VIII

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(Ce chapitre est du point de vu de Wakasa parce que... bah c'est mon histoire j'fais s'que j'veux)

Ça faisait déjà une semaine qu'il avait quitté l'appartement sans un mot, le soir même il avait laissé le peu d'âme qu'il lui restait dans son studio minable pour aller boire, cédant comme à son habitude au plaisir de la chaire... enfin, au début, lorsque le visage de cette fille avait remplacé celui de cette blonde sans grand intérêt, il avait tout arrêté, partant sans dire un mot, retrouvant son grand lit froid.

Pour une raison inconnu il ne voulait qu'elle et pas une autre, il avait donc passé la majorité de sa semaine enfermé dans le noir, fixant son téléphone, attendant son message qui, il le savait, n'arriverait pas puisque c'était lui qui était parti sans lui laisser le temps de s'expliquer et le pire dans tout ça était sans aucun doute cette putain de fierté maladive qui l'empêchait de la contacter.

Pourtant, elle n'arrêtait pas d'hanter ses pensées, son visage souriant malgré la solitude de son regard, identique à ses deux frère, la douceur de sa peau, la délicatesse de ses caresses, la chaleur qui émanait de son corps lorsqu'il la touchait, la pureté de ses baisers et ce regard qu'elle n'adressait qu'à lui, un regard rempli de cette amour qu'il désirait tant... il l'aimait et il serait prêt a tout pour qu'elle l'aime tout autant.

A bout, il attrapa son téléphone et pianota un message qu'il supprima pour en récrire un autre, qu'il effaça aussi, le tout pendant cinq minutes avait de s'énerver, balançant son téléphone contre le mur de son appartement ou il s'écrasa dans un bruit sourd

Il resta alors figé, à quatre pattes au bord de son lit, fixant son téléphone maintenant brisé au sol alors que des mèches de ses cheveux tombait devant ses yeux. Il se laissa alors tomber dans son lit, ses mains sur son visage alors qu'un long soupire quittait ses lèvres

- Bordel qu'est ce que je fous...

Il avait conscience que si il n'agissait pas rapidement, il risquait de la perdre définitivement que ce regard qu'elle n'adressait qu'à lui irait à un autre homme.

Cette pensée fit naître une rage folle en lui et il se redressa, ramassant son téléphone avant de quitter son appartement, montant dans sa voiture et roulant comme si la route lui appartenait, ne ralentissant que pour se garer devant l'immeuble de la jeune fille.

Au moment où il allait pousser la porte du bâtiment, il senti quelque chose de froid tomber sur son épaule. Les premières neiges

-... Elle va trouver ça tellement cliché...

Il poussa la porte et monta quatre à quatre les marches jusqu'à se retrouver face au Haitani, il était prêt à se battre mais à sa grande surprise Rindo souffla en se décalant

- Elle est dans son bureau, la porte de l'appart est pas fermé à clé

Après un rapide merci, il arriva enfin devant la porte de l'appartement où il se figea, il avait fait tout ce chemin sous un coup de tête et ne savait pas ce qu'il voulait lui dire.

Malgré ça il poussa la porte de l'appartement, suivit de celle du bureau et enfin, il la vit, elle n'avait pas changé quoique ses yeux étaient un peu plus cerné que d'habitude.

Lorsqu'elle le remarqua, son regard sombre s'écarquilla, elle resta figé, bouche bée face à lui

- Sors avec moi...

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