Chapter 15 :

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clary : Payton ça va ?
payton : oui oui.
alec : désolé de te le dire comme ça.
payton : c'est moi qui ai demandé. ne t'inquiète pas. dis moi juste qu'elle va bien.
alec : bien sur. c'est même elle qui gère cette mission.
Un sourire de fierté se dessine sur mon visage. Sourire qui n'aurait jamais dû apparaître.
payton : soit. mais quel est le rapport avec Faith et Anna ?
alec : t/p pense que si elle ne peut pas t'atteindre, elle essayera de s'en prendre à Faith ou Anna.
payton : et si elle ne trouve aucun de nous trois ?
alec : on verra bien.
payton : il est hors de question que je reste les bras croisés !
alec : Payton s'il te plaît ne va pas te mettre en danger pour rien.
payton : sauf que si elle ne trouve aucun de nous trois elle va soit s'en prendre à t/p, soit à des innocents. ce ne sont pas des solutions non plus.
alec : donc tu serais près à mettre en danger Faith et Anna ?
payton : bien sur que non. je veux juste vous aider.
alec : et tu nous aiderais beaucoup en ne prenant aucun risque.
J'ai horreur de ça. Il me traite comme un bébé qui ne pourrait pas prendre de décision. J'ai vingt ans pas cinq bordel.
jace : écoute Payton. je sais que tu veux aider, surtout t/p. mais je t'assure que tu vas juste te mettre en danger. en plus pour l'instant le danger est en France. Pas ici.
payton : pour l'instant ?
alec : Camille, puisque c'est comme ça qu'elle s'appelle, veut en gros décimer la population de cette terre. pour qu'il ne reste que Clary et elle.
payton : et moi qui pensais qu'Esteban avait atteint le summum de la folie.
alec : ce n'était finalement qu'un avant goût.

Lundi 20 juin :

retour à ton pdv :

Après deux mois de traque, nous avons enfin arrêté Camille. En Italie. Au abord de la Sicile, dans le sud. Elle avait déjà attaqué l'Allemagne, l'Espagne, le Portugal et la Suisse. Autant vous dire que ça à été deux mois de pur carnage. Les corps se sont accumulés par millions. Sans compter nos propres pertes. Je ne suis pas peu fière de l'avoir arrêté. Il était temps que tous cela cesse.

Revenir dans cette Institut après deux mois, qui m'ont parue interminable, me fait le plus grand bien. Je ne sais pas ce que je vais trouver. Ni qui je vais trouver. Mais j'avance vers la salle de contrôle. Je débouche à l'intérieur et découvre Alec, Jace, Isa et Clary. Rien n'a l'air d'avoir changer. Jace m'aperçoit en premier. Il se rue sur moi.
jace : enfin.
Je le sers contre moi à mon tour. Je fais de même pour tout les autres. Il me raconte ce qu'ils ont eu comme mission ces mois ci. En plein milieu de sa phrase, Isa s'arrête. Son regard se fixe derrière moi. Vers l'entrée de la salle. Je me retourne vers ce qui les intriguent.
clary : non t/p ne te-
Mais c'est trop tard. Il est là. Le bras droit posé sur les épaules d'une fille. Je la détail rapidement. Grande, cheveux bouclés, les yeux verts. Il ne faut pas sortir de Yale pour comprendre que j'ai devant moi la fameuse Lola. Celle qui craint encore plus que moi. Je porte ensuite mon intention vers Payton qui me fixe depuis le début je pense. Je plonge mon regard dans le sien. Mon cœur se brise encore. Encore une fois. Je n'ai jamais vue son regard aussi fermé. Il n'exprime rien. Je n'arrive plus à lire ce qui s'y décèle.
payton : qu'est-ce que tu fais là ?
toi : ravie de te revoir aussi. je viens voir mon frère. tu sais il travaille ici.
Mon ton était tellement sarcastique que je peine à le reconnaître. Payton fronce les sourcils.
lola : au fait je m'appelle-
Je la coupe d'un geste de la main.
toi : je sais très bien que tu es Lola. j'ai rencontré Kile. je connais donc tes prouesses.
Son visage se voile. Si elle pensait prendre du jalons avec moi c'est raté. Elle se tasse sur elle même et referme sa bouche. Je préfère ça. Payton me jauge du regard. Et oui mon petit je ne vais pas me laisser faire par ta nouvelle pouffe. Ni par toi d'ailleurs. J'ai appris à vivre sans lui. Il n'a plus aucun pouvoir sur moi. Je l'aime encore. Beaucoup trop d'ailleurs. Mais ça s'arrête là. Je ne me plierai pas à monsieur.
payton : on peut savoir ce qu'il te prend. tu n'es pas comme ça en vrai.
toi : tu me connaissais mais c'est finit. maintenant nous sommes des étrangers. ni plus ni moins.
Il me fixe, abasourdi.

Je suis partie mais il a tiré un trait sur moi. C'est ce que je voulais. Mais je ne permettrais pas qu'il hose revenir dans ma vie. Cette période est révolue.

À suivre...

and after ? 2Where stories live. Discover now