Les Limbes

Chapitre 57

La neige craquait sous les bottes d'Ariana. Le vent glacial la faisait trembler, elle commençais même à avoir les lèvres bleues. Elle était sortie de la tête de sanglier car elle ne se sentait plus vraiment à sa place, elle se sentait terriblement de trop, alors pour ne pas déranger plus qu'elle ne le faisait déjà, elle s'était en aller. Elle a vite regretter ce choix, elle aurait préféré rester au chaud, la température dehors était insoutenable. Elle traversa Pré-au-lard complètement seule, le vent la faisait beaucoup ralentir, et il avait quasiment réussi à la faire s'envoler tellement elle était légère. La seule chose qu'elle voulait vraiment faire était dormir, mais elle si elle succombait à son désir, elle savais qu'elle allait faire un terrible cauchemar. Si elle allait dans les dortoