𓆫 𝐄́𝐓𝐎𝐈𝐋𝐄

X

Des mois étaient passés, depuis leur arrivée à Mondstadt, cette cité plaisait énormément à Xiao, qui avait voulu rester.

Les deux compagnons de voyage, ou plutôt anciens compagnons s'étaient grandement rapprochés. Les amis de Venti se posaient parfois quelques questions, auxquelles ce dernier répondait "On est dans la nation de la liberté !' joyeusement.

Ce soir, il n'y avait pas grand monde en ville, et à la place d'aller à la taverne comme à leur habitude, l'archon proposa autre chose.

« - Ça te dirait, d'aller là dessus ? Demanda Venti en pointant du doigt la statue de Barbatos.

- Oui. Accroche toi à mon bras.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Grâce au pouvoir de Xiao, ils furent téléportés sur les mains de l'immense statue. Ils étaient deux, à trente mètres au dessus du sol. Le bonheur les réunissait.

- Ça m'impressionnera toujours ! À l'époque, je venais toujours ici. Je pouvais surveiller la cité que j'avais fondé, qui n'a maintenant plus besoin de moi.

- Tu sais, ils ont encore tous besoin de toi. Et je suis le premier. Confie l'adepte.

- Oh, vraiment ?

- Tant que je suis avec toi, je suis heureux. »

Venti embrassa le cou de son amant, dans la nuit blanche.
La lune accompagnait leur amour, tandis que le dieu se plaçait au dessus de Xiao, sur le dos.

Ce dernier s'accrocha à Venti tout en l'embrassant.

« - Xiao.. Tu es entreprenant aujourd'hui. »

C'est sans un mot de plus qu'il commença à chatouiller le concerné, sur les cotes.

L'adepte voulait garder son petit rictus pour lui, ce qui lui déforma le visage. Après une minute de chatouilles, il ne put s'empêcher d'exploser de rire.

Ce geste surpris Venti.

« - Je t'ai fais rire ! Mon dieu, par Barbatos !

- Tu n'es pas drôle, Venti. Avoua Xiao, qui avait les larmes aux yeux à cause de son rire.

- Tu oses me dire ça, toi, Xiao qui ne rit jamais ?

- Sérieusement, Venti, je t'aime. Sorti l'adepte, son regard posé sur celui en face de lui.

- Tu m'aimes vraiment ? Ce que je veux dire, c'est que tu sais ce que c'est, être amoureux ?

- Je t'ai attendu pour le trouver. »