Cccc chapitre 5 Carlena

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Tout avait commencé dans l'ascenseur, Carmen ne pouvant plus tenir ses mains à l'écart d'Elena plus longtemps. La chemise de la russe était bien trop ajustée pour le bien de ses hormones, légèrement transparente. La brune avait plaqué sa compagne à la paroie de l'ascenseur, l'embrassant passionnément, Elena qui avait repéré la caméra de l'ascenseur ne pu s'empêcher de rire, refreinant les ardeurs de sa compagne jusqu'à leur arriver dans la chambre.

À peine la porte passée que Carmen commençait déjà à déboutonner la chemise d'Elena, trop lentement à son goût visiblement à la vue du grognement de frustration qui passa ses lèvres.

- Doucement, on a toute la nuit...

La brune ne ralentit pas pour autant, retirant les deux derniers avant de jeter la chemise sur le sol.

- Je meurs d'envie de toi depuis que tu m'as embrassé ici, et tu n'imagines même pas ce que te voir charmer ma famille et t'occuper des enfants fait à mes hormones...

Elena ne pu retenir un sourire de fierté tout en retirant la robe de sa femme, dévoilant les courbes qu'elle connaissait maintenant sur le bout des lèvres sans jamais s'en lasser. Le manque de soutien-gorge de la femme l'avait taquiner toute la journée, elle en profita pour glisser sa main sur les seins de sa compagne, lui arrachant un soupir bruyant. Carmen retira la boucle de ceinture mais peina un peu trop dans la précipitation, râlant de nouveau.

- Roh! Déshabille-toi au lieu de te moquer...

Elle partie s'asseoir sur le lit, se débarrassant du dernier vêtement qu'il lui restait, se retrouvant nue sur les draps blancs de satin. Elena poussa un soupir en voyant le tableau magnifique qui se dressait face à elle. Elle rejoignit son amante qui vint immédiatement coller sa peau brûlante à la sienne, les faisant toutes deux frissonner au contact. Carmen prit les devant en glissant sa langue à la rencontre de celle qu'elle désirait, se glissant sur le corps de la femme. Elena la laissa prendre le contrôle, posant ses mains sur les hanches de celle qui la chevauchait. En sentant l'humidité de la femme contre son bas ventre la russe eût un large sourire surpris qui lui déchira le visage.

- À ce point ?

Carmen attrapa le visage de sa petite amie entre ses mains, retirant la trace de rouge à lèvres qu'elle lui avait faite.

- Juste fais moi l'amour, s'il te plaît, je n'en peux plus, j'ai besoin de toi Elena.

Moscovitch inversa leur position d'un coup de hanche, arrachant un gémissement à sa compagne au passage. La femme s'agrippant fermement à ses hanches se mit à les faire bouger contre la cuisse de l'agent, se fondant dans un étreinte fusionnelle, leurs lèvres fusionnairent pour ne plus se lâcher malgré le respiration saccadée et les gémissements qui s'échappaient des deux femmes. La portoricaine était déjà tremblante sous les mouvements de la cuisse de sa femme qui ne s'arrêtait plus malgré les ongles de sa future épouse parcourant son échine. Déchirant des sillons rougeâtre contre son dos s'ajoutant aux anciennes cicatrices blanchit par les années passées, la douleur ne fit pas broncher l'ancienne soldate sentant le corps de la portoricaine emprunt de léger mouvement involontaire signe de l'orgasme qui allait bientôt la terrasser. Les soupirs étouffés qui s'échappaient d'entre leur lèvres cessèrent un moment, remplacer par un gémissement guttural lorsque le corps entier de la femme se contracta, imprimant ses ongles dans les omoplates d'Elena. Une fois l'emprise relâché, la russe laissa ses lèvres parcourir le corps de sa bien-aimée, sa langue se mêlant au jeu à certain endroit, traçant des sillages humides le long de la poitrine de sa belle. Les mains de la portoricaine s'entremêlerent dans les boucles ébènes, la tirant légèrement vers le bas invitant son amante à continuer sa descente.

Les lèvres d'Elena trouvèrent rapidement leur chemin jusqu'à l'entrejambe de l'avocate, glissant ses doigts en elle, arrachant un nouveau gémissement plus fort que les précédents. Lorsqu'elle vint ajouter sa langue la prise de la brune se referma brutalement sur ses cheveux. Ses hanches ne cessaient de se mouvoir cherchant un soulagement que la russe n'était pas prête à lui accorder, sentant une nouvelle vague de chaleur s'échouer contre ses lèvres. Les doigts de la femme allongée entre les cuisses de la portoricaine commencèrent un mouvement de va et vient doux, se courbant à certain moment, les haletement de sa petite amie et l'expression de plaisir sur son visage firent sourire l'ancienne soldate, augmentant le rythme. Après une vingtaine de minutes l'air commençait à manquer pour la portoricaine, peinant à reprendre sa respiration entre les gémissements et les haletements que lui procurait sa compagne. Ce fut le cas jusqu'à ce l'agent ne cede au supplique de Carmen.

- Oh mon dieu je t'en pris, cesse de me torturer, je ne peux plus.

- Peut- être si tu demandes gentillement, se moqua la femme entre ses cuisses.

- S'il te plaît Elena, je t'en pris...

- Qu'est ce que tu veux?

- Je veux que tu me fasses jouir, s'il te plaît, serre-toi de ta langue correctement, cesse tes questions.

- À vos ordres princesse...

Et tout aussi simplement l'ancienne soldate retourna à la tâche, accélérant le rythme se concentrant sur les mouvements de sa langue et de sa main pour que quelques minutes à peine plus tard sa future épouse ne termine en gémissant son nom, tremblant sous ses lèvres.

Elena remonta la corps de sa compagne, se glissant à ses côtés, l'entourant de ses bras tandis qu'elle reprenait son souffle avec difficulté.

- Tu veux que je continue? Lança la russe en glissant sa main sur le bas de son ventre.

Sa main fut rapidement attrapée et embrassée par Carmen qui n'était visiblement pas prête pour un troisième orgasme d'affilé. Elle se réfugia dans les bras de son amante, il devait être trois heure tout au plus, les longues boucles d'Elena s'étaient emmêlées sous les doigts de Carmen qui ronronnait presque de plaisir à l'oreille de sa femme, ne parvenant pas à redescendre de cet état d'extase.

- Je t'aime...

- Ce sont tes hormones qui te font dire ça... se moqua l'agent.

- Peut-être mais je t'aimerais toujours lorsque ce sera retombé alors laisse moi apprécier ce moment...

Moscovitch vint caresser la peau ambrée du bout des doigts, glissant sur le ventre de la femme, sur ses hanche, son dos, le creux de ses reins, prolongeant cet état de transe. Elle tira la femme complètement sur son corps afin de profiter de la sensation de ce poids réconfortant sur sa poitrine, le corps de sa femme presser contre le sien, frissonnant sous ses caresses. Lorsque les oiseaux se mirent à chanter les deux femmes étaient toujours pressées l'une contre l'autre, toujours nues, ayant délaisser le sexe pour les mots d'amour et les caresses depuis plus d'une heure et demi, la russe trouvant que le goût des lèvres de la femme sur elle et le parfum de ses étreintes avait de plus en plus un sentiment d'éternité...

À corps perduWhere stories live. Discover now