L'appartement d'en face.

Jour 5

Nouvelle partie disponible ! Je me rends compte en ayant repris l'écriture, que mon exigence à monté d'un cran. Je me suis résignée à poster cette partie même si elle ne corresponds à mes attentes. J'espère que celle-ci vous plaira néanmoins ! (Up date : devinez qui s'est qui a publié une partie hier et qui vient de se rendre compte qu'elle était dans les brouillons ? 🤡)

A vos marques ? Prêt ? Lisez !

Le réveil sonna.

3h.

Peinant à ouvrir les yeux, jessayais tant bien que mal de me reconnecter à ce monde. Posant mon regard sur le boîtier électrique, je fronça les sourcils. Fulminant dans mon oreiller, je navais pas mis mon réveil à la bonne heure. Ces deux crétins avaient privatisé mon esprit avec leur chamailleries de la veille. Lenvie de boire un verre deau apparut soudainement. Ce qui était quelque chose de plutôt rare vu que jaimais bien boire à des heures précises. Vous nêtes pas les premiers à vous moquez de mes étranges habitudes. Mais que voulez-vous ? Je nai jamais été adepte du conformisme sociétal. Tel un aventurier naviguant en solitaire dans les océans de lecture qui soffrait à moi. Il est vrai, mais ça vous vous en doutiez, que je préférais la compagnie des livres à celle des hommes.

Cest ainsi que dun pas nonchalant, je pris chemin, en direction de la cuisine. A cette heure-ci de la nuit, le calme régnait en maître. Seul, le bruit de mes pas venait troubler ce lourd silence. Rapidement je me servit un verre deau glacée. Était-ce le froid du liquide ou un manque de sommeil ?  Mais une envie irrésistible se fit sentir en moi. Je vous vois venir, ce nétait pas ce genre denvie. Rappelez-vous, je suis un être singulier, qui boit à des heures précises. Je nirai pas jusquà dire que je suis asexué, disons simplement que les femmes que jai rencontré jusquà présent, nétaient pas aussi désirantes quelles souhaitaient lêtre. Mais là nest pas le sujet, refermons cette parenthèse. Où en étais-je déjà ? Ah oui, lenvie dans la cuisine !

Des frissons me parcoururent entièrement dès linstant que lidée traversa mon esprit. Comme si mon corps et mon esprit avaient décidé de se connecter, je métais mis en marche. Mon cur tambourinait dans ma poitrine, des perles de sueurs coulaient sur mes tempes et ma bouche était devenue pâteuse. Je pris le dernier tournant qui allait percer ce mystère, pour moi, comme pour vous. Les pieds bien ancrés sur le sol du salon, je posais délicatement mon regard sur cette fenêtre, qui donnait sur lappartement den face. Là, immobile en plein milieu de la pièce dans la même situation que moi. La jeune femme était de nouveau présente. Cette fois, de face. Je scrutais son visage dans le moindre détail. Mesurant à l'il, la longueur de ses longs cheveux noirs, et de ses jambes. Observant le contour de son visage illuminé par la lumière de lextérieur, la pâleur de sa peau qui me semblait si douce, ses lèvres légèrement pulpeuses, ce nez qui lui donnait un ensemble si symétrique. Et des yeux.. Ses yeux étaient la partie que je préférais chez elle, dun bleu si transparent que cela dépassait lentendement. Son regard était si perçant, que javais limpression davoir la poitrine transpercée. Mais une chose nallait pas dans ce décor. Dans un premier temps, lexpression de son visage. Elle semblait si triste, le regard perdu, sûrement noyé dans ses pensées. Là nétait pas le plus étrange, laissez moi vous montrer.

Souhaitant capturer cette scène à la limite du surréalisme, je métais permis de la prendre en photo. Au-delà de sa beauté surnaturelle, cétait la première fois que je voyais cette espèce vivante. Le résultat scientifique dune fécondation entre un papillon et une luciole ? Pourquoi pas, les inventions humaines dépassent toujours lentendement. Mais ne devraient-ils pas rester dans un laboratoire ? Par mesure de sécurité ? Et que faisaient-ils autour delle ?

Je ne pouvais une nouvelle fois mempêcher de détourner le regard, admirant cette scène surréaliste.

En rassemblant le peu délément que javais sur elle, je pouvais en déduire que cette jeune femme venait uniquement les soirs dans cet appartement, que quelque chose la préoccupais car je lisais sur son visage comme un livre ouvert et quelle avait une aura indescriptible. Qui était cette fille remplie de secret ?  Je me devais de le savoir. Je me sentais tel le protagoniste principal dun roman daventure qui se devait dexplorer les profondeurs de lobscurité présente devant lui.