Chapitre 15

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Deux jours c'étaient écoulés depuis mon réveil. Je m'étais doucement habituée à mon plâtre bien que je ne le trouvais pas du tout pratique, m'empêchant en plus de faire du sport pendant une très longue période et de mettre un pantalon par la même occasion, je n'avais pas le choix de rester en short. Le lendemain, j'allais enfin pouvoir sortir de l'hôpital. Je n'en pouvais plus de rester assise presque toute la journée dans mon lit. Bien sûr je sortais quelques minutes pour m'habituer à marcher avec des béquilles mais ce n'était pas assez pour moi qui étais habituée à courir tous les matins et à pratiquer la boxe.

Le jour d'après je m'étais réveillée tôt, Clarke était encore endormi sur la chaise à côté de mon lit. La couverture qui était sur elle avait commencé à glisser alors je m'étais lever tant bien que mal sans faire de bruit pour lui remettre correctement quand le docteur Torres était entré dans la chambre. Elle vérifia que mon plâtre n'était pas trop serré et que mon sang circulait bien dans ma jambe.

Torres : « Vous devez beaucoup l'aimer pour prendre soin d'elle comme ça. Surtout si vous n'utilisez pas vos béquilles. »

Lexa, murmurant : « Vous n'avez pas idée... »

Je n'avais pas réfléchi avant de dire cette phrase mais je savais que je ressentais ça au fond de moi.

Torres : « Ça dépasse surement le professionnalisme dont je dois faire preuve mais elle ressent la même chose que vous, ça crève les yeux. »

Lexa : « Vous croyez ? » Hochement de tête de sa part. « Je ne sais pas comment faire, j'ai toujours été seule. Pour tout vous dire, j'ai eu mon premier baiser il y a seulement une semaine. »

Je n'avais pas pu m'empêcher de sourire en me remémorant ce moment. J'ai envie de recommencer.

Torres : « Rien qu'à voir votre tête, je sais que c'était avec elle. Et puis, si vous voulez qu'il se passe quelque chose entre vous, vous devriez simplement lui dire ce que vous ressentez. »

Lexa : « je peux vous posez une question ? »

Torres : « Bien sûr, je suis là pour ça. »

Lexa : « Quand j'étais dans le coma, j'ai vu quelqu'un qui était mort. Est-ce que c'est normal ? »

Torres : « On ne peut pas toujours expliquer ce qu'il se passe dans le cerveau. Si c'était une personne que vous avez connue, je pense que vous avez juste imaginé cette personne. Comme un rêve vous voyez ? »

Un mouvement sur ma gauche m'avait fait tourner la tête, Clarke changeait légèrement de position. Elle avait une petite ride entre les sourcils, signe qu'elle devait rêver.

Je m'étais imaginée à ce moment lui proposer un rendez-vous. J'aurais été complètement stressée de lui demander et elle, elle aurait surement été dans le même état que moi, mais j'étais sûr qu'elle aurait été heureuse.

Le docteur Torres venait de me dire que Clarke ressentait la même chose et Costia m'avait dit de profiter à fond. Mais un détail métais revenu en pleine face, c'était ma responsable. Toujours en la regardant, je m'étais adressée à la doctoresse.

Lexa : « On ne peut pas être ensemble, c'est ma responsable. »

Torres : « Si vous saviez combien de mes collègues sont sortis avec des chefs. Et puis, j'ai cru comprendre que sa mère était prof dans votre école et que son beau-père était le directeur, n'est-ce pas ? »

Lexa : « Et alors ? Je ne vois pas le rapport qu'il y a entre le fait de sortir avec elle et ses parents ? »

Torres : « Vraiment ? Repensez à tout ce qui s'est passé depuis que vous êtes arrivée dans cette école. »

My new lifeWhere stories live. Discover now