Sherlock regardait le chauffeur, intrigué : -Comment avez-vous fait… pour tuer ces gens ?
-Je ne les ai pas tué M. Holmes, je leur ai juste parlé et ils se sont suicidés
-Comment est-ce possible ?
-Venez avec moi, et vous comprendrez- dit le chauffeur en regardant Sherlock
-Vous êtes venu devant chez moi, il y a des policiers chez moi actuellement je pourrais les appeler et vous faire arrêter pourquoi pensez vous que je vous suivrais ?
- Parce-que vous êtes curieux, vous voulez savoir comment j’ai fait alors vous allez rentrer dans ce taxi, vous le savez tout aussi bien que moi pourquoi ne pas écourter et y aller de suite M. Holmes ?
Sherlock fixa le chauffeur un instant avant de s’avancer et de rentrer dans le taxi, le chauffeur esquissa un sourire puis démarra. Pendant ce temps à l’appartement John finit par remarquer l’absence de Sherlock.
-Où est passé Sherlock ? –dit-il en regardant tout autour de lui, Lestrade haussa les épaules-MME HUDSON ?
-Oui-répondit-elle en arrivant
-Vous avez vu Sherlock ?
-Oui, il est sorti il y a une dizaine de minutes
-Il nous a encore abandonné- soupira Lestrade, résigné il fit sortir tout le monde de l’appartement et parti.
John resta seul, attendant que la recherche du GPS donne quelque chose. Il s’inquiétait et se faisait toute sorte de scénarios de où Sherlock pouvait être et dans quel état. Il imaginait le pire et finit par vraiment avoir peur. Sherlock avait beau être quelqu’un de très agaçant c’était un génie. Et John tenait à lui. Avant qu’il ne se décide de partir à la recherche de Sherlock, la recherche finit par donner quelque chose. Le point s’était arrêté à un hôpital. John sortit en trombe de l’appartement et prit un taxi. Sherlock et le chauffeur de taxi s’était arrêté et installé dans une salle de l’hôpital.
-Alors comment avez-vous fait pour pousser ces gens au suicide ? Parce que jusque là vous m’avez parlé ce n’est pas pour autant que j’ai envie de me suicider
-Oh c’est très simple, je sens que vous allez adorer ce que je vais vous dire- tout en parlant le tueur sorti un pistolet et 2 flacons contenant chacun une gélule
-Vous leur avez proposé un jeu- déduisit Sherlock très rapidement
-Tout à fait, alors maintenant je vais vous proposez le même jeu. Une de ces pilules est empoisonnée, l’autre est inoffensive. Vous devez choisir une des pilules, et moi je prends l’autre- il avança un des flacons vers Sherlock- d’après vous, c’est la bonne ou la mauvaise pilule que je viens de vous tendre, à vous de choisir.
Sherlock le regarda : -Comment vous en êtes arrivé là ?
-Jouez Mr. Holmes
-Oh mais je joue. C’est à mon tour. Vous avez une trace de rasage sur le côté droit de votre joue, personne vous ne la fait remarquer, vous êtes donc seul. Dans le taxi il y a une photo de vos enfants, cadre neuf, vous avez rogné la présence de la mère, je présume donc qu’elle est décédée. Vous ne les voyez pas beaucoup n’est-ce pas ? Père absent. Vous les aimez et vous souffrez de ne pas les voir. Hm de plus vos vêtement ont été lavé il y a 3 jours à peu près mais doivent dater de… 5 ans. Vous sauvez les apparences sans penser à l’avenir ce qui m’amène à cette conclusion : vous êtes malade, incurable, il vous reste peu de temps.
-Anévrisme, je peux m’écrouler à tout moment. Votre réputation ne ment pas, vous êtes un vrai génie. Maintenant choisissez une gélule Mr. Holmes
