Nous prenons finalement la route, sans réponse, nous avons pris l'autoroute pendant plus minutes, jusqu'à ce que Katsuki termine son trajet dans un lieu isolé. Nous nous sommes garé à l'arrache. Et je me suis retrouvé devant une grande maison faite de pierre.

— Katsuki je n'aime pas les surprises.

— Aller viens.

Finalement je dû entrée dans cette demeure. Nous faisions la rencontre d'une dame âgés, que Katsuki aida tout le long. Mais qui était cette femme ?

Je ne pu me questionner plus longtemps, je faisais face à grand jardin. Rempli de boule de poils, des plus colorés au plus unies. Du plus petit au plus grand.

— Katsuki. T'es vraiment une fouine.

— Un peu de compagnie quand je serai partie. Quoi de mieux. Me fait pas la morale et choisi ton fils.

Il me disait ceci avec tellement de fierté, que mon sourire ne put que s'agrandir.

— Notre fils ?

La vielle dame nous observa un long moment, Katsuki se rapprocha de moi.

— Oui. Aller dépêche. La vielle est peut-être sourde mais pas patiente.

Mon rire retentit sur de longues distance, il y avait un éco surprenant !

Et le destin nous amena ce qui dans notre futur aura la renommée de «fiston». Un chaton marron, au museau décoloré qui avait bondit sur la cheville de Katsuki. J'en voulais un tenace. Et j'avais trouver la perle rare.