PARTIE 2

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PARTIE 2

Codou (en panique) : Princess qu’est-ce qui vous ai arrivé, vous êtes…

Moi (geignant) : tu vas réveiller tout le palais en parlant ainsi et au lieu de jacasser viens m’aider.

Elle s’exécute aussitôt, je sais que je ne dois pas jeter ma fureur sur elle, mais je ne peux pas rester calme après ce qu’il vient de se passer. Je ne suis pas quelqu’un qui aime la barbarie mais pour cette fois, je vais faire une exception.

Codou sort un instant avant de revenir accompagné de Noumbé et un seau d’eau sous la main. Je me lavais à chaque retour de mes escapades pour effacer tout soupçon mais aujourd’hui j’en ai plus besoin que jamais.
Codou finit de me déshabiller et j’entre dans le bain. Elles me lavent sans poser de questions, je geins à chaque mouvement et ceci ne fait que titiller mon esprit avec la pire vengeance que je vais réserver à mon agresseur.

J'ai hâte d'être à demain, cet homme va regretter de s'être pris à moi. Il va pleurer toutes les larmes de son corps pour que je lui pardonne, ce qui ne va surtout pas arriver.
*********

Dès l'Aube, j'ai fait appeler Gayel et comme il est mon meilleur ami et complice. Je lui ai demandé de me chercher cet homme et que nous allions régler ça en douce. Donc lorsque que je l'ai vu revenir des heures plus tard me dire qu'il n'a pas retrouvé cet homme la seule chose qui sort de ma bouche :

Moi : c'est impossible

Gayel : d’abord calme toi.

Moi (avec hargne) : comment veux tu que je me calme alors que tu viens de me dire mon agresseur est introuvable ?

Gayel : j’ai fait l’inspection moi-même, mais la description que tu as faite ne correspond à aucun de nos guerriers.

Moi : c’est impossible.

Gayel : peut-être…

Mais je ne l’écoute plus, je ne peux pas y croire. Je suis même obligé d’appuyer sur mes fesses pour me rendre compte que ce n’était pas du tout un rêve. Ceci s’est évidemment bien passé alors me dire qu’il est introuvable, je ne peux l’accepter.

Il doit être en train de se cacher, c’est sûrement ça. Mais s’il veut, il peut se même s’enterrer vivant mais je vais le déterrer.

Je ne peux pas passer cet affront, c’est une grave insulte pour ma personne.

Gayel : tu es sûre que…

Moi : je sais très bien ce que j’ai vu.

J’ai haussé le ton en lui parlant et je ne regrette rien. Je sais que j’ai raison même s’il ne veut pas me croire. Si c’est difficile pour lui de me trouver ce vaurien alors j’y arriverai avec mes propres moyens.
*********

Mère : je reviens les filles.

Dès qu'elle sort, mes sœurs se mettent à chahuter de bons gré. Mère ne badine jamais avec les leçons qu'elle nous apprend depuis nos plus jeunes âges.

Juste oui, comment être une bonne femme, comment rendre heureux son époux, comment être avec ses sujets….

On l'a toutes compris assez tôt mais elle préfère toujours nous surprendre en nous posant des questions surprises.
Bref de ma part, j'ai la tête ailleurs, au lieu de penser au mariage, je ne peux m'empêcher de me demander où se cache mon salopard d'agresseur.

Parce que oui même si cela fait une semaine, je veux le voir, je veux me venger. Oui la douleur n'est plus présente mais la rancune est là et bien présente.

UNE NUIT DANS L'OMBRE Where stories live. Discover now