Gave you my heart

Chapitre 1

Il était presque minuit, la nuit était noire d'encre plus noire que ma peau. Il n'y avait que pour seule lumière la pleine lune, Aucun bruit aux alentours tout était calme.
Quelques infirmes secondes de silence, avant que le vent ne s'engouffre encore dans les branches et les fassent danser dans le noir.
Le tonnerre qui gronde , la pluie de plus en plus forte , d'abord quelques gouttes puis l'averse.
J'ai mis du temps avant de sentir les gouttes d'eau se reprendre sur mon corps a cause de mon volume capillaire, la pluie coule sur moi j'offre mon visage à l'ondée je pleure ... je cris toute seule au bord de la mer. Je tremble de peur à cause de ces arbres qui ressemblent à des fantômes du tonnerre qui roule furieusement et des éclairs qui zèbrent le ciel ...
Je suis transie de froid.

La mer, m'attire j'ai l'impression qu'elle m'appelle, je respire l'odeur du sable humide , je me rapproche de la mer. il n'y y'a maintenant aucune distance entre elle et moi je sens l'eau toucher mes pieds pourtant ce n'est pas suffisant... j'en veux plus.

- Tu risques de mourir si tu t'approches encore les vagues sont violentes aujourd'hui. me dit une voix.
Derrière moi
Je ne l'écoute pas.
« va de l'avant Mel' La culpabilité est un sentiment qui tue, il ne t'en veux pas et nous aussi .» La culpabilité est un sentiment qui tue, je ne le sais que trop bien. Elle me ronge , m'asphyxie, me brûle la peau, j'ai mal , je souffre , j'ai honte , je regrette. Je suis tellement désolée si tu savais.
L'eau est atrocement froide.
je frisonne à son contact je suis tellement désolée. je laisse l'eau m'envahir et je ferme les yeux, Me livrant ainsi à la mer.

***

Je sens qu'on me toucher les hanches je n'arrive pas à ouvrir les yeux. Je sens qu'on me pose sur le sable.

- Hé, Réveille toi. Me dit une voix en passant les mains dans mes capillaires
En entendant sa voix , Je me suis mise à éternuer bruyamment. Je suis suis pas morte. En ouvrant les yeux , je remarque que son visage est à quelques centimètres du mien. Pourquoi est-il si proche ?
M'a t-il fait du bouche à bouche ?

- Q-q..qu'est..-ce que... q-qu- qui es-tu ? Osais-je demander en le dévisageant

- Ton sauveur. Me répond l'individu en souriant, puis il s'éloigne quelque peu de moi, certainement pour me laisser respirer.

- Pour... commençai-je

Je n'ai pas pu terminer ma phrase , car interrompue par la sonnerie d'un téléphone, le sien je suppose.

- ce n'est pas le mien déclara t-il en me regardant

Je fronce les sourcils en entendant ses paroles. En faisant un lent mouvement vers moi , il me tend un téléphone , qu'il a préalablement récupéré dans le sable un iPhone X mas enrobé dans une coque orochimaru , aucun doute C'est le mien. Il était resté pendant que je tentais mon excursion suicidaire, sur l'écran affiche kashely . C'est ma sœur enfin je crois qu'elle l'est toujours.

- décroche. m'ordonne t-il

Je secoue frénétiquement la tête en guise de désapprobation , il laisse échappé un bruyant soupire puis le repose dans le sable près de moi.

- comme tu veux. me dit-il Je te propose quelque chose continue t-il en me regardant ses yeux presques ambres me toisèrent sans ciller, J'eus le réflexe de reculer histoire de garder un maximum de distance entre lui et moi. Il laissa échapper un petit rire qui ma foi est extrêmement adorable.

- Il est 2H je te propose qu'on se raconte nos peines histoire d'évacuer déclara t-il en se couchant dans le sable.
Ce type est d'une insouciance.

Je voulais le décrire,mais dans la pénombre cette tâche m'était quasiment impossible.
il me semble qu'il a des yeux déstabilisants je pense qu'ils sont hazels j'ai pu les voir quand je me suis réveillée et qu'il était près de moi. il a un teint pâle voir cadavérique avec des cheveux mi-longs et bruns je n'arrive pas à identifier les traits de son visage.
Toutefois, L'identifier de me sera d'aucune utilité Car l'on ne se reverra pas. Le point positif C'est qu'il est tellement plus facile de s'ouvrir tellement de s'ouvrir à des étrangers.
Toutefois je ne peux pas lui raconter ce que j'ai fait, Je lui dirai une partie de l'histoire, ça ne sera pas totalement faux juste incomplet.
Alors Soit ! J'aurais une nuit de connivence avec cet étranger.

- J... euh balbutiai-je

Mon incapacité à verbaliser s'est accru ces derniers temps. Il m'est désormais difficile de communiqué sans balbutiement, cependant je ne dois pas arrêter.

- Tu... c-c...com-comme..nces ? Demandais-je presque timidement
Je suis lamentable.

- Alors je m'appelle Light commence t-Il

***
Il est 05h04.
j'ai 25 appels manqués. il faille nécessairement que je rentre , sinon j'aurais des problèmes, Je veux dire encore plus que j'en ai déjà.
Je me lève, passe ma main sur mes vêtements , pour essayer de me débarrasser de tout ce sable.
En me débarrassant du sable sur mes vêtements, j'ai remarqué que je portais un pull qui n'est pas le mien, c'est celui de Light. Il me l'a donné parce que je lui ai dit que j'avais froid , je n'ai plus froid Mais, je ne compte pas le lui rendre je l'ai écouté geindre toute la nuit, il n'a vraiment aucun problème. C'est incroyable comment certains aiment s'inventer des problèmes pour justifier leur médiocrité. Alors ce pull, c'est ma récompense.
Une fois terminée, je m'inspecte je ne ressemble plus à une sdf, je suis assez présentable.
je récupère mon téléphone dans le sable et commence à m'en aller.
Arrivée à une distance assez effective , je me retourne pour regarder une dernière fois Light.
j'ignore pourquoi je le regarde. Ma conscience m'ordonne de détourner mes yeux de sa personne, mais j'ai l'impression que mon corps refuse de s'y résoudre. Toutefois , le pire est que mes oculaires ne le regarde simplement pas , non ils l'epie le détaille , le scrute , le scanne.
j'ai l'impression que mes yeux permettent à mon corps de le graver dans mon esprit, Certainement parce qu'ils savent qu'on ne se reverra plus.
tout à coup je suis distraite dans mon voyeurisme car il vient de se réveiller.
Enfin je revoir ses yeux , ils sont ambres mais le reflet du soleil lui donne des yeux presque jaunes j'ai l'impression d'y voir sur feu.
Il est beau, tellement beau objectivement parlant bien évidemment. J'aime admirer la beauté des gens, sans arrière pensée, leur beauté physique me permet un temps soit peu d'oublier à quel point ce monde est laid.
La première chose qu'il fait est de passer ses mains dans ses yeux le résultat n'est pas celui escompté puisqu'il se met à se plaindre en utilisant des mots que je ne répèterai pas ici.

- C'est quoi cette ... dit-il en se relevant promptement, il regarde sa droite , puis saisi à la dérobée l'horizon comme s'il cherchait quelque chose quand il m'aperçoit , il s'arrête dans sa quête ... finalement il semble que je fus la cause de son exploration il a dû remarquer que je n'étais plus là. Il pose ses yeux sur moi , me détaille pendant quelques temps , m'adresse un regard acquisiteur et me dit
- Alors comme ça tu t'en allais ? Me demande Light

J'acquiesce de la tête , il me détaille encore quelques instants, puis me demande à nouveau.

- Comment tu t'appelles ?
C'est vrai je ne lui ai pas donné mon prénom aussi incroyable que cela puisse paraître.

- M... Méloé dis-je d'une petite voix même pas sure qu'il l'ai entendu.
Puis je pars cette fois sans me retourner, en sachant pertinemment que je ne le reverrai, certainement jamais.