La mort ou toi (Zosan).

Insupportable et pourtant

C'est ridicule.
Je suis ridicule.
Non mieux, pathétique.
Je dois avoir l'air tellement pathétique..
Avec ce malheureux flingue dans la main gauche...
Je ne sais même pas pourquoi.
Je n'ai juste plus envie.
Plus envie de vivre.
C'est soudain comme sentiments.
Pourtant ça fait quelques jours, quelques semaines, peut-être un mois que je n'ai plus envie de rien.
Plus envie de cuisiner, plus envie d'aimer, plus envie de voir personne.
Et je ne sais même pas pourquoi.
Mais c'est trop dur.
Ma décision est prise ; c'est ce soir sur le sunny que prend fin la vie d'un cuisinier pervert et agile des jambes.
Je ne manquerai à personnes.
J'ai bientôt une demi heure de retard pour le dîner, et plusieur fois j'ai entendu Luffy crier famine.
Ma main tremble sur l'arme.
Je la porte à mon visage, la scrute.
Un coups sur la gâchette et tout est fini.
Alors que je glisse le bout de l'arme dans ma gorge, je me pose une nouvelle fois la question.
Pourquoi cette soudaine haine ?
Pourquoi cette soudaine colère, cette rage, cette tristesse ?
Alors que je ferme les yeux, j'entend trois coups à la porte de ma chambre et une voix grave raisonne.
Le marimo.
Je... Tout est clair maintenant ! Beaucoup trop clair !
C'est de sa faute !
Mais attend...
Pourquoi c'est de sa faute ?
Oui il est insupportable, mais cela fait longtemps alors pourquoi maintenant ?
Je.. Oh non ne me dites pas que...
Cela fait un mois que notre équipage a quitté les côtes d'une petite île un peu perdu ou le sabreur avait retrouvé une amie de longue date.
Et quant il était revenu, il était... Rayonnant.
Rayonnant de bonheur, de joie, et il arborait un sourit magnifique.
Sourire que je n'ai réussi qu'à effacer à chaques fois.
Et je ne sais pas pourquoi, ça me rend fou.
C'est de pire en pire ma parole.
Je l'entend ouvrir la porte et pénétrer dans la pièce lentement - je suis dos a lui.
- Hey, EroCook, tu... Cook ?!
Cette voix grave, suave, vibrante...
Tellement irremplaçable.
Tellement parfaite.
Tout est clair maintenant.
Les sentiments refonds surface et frappe comme une lame tranchante.
Et j'ai honte.
Cet espèce d'imbécile...!
Une larme dévale ma joue alors que j'enfonce le pistolet un peu plus loin encore au fond de ma trachée.
- Qu'est ce que tu fous ?! T'es pas possible ! Arrête ça t'es ridicule !
Alors, je ne retiens plus mes pleurs et je m'écroule, les genoux au sol, sanglotant avec force, presque en criant, toujours au bord de la mort.
Alors, je sens deux bras m'encercler et me serrer très forts alors qu'une main retire l'arme d'entre mes lèvres et l'envoi valser plus loin sur le sol.
Alors, mes bras se resserrent aussi dans le dos de Zoro, mais doigts crispés s'accrochent à son t-shirt, manquant de le déchirer.
Je sens le nez du sabreur dans mes cheveux, alors que le mien vient se nicher dans le creux entre son épaule et son coup, que je trempe de mes larmes salés.
Mon dos est secoué de sanglots alors que je renifle entre deux pleurs, mon coeur battant beaucoup plus vite que la normale.
Il est là, il m'enlace.
Et j'adore ça.
C'est énorme que jamais au par avant je ne me sois rendu compte de cette passion amoureuse que je possède envers lui.
J'aime tout chez lui.
Ses cheveux, d'étrange couleur, son doux et sentent bon.
Son torse bien dessiné, peau caramel et chaude, douce aussi.
Son odeur, propre a lui, un mélange d'agrume et d'eau salé.
Et ses yeux, ô ses yeux.
Ses deux orbes émeraude qui me fixent avec passion parfois.
Mais tout ça... C'est trop loin... Tellement loin...
Alors que j'ai réussi a me calmer un peu, les pleurs recommencent, incontrôlés, puissants, vocaux et stridents.
Je peu sentir son incompréhension.
- Eh, Sanji, parle nous. Parle moi.
"Sanji". Il m'a appelé par mon prénom.
Mes mains glissent de son dos et retombent mollement sur le sol, comme un pantin désarticulé.
- Je.. Je suis... Pathétique.. Je.. J'ai....
Je n'arrive même pas a créer une phrase correcte, entrecoupée par les sanglots.
- Sanji, dis moi, j'ai pas l'intention de te laisser dans cet état.
Il s'éloigne de moi, ses mains passe sur mes épaules et il me fixe droit dans les yeux.
Les yeux, nom de Dieu.
Alors, je bascule la tête en arrière, secoué par un rire amère.
-Si tu savais... J'aurai du m'en rendre compte beaucoup plus tôt !.. Ah ah ah... Ridicule...
- Il n'y a rien de ridicule pour te mettre dans un état pareil. Dis moi. Parle moi. Libère toi.
Ses douces mais robustes mains chaudes passent maintenant sur mes joues et me forcent a le regarder.
Mes yeux son rouges et gonflés par les larmes mais ils sont secs a présent.
Jamais je n'oserai lui dire.
Deux larmes s'échappent silencieusement.
Mais je sens ses doigts caresser mes joues et décoller mes cheveux mouillés sur mon front.
C'est tellement agréable.
Alors, je ne me contrôle plus, et la phrase sort naturellement de ma bouche.
- Je... Je crois que je t'aime, Zoro...
J'ai les yeux clots, et je ne veux pas les ouvrir, j'ai trop peur.
J'appréhende sa réaction.
Va t-il me frapper ? Crier ?
Je tiens mes paupière fortement fermées, quand je sens son souffle près de moi.
Et cette douce sensation chaude sur mes lèvres.
C'est un peu humide, mais ce n'est qu'une simple pression entre nos lèvres.
Nom de Dieu qu'est ce que c'est bon.
J'ouvre les yeux quand il s'éloigne et fixe les siens.
Son regard pétille.
Probablement autant que le mien.
- je t'aime aussi, EroCook.
Alors, je pleur encore, mais plus pour les mêmes raisons : je me remet à pleurer et me jette a son coup, je reprennent possession de ses lèvres, presque en riant, tandis que je le sens sourire lui aussi.

Voilà voilà !^^ un petit OS ZoSan, j'espère qu'il vous a plu ! Il est spécialement écrit pour mon ami clemsimon8 ! N'esiter pas a laisser des commentaire et a aller voir mon autre fanfic sur Sherlock Holmes ! Encore désolé pour les fautes, Tchao tout le monde !;)