partie 22

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Vengeance















Dans la peau d'Hassan :

__Allô ! Bonjour, c'est le lycée privée kangah de bassam? Pourrais-je parler au fondateur.... De la part de monsieur Hassan kanté,s'il vous plaît.
__Un instant, répondit la voix à l'autre bout du combiné.
__Allô... Bonjour monsieur kanté. Mes respects,monsieur kanté,c'est monsieur kangah à l'appareil. Comment allez-vous, monsieur kanté ?
__Ça va...ça va très bien, monsieur kangah.
__De quoi s'agit-il ?
__Oh rien ...juste un simple bonjour. Disons qu'il se trouve que je suis l'actionnaire majoritaire de la banque qui vous a consenti un prêt important pour le financement de votre lycée, malheureusement les autres actionnaires s'impatientent....
__OH monsieur kanté, c'est-à-dire que la situation est très délicate en ce moment.... Enfin s'il y a quelque chose que je peux faire dans l'immédiat pour que l'on puisse s'arranger, monsieur kanté....
__Eh bien ! Je ne vais pas passer par quatre chemins : Vous avez un jeune enseignant nommé Ismaël sanogo, débrouillez vous comme vous voulez, mais mais je veux que dès ce jour ,qu'il ne fasse plus partie de vos effectifs. Ai-je été assez clair ?
__Oui monsieur kanté.....

Je raccroche le téléphone, satisfait. Assis confortablement dans l'imposant fauteuil en cuire de mon bureau, je rumine mes plans de vengeance face a l'humiliation que je vient de subir. Tout ça, à cause de la folie de Marianne, qui s'est enfuie avec son Ismaël. C'est deux là m'on ridiculisé aux yeux de la capitale tout entière. Mais je vais leur faire payer cela de la manière la plus abjecte, les affamer jusqu'à la moelle.
__Hassan calme-toi, calme-toi, tu les auras,j'en suis sûre, tu les auras mais pas de cette manière  Et de toute façon avec ou sans Marianne la vie continue.

Debout derrière moi massant les épaules.
__Toi,tais-toi ! Si tu avais joué ton rôle convenablement, nous n'en serions pas là, la rebrouait je.



















Dans la peau d'Ismaël :
Après notre fuite éperdue lors de ce mariage raté, Marianne et mois somme allés directement chez moi à bassam. Là on est restés longtemps à se regarder sans parler, encore étonnés du revers que vient de subir notre existences :
__Marianne, mon amour, je n'en reviens toujours pas que tu aies tout envoyé balader au dernier minutes pour me suivre, et dire que moi je t'avais presque convaincu de ne pas défier ta famille.
__Moi non plus, je n'en reviens pas ,figure-toi. Je n'avais rien préparé, je savais seulement que j'étais malheureuse en acceptant ce mariage. Peut-être que si tu n'avais pas été là, au bas de la corniche, les choses ne seraient pas passées ainsi.
__Sûrement... Tu sais Marianne, la vie, l'amour reposent souvent sur des petits riens qui sont des coups de pouce du destin pour montrer le chemin. Parfois on passe à côté, courant ainsi le risque d'être malheureux toute sa vie.
__Je te crois,Ismaël quand j'étais dans la voiture, j'ai senti qu'il allait falloir prendre une décision rapidement ; décider d'être malheureuse à vie, ou suivre la voie de mon cœur. Et quel que soit ce qui nous arrivera après je ne pense pas que je regretterai mon choix.
__Merci Marianne, merci pour ta confiance. Je ne te décevrai jamais, je le jure. Allez ,maintenant on va oublier tout ça, juste le temps du week-end, car les jours à venir seront très dures.
Joignant le geste à la parole, je la soulève encore vêtu de sa robe de mariée et courut avec elle jusqu'à la plage. On pénètre dans l'eau et se mirent à s'ébattre comme des gamins, comme des prisonniers qui viennent de recouvrer la liberté.

