viii.

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Écroulé sur son lit, Tsukishima s'amusait à lancer son ballon contre le mur encore et encore, dans un geste répétitif, presque mécanique.
En réalité, il était simplement perdu dans l'abysse profondes de ses pensées, des pensées honteuses à ses yeux, des pensées amoureuses.

Il repensait, plus exactement, à ce câlin qu'ils avaient partagé seulement quelques heures auparavant. Ça lui arrivait, cependant très rarement, d'être un peu tactile avec Yamaguchi, mais jamais à ce point là.
Intérieurement il se maudissait ; il avait l'impression de lui avoir littéralement sauté au cou.

Ce n'était pas normal, ce n'était pas lui.
L'amour semblait le rendre tellement différent.
Et pourtant, malgré sa fierté, il ne pouvait nier que ça lui plaisait bien, en fait.

La chaleur de son aimé, son parfum enivrant, cette proximité grâce à une simple étreinte... Ça le rendait étrangement heureux, et il voulait y goûter encore, ressentir cette même sensation quand son estomac semblait se nouer agréablement.

Il voulait rester auprès de Yamaguchi éternellement, être toujours présent à des côtés.
« Je serais toujours avec toi », il le pensait vraiment.

Alors ce soir là, avec les rayons lunaires comme seuls témoins de sa détermination, il se fit la promesse de se déclarer.

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