Chapitre 18 : La vérité sur l'enfance de William.

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William : Je suis tellement désolé pour ses dernières semaines où j'ai été odieux avec toi, je voulais pas m'en prendre à toi mais j'ai été dépassé par les événements.
Aurore : Je t'en veux plus.
William : Hier tu m'as dit que tu avais couché avec Martin parce que tu avais besoin de te prouver que tu pouvais encore séduire.
Aurore : Depuis l'arrivée de tes parents on se disputait tout le temps, on faisait plus l'amour, tu me disais plus que tu m'aimais et tu me regardais plus, j'existais plus pour toi, j'avais même l'impression que je te dégoûtais.
William : Mon amour je m'en veux tu peux pas savoir et c'est pour ça que tu as eu une aventure avec Martin ?
Aurore : Oui quand on n'était en mission et que je savais pas si on n'allait s'en sortir, il a tellement été présent il m'a réconforté, il m'a soutenu, on a fini par se rapprocher et on a couché ensemble je l'aimais mais quand tu es revenu j'ai su que c'était toi.
William : Si j'étais pas revenu tu serais avec Martin ?
Aurore : Oui je l'ai quitté parce que c'est toi William.
William : Ca me touche tout ce que tu viens de me dire, moi aussi je t'aime mon amour. Je veux pas imaginer dans quel état tu étais, ni ce que tu as vécu.
Aurore : J'étais tellement mal mais en même temps je comprenais.
William : C'était horrible d'apprendre trente-huit ans plus tard que mes parents m'ont caché l'existence d'un frère qui était mon jumeau, qu'ils l'ont fait interné parce qu'il était considéré comme fou et qui l'ont laissé dans cet hôpital tout seul, mais t'imagine ce qu'il a vécu ? Que ma mère a trompé mon père, que mon père a tué son amant par pur jalousie, j'apprends ça trente-huit ans plus tard je savais plus qui j'étais, j'ai toujours ressenti un vide comme si il me manquait une partie de moi mais c'était sans savoir qu'il me manquait vraiment une partie de moi parce que mes parents l'ont lâchement abandonné, je m'en suis prit à toi parce que c'était la seule solution, que j'ai trouvé pour pas me confronter à la réalité, mais tu peux pas savoir comme je regrette et je suis conscient de la chance que j'ai d'être là avec toi et surtout que tu m'es pardonné.
Aurore(émue) : C'est horrible comment tes parents ont pu vivre avec ça sur la conscience ? J'ose pas imaginer ce qu'a dû vivre ton frère.
William : Il a plus jamais voulu leur parler, il les a rayé de sa vie.
Aurore : Je comprends à sa place j'aurai sans doute réagit pareil.
William : Mes parents vont repartir sur Paris, ma sœur est retournée faire son tour du monde avec son mari et Dorian.
Aurore : Tu veux me demander quelque chose ?
William : J'ai perdu trente-huit ans avec mon frère, je sais qu'on pourra jamais rattraper le temps perdu mais j'aimerai lui laisser une place dans ma vie, lui offrir une vie de famille tout ce qu'il a pas eu à cause de mes parents, est ce que tu accepterais qu'il vienne vivre à la maison quelques temps ?
Aurore : Non bien sûr que ça me dérange pas, c'est ton frère jumeau c'est normal que tu es envie de rattraper le temps perdu et que tu es envie d'apprendre à le connaître.
William : Mais ça te dérange pas ?
Aurore : J'ai pas le droit de m'opposer à ça, c'est ton frère c'est normal que tu lui laisses une place dans ta vie, c'est le contraire qui m'aurait gêné.
William : T'es vraiment la meilleure toi.
Aurore : Tu lui dit qu'il peut rester autant de temps qu'il veut et qu'il est le bienvenu à la maison.
William : Merci mon amour. T'es la meilleure.
Aurore : Embrasse moi.
William : Avec plaisir.
Il l'embrasse plus amoureux que jamais.

L'amour plus fort que tout. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant