Chapitre 13

57 12 32
                                    

Nous descendions de la voiture de police.

Sophie me serrait la main tellement fort que je sentais son cœur battre avec le miens.

Je levais alors la tête vers le bâtiment se trouvant face a nous.

Un grand panneau était posté devant celui-ci où il était écrit : Gottenhouse ! La maison des rêves !

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

Un grand panneau était posté devant celui-ci où il était écrit : Gottenhouse ! La maison des rêves !

Le slogan était écrit de toute les couleurs tandis que la calligraphie montrait clairement que cela avait été écrit à la craie.

Le policier qui nous avait accompagné en voiture sonna a la porte.

Le temps que celle ci s'ouvrit un certain malaise c'était installé étant donné que l'homme regardait la porte sans dire un mot.

Une fois la porte ouverte elle laissa visible une femme a l'apparence cliché d'une gentille grand mère

L'homme parti sans dire un mot, rentra dans la voiture puis s'en alla.

La femme nous regarda avec un certain étonnement se voulant rassurant.

" - Bienvenue."

Sa déclaration fut si courte et si sèche que tout l'aspect gentil de la femme s'évapora en une fraction de seconde.

Elle ouvrit plus amplement la porte et nous fit signe d'entré.

J'aperçu une certaine hésitation de la part de Sophie.

J'attendis donc que celle-ci fasse le premier pas.

Une fois rentré dans la gigantesque pièce, Sophie me serra d'avantage la main.

Je savais qu'elle détestait l'école.

L'ambiance dans ce refuge s'apparentait grandement a celle d'un établissement scolaire.

Tandis que Sophie me serrait la main plus fort que jamais, la dame commença a nous expliquer les nombreuses règles du refuge, toutes étaient semblables à celles qu'aurait un établissement scolaire.

Ni moi, ni Sophie n'écoutait son ennuyeux discours.

Nous étions bien trop accablé par les évènements pour daigné se concentrer sur ces nombreuses informations.

De temps à autre le regard de ma sœur venais se croiser avec le miens.

Aucun de nous deux avait envie d'être ici, et nous le savions.

La femme finit ses palabres incessante.

La seule chose importante que j'avais retenu était que la sortie de secours se trouvait au premier étage, dans la chambre 13.

" - Bon, on va passer aux présentations. Je vais faire venir tout les enfants et adolescents. Je compte sur vous pour vous présenter."

Sophie et moi acquiescèrent, en un léger mouvement de tête.

La femme s'en alla plus loin dans l'immense résidence, nous laissant là.

Bercé par mes battements de coeur bourdonnant dans ma tête, je regardais les flocons de neige tombé a travers une fenêtre surplombant un grand escalier montant probablement a l'étage.

Tout a coup, Sophie me serra la main comme pour m'appeler.

Je tournais la tête vers la benjamine qui regardait droit devant elle.

Je senti quelque chose en moi.

Comme si nous avions eu la même idée au même moment.

Comme pour confirmer la petite étincelle qui venait de grésiller au fond de moi, Sophie tourna la tête vers moi pleine de détermination.

Tout en me tenant fermement la main elle fit un pas en arrière arborant un sourire en coin.

Commençant à comprendre, je lui souris et fis de même.

Je fis moi aussi un pas en arrière comme pour confirmer son avance.

Sophie sourit d'avantage.

" - Sophie...tu es sur de vouloir le faire... On ne pourra pas revenir en arrière tu sai...

- Oui ! J'en suis certaine !"

Je lui répondis en souriant légèrement.

Aucun de nous deux ne voulais rester ici une minute de plus,

au risque de notre vie.

De nombreux pas se firent entendre non loin, accompagné de bavardages, de cris et de rires.

Sophie et moi échangèrent une dernière fois nos regard comme pour nous confirmer se que nous allions faire.

Tandis que le brouhaha se rapprochait dangereusement, nous nous mîmes a courir vers la porte d'entrée.

Alors que j'esseyai d'ouvrir la porte en appuyant frénétiquement sur la poignée, nous entendîmes la voix de la dame.

" - Qu'es ce que... Vous essayez de faire quoi là ?!"

Vue la foule qui nous regardais je me senti très mal a l'aise.

Tendis que je perdais mon sang froid, Sophie me tira par le bras dans la direction opposée.

Nous montions l'escalier menant a l'étage supérieur quand le cri furieux de la femme retenti de nouveau.

" - Revenez ici sur le champ !!!"

Mon cœur s'emballait.

Ma vie qui avait été si ennuyeuse jusqu'à présent, semblait s'être emmêlé entre tristesses et événements tout aussi fou les uns que les autres.

L'escalier sur lequel nous courions pour échapper à ce destin.

Nous montions vers notre nouvelle vie.

Ce choix était certe dénué de sens et de logique,

Irréalisable,

Impossible,

Invraisemblable,

absurde,

Et complètement immature.

Mais finalement...

Ces mots n'étaient-ils pas des adjectifs à qualifier sur nos souvenirs ?

Ces moments si fou dont nous nous souvenions, n'étaient-ils pas extravagant et complément insensé !

Une chose était sur.

L'espoir fait vivre,

J'en étais certain.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

La Sixième LégendeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant