Pensée Noire 12

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04/08/21

04/08/21

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Je te déteste tellement...

Ferme-la et laisse mon corps et mon âme se reposer. Je t'en supplie, ferme ta gueule pour une fois, putain.

Je te déteste. Tu sais que tu ne me facilite pas la tâche, hein ?

Tellement morte, tellement invivable. Tu sais que t'es insupportable ?

Frêne s'il-te-plaît, tu me ralentis... Tu m'oprresses, à chaque mot, à chaque parole muette que tu diffuses dans mon être.

J'espère de tout mon cœur que tu crèveras vite. Non, sans douleur, car ça fait déjà assez mal comme ça.

J'espère ne plus jamais t'entendre, hélas, t'es dans ma tête...

Malheureusement, je ne peux pas souhaiter   qu'on te brise, comme tu le fais avec moi, tu le fais très bien toi-même.

Arrête de fonctionner s'il-te-plaît, tu épuises mes batteries. T'es tellement casse-pieds. J'aimerais dire, parfois mais c'est tout le temps.

Je n'espère pas quelqu'un pour t'effacer de tous tes décombres, car personne ne peut te comprendre. T'as toujours été la goutte huile, la goutte de trop dans mon océan au point où tu fais dégouline mes larmes. Et moi ? Moi, qu'es-je fais pour te rendre si bavarde ? Je n'arrive pas à te comprendre moi-même. À te faire souffrir pour un rien, pour un tout, pour un petit détail. C'est fou comme tu me rends folle.

Un somnifère pour te faire taire maintenant, ou plusieurs pour te clouer le bec à perpécuté.

J'aime bien quand t'as mal, quand tu souffres, parce que quelque part, tu ne mérite que ça ! Connasse !

C'est dommage, tu meurs, je meurs. Tu m'entraîne partout, et toujours, dans ton enfer.

T'es intenable quand tu te la joue dure, pourtant t'es tellement rafistoler que tous mots t'écorche. C'est pour ça que tu me martyrises autant. Et moi, je te laisse faire comme toujours, avaleant tes paroles comme des vérités absolues. Tu as peut-être raison, je ne suis que ça... J'ai toujours été mal et le mal.

Pardonne-moi d'avoir pleuré pour toi, d'avoir encore une fois trébucher au point de vomir tous ces mots en silence et en larme. Mais, c'est vrai, je te déteste vraiment, réellement et de tout mon être. Personne ne pourras m'empêcher de le faire, car t'es moi, et je suis toi. Alors aimons-nous jusqu'à ce que l'enfer nous appel.

Avec un peu de malchance, tu mourras. Avec un peu de chance, sans souffrance.

Merci, tu peux déguerpir. Je n'ai plus besoin de toi pour réfléchir, même si j'avoue, tu me tiens mieux compagnie que tout être au monde. À bientôt, Pensée, et n'oublie pas : j'aime te détester.

Cordialement,
Je te déteste,
Beaucoup,
Abondamment,
Très fort,
Intensément.

Signé : celle qui te souhaite la mort...

M.

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