Le reste du week-end se déroule comme dans un rêve. On passèrent notre temps à se prélasser, sous le soleil au bord de la plage ,se faire des câlins ou à déguster les succulents plats que Marianne mijote.
Le dimanche soir n'y tenant plus ,Marianne décide d'aller voir chez elle à marcory Remblai comment les choses s'étaient déroulées depuis notre fuite. Elle a insisté pour que je l'accompagne à cause des éventuelle réactions hostiles. Elle s'est assoupie un peu dans la bassamoise qui nous transportent direction Abidjan.
Elle a la tête blottie contre ma poitrine et semble distraite.
__Retour à la case départ.... Murmure elle
__Pourquoi, retour à la case départ ? Lui demandé je
__Tu ne vois pas ? On s'est connu dans une bassamoise ,et on se retrouve aujourd'hui tous les deux dans une bassamoise comme pour prendre un nouveau départ !on passent le reste du trajet à se remémorer en riant, les différents événements qui son survenus dans notre vies,jusqu'à ce qu'on arrivent à marcory.
Des qu'on arrivent devant l'immeuble, on tombèrent nez à nez avec une équipe de déménageurs en train de transporter des meubles.
__Mais ce sont mes affaires ! S'écrie Marianne en s'élançant vers eux.
Je la retint par le bras:
__Du calme Marianne. Il faut leur demander ce qui ce passe.
Celui  qui visiblement est le chef des déménageurs s'approche.
__Qui vous a donné le droit de pénétrer dans mon appartement et de surcroît de toucher à mes affaires ?
__C'est le patron Hassan kanté, madame, il nous a dit de venir enlever tout ce qu'il à payé ici ! Ils on pris la voiture aussi, madame ! Répondit le déménageur.
__Ça alors ! Mais il se prend pour qui celui-là ?
Il va voir de quel bois je me chauffe!
__Laisse tomber, Marianne, ça vaut mieux.
__Laisser tomber quoi ? Toi aussi, tu as peur de lui ? C'est vrai qu'il m'a beaucoup aidée mais il n'a pas le droit de venir faire saisir toutes mes affaires ainsi en mon absence.
__Je te dis de laisser tomber Marianne, c'est exactement le genre de réaction qu'il veut provoquer en faisant cela. Allez,viens ! On va chez moi a Treichville.

Dans la peau de Marianne :
Il me tire presque de force et me fit monter dans le Taxi en direction de Treichville Arras. Je ne desserrait pas les poings. J'ai la rage au cœur contre Hassan. S'il pense me faire plier en reprenant comme un gamin tout ce qu'il m'avait offert, il se fourre le doigt dans l'œil, tout cela me conforte dans mon esprit que j'ai fait le bon choix en suivant la voix de mon cœur.
__Mon chéri,penses-tu que je devrais aller voir ma famille ce soir ,histoire de voir au moins comment ils réagiraient ?
__Je te suggère plutôt d'attendre un peu que la tempête se calme.
Le Taxi vient de descendre le pont de marcory et s'engage maintenant en direction du quartier Arras :
__Regarde, Marianne
Ismaël s'écrie subitement en pointant le doigt vers un bâtiment. J'aperçut un appartement aux murs noircis par la fumée, d'où s'échappent encore quelques flammes.
__Ma maison brûle ! Cria-t-il en s'élançant hors du véhicule.
Il y a de nombreux badauds, en majorité des femmes qui regardent le spectacle de cette maison qui finissait de se calciner. À la vue d'Ismaël, elle baissèrent les yeux l'air gêné.
__Et ma mère, où se trouve ma mère ? Qu'est-ce qui lui est arrivé, hurle il paniqué, pendant que je me suis agrippée à lui essayant de le consolider.
__Mon fils, il ne faut pas pleurer, ta maman est dans un  état grave, mais elle est toujours vivante. Les pompiers l'ont emmenée tout de suite au urgence CHU.
C'est une voisine qui a reconnu Ismaël et s'est approchée.

Dans les minutes qui suivirent on se retrouvent dans les couloirs de l'hôpital à la recherche de la Mère d'Ismaël. Un jeune médecin courtois vint nous renseigner :
__Votre mère est dans un état très grave. Elle à été brûlée au troisième degré et en ce moment elle lutte contre la vie et la mort. Nous l'avons mise au service de réanimation ; elle a besoin de repos. Vous ne pourrez la voir qu'à travers une vitre. Nous allons faire le maximum.

On demeurent soudés à la lucarne qui nous permettait d'apercevoir la malade respirant péniblement à travers un appareillage compliqué. Ismaël pleure doucement pendant que je lui masse tendrement le dos.
On passent le reste de la nuit assis,à veiller sur un banc glacé de l'hôpital. J'avais posé ma tête sur les genoux d'Ismaël, de fines larmes perlent sur mes joues:
__Tu pleures,mon amour ? Il ne faut pas que tu pleures,tu as été plus forte que moi jusque-là, il faut que tu continues. Si toi ,tu te laisses abattre, qu'est-ce que je vais devenir, moi


















Hum hum les ennuis commencent déjà pour le couples

Mais qui a bien pu déclencher l'incendie chez la maman d'Ismaël ?

Marianne a-t-elle bien fait de suivre la voie de son cœur ?

Bientôt la fin 😿😿😿sorry mais comme ça il reste encore que quelques chapitres mais dites moi comment les voulez-vous court ou long comme ça je saurait quoi faire  bilae j'ai la nostalgie de cette historique je le vie a fond comme never

Liké💥 et commenté💬

Les lecteurs fantômes môme DEUG DEUG DEUG DEUG DEUG DEUG DEUG DEUG DEUG DEUG appuyé sur ça💥🙄🙄🙄je demande pas la lune non plus hein

Kiss

le choix de marianne🌹🌷  EN RÉÉCRITURE 🙏Où les histoires vivent. Découvrez maintenant