Epilogue

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3 mois plus tard.

Tant de chose s'était passé après mon sauvetage de la crevasse. Leader était partiellement paralysé après avoir subi mon pouvoir, mais avait conservé son esprit. Il avait été jugé et enfermé. Il n'eut pas de plus forte condamnation puisque je l'avais déjà touché.

Les kariars qui avaient été désorienté par la perte de leur chef s'étaient enfuis. Un comité de protection, dirigé par Siren et Eve, une autre super héroïne, se mirent à les surveiller et à les protéger. Ils les guidèrent vers des territoires où ils pourraient s'inscrire dans la chaîne alimentaire sans la perturber.

Beaucoup avait voulu leur annihilation pur et simple, mais le comité avec des super-héros comme Solar s'y opposèrent, affirmant qu'ils étaient des animaux et en aucun cas responsable de ce que Leader leur avait fait faire. Grâce à une grosse mobilisation, ils eurent gain de cause.

Ma popularité avait explosé. Je n'en avais pas conscience sur le moment, mais l'instant où j'ai cru perdre Matthew et nos retrouvailles avaient été filmé et diffusé en direct à la télévision, touchant des millions de téléspectateur. Un nouveau point de vue sur mon pouvoir et ma personnalité avait vu le jour. Le fan-club de Siren avait connu une augmentation drastique de ses membres. Mon image d'homme froid sans émotion avait été complètement détruite.

Enfin, tout n'était pas devenu beau et rose non plus. Je n'avais pas subitement obtenu le total contrôle de mes capacités et je faisais toujours un travail polémique. Mais ce n'était pas gênant.

Un petit jappement se fit entendre. Charlie me regardait et je me mis à le caresser. Matthew et moi lui avions rendu régulièrement visite pendant ces derniers mois.. Il avait fait beaucoup de progrès de sociabilisation, même si tout n'était pas gagné surtout avec les autres grands chiens, il voyait enfin le bout du tunnel.

Une famille s'était intéressé à lui, mais son passé les avait fait fuir. Solar avait été furieux et démoralisé en l'apprenant. C'était malheureusement régulier que les gens refusaient de prendre des animaux aux antécédents si lourd. Matthew avait alors prit la décision de l'adopter.

Ils passaient désormais le plus clair de leur temps chez moi. Nous avions alors découvert que Charlie était très à l'aise avec les chats, surtout Maximus qu'il adorait. Ce dernier venait, d'ailleurs de sauter sur le divan et de s'installer entre les pattes du molosse qui lui fit une grosse léchouille. Enfin, ce n'était pas parce qu'il aimait les chats qu'eux lui rendait bien. Ils leurs faillaient du temps pour apprendre à ce connaître.

Malgré tout, Charlie était un chien heureux désormais. Les traumatismes de son passé ne l'empêchaient plus de vivre et de s'épanouir et Solar faisait tout pour, prenant son rôle de maître très au sérieux.

– À quoi penses-tu ?

En me posant cette question, Matthew avançait tranquillement dans ma direction. Un sourire s'épanouit sur mes lèvres à sa vue.

– À tout ce qui s'est passé dernièrement, répondis-je. Ma vie a été vraiment mouvementé depuis que tu y a pénétré.

Il s'installa à mes côtés sur le canapé et m'encercla de ses bras.

– Pourquoi ne pas penser à des choses plus plaisante... chuchota-t-il en posant en baiser sur mon cou.

Je souris en pendant ma tête en arrière pour l'embrasser. Mais au moment où ses mains se dirent baladeuse, je me redressai en lui rappelant :

– Nos parents seront bientôt là alors calme tes ardeurs, déclarai-je amusé.

Se levant, il m'enserra à nouveau tendrement.

– Mais je n'ai pas eu mon quota de câlin ce matin, se plaignit-il.

– Matthew.

– D'accord, d'accord. Mais puis-je au moins avoir un baiser ? demanda-t-il taquin.

– Tout est prêt ? répliquai-je.

Il sourit de ce sourire si solaire.

– Absolument tout. Les brochettes, les crudités, les sauves, les viandes sont assaisonnés. Il ne manque que les invités.

Je me soulevais un peu pour poser mes lèvres sur les siennes, l'embrassant amoureusement.

– Parfait. Saurais-tu, par hasard, où j'ai posé mes gants bleu ?

– Là où tu l'es à laisser la dernière fois que je te les ai retiré, dans la cuisine.

Je rougis à l'évocation de ce souvenir et me dirigeais vers cette dernière pour les récupérer. Matthew décida de sortir Charlie dans le jardin en attendant.

Même si je n'avais plus besoin de porter des gants avec lui et ma mère, je ne désirais toujours pas prendre le risque de toucher quelqu'un d'autre. Le blocage de mon pouvoir nécessitait une forte affinité avec moi et comme je n'avais rencontré les parents de Matthew que deux fois, je ne considérais pas cela comme suffisant pour essayer.

J'avais, hélas, perdu mes gants blancs lors de la bataille. Mon compagnon avait alors décider d'acheter des gants similaires et d'autres avec différentes couleurs. Il avait voulu m'offrir la possibilité de les assortir à mes tenues. Cela l'amusait beaucoup de trouver de nouveaux gants et de me les offrir.

Au début, je trouvais l'idée un peu absurde, mais je le laisserais faire car cela lui plaisait. Cependant, j'avais fini par apprécier de pouvoir sortir en étant Aaron avec des gants pour Aaron et non les paires uniquement noir que j'avais.

Cela faisait du bien de ne plus se craindre, pensai-je en souriant tout en enfilant mes gants bleux alors que la sonnerie retentissait.

FIN

À une main de NousWhere stories live. Discover now