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cher Dieu,
j'espère que tu vas bien, je sais pas trop c'que tu fais là haut -peut-être bien que tu fais ta partie de branlette habituelle ou que tu es juste assis sur ton nuage à attendre que ça passe- dans tous les cas j'espère que tu kiff ta vie...
je ne sais pas trop pourquoi j'ai pris la décision de t'écrire alors que je ne te considère que comme le père-noël des adultes. excuse moi si je te blesse en te disant ça. (mais avouons le entre nous, les miracles, c'est du bulshit.)
en tout cas je n'ai ni de preuves que tu existes ni de preuves que tu n'existes pas. (c'est comme pour les licornes... tout le monde dit que ça n'existe pas parce que personne n'en a jamais vu mais si personne n'en a jamais vu comment peut-on prouver que ça n'existe pas ? c'est absurde. l'humain n'aura jamais l'unique vérité entre les mains, mais il s'obstine à croire qu'il la possède et donc à penser que les licornes n'existent pas. mais moi j'suis sûr que les licornes existent mais qu'elles ne veulent juste pas se mêler à ce monde trop horrible pour leur pureté aussi blanche que la nappe de grand-mère)
alors j'aimerais quand même essayer de te poser des questions. des questions que je me pose dans ma solitude. ma solitude si sombre que seul toi pourrait peut-être l'illuminer.
c'est juste trois questions.
trois petites questions.
c'est juste quelques mots.
quelques grands mots.
quand tu m'as créé qu'est-ce qu'il t'as pris ?
sérieusement je sais que je suis la pire personne pour sortir ça mais... la drogue c'est mal frérot.
madame la mort elle vient quand ? (d'ailleurs pourquoi est-ce qu'on la genre au féminin ? serait-ce une femme ? ou simplement une conception abstraite ? ou encore serait-ce toi la mort ?)
et vu que tu dois sûrement te taper la discute avec elle tu pourrais lui dire de venir me faire un coucou.
et... à quand l'apocalypse ? (nan mais parce qu'un p'tit récurage ferait pas de mal)
en te remerciant d'avance d'avoir pris le temps d'avoir lu ce brouillon.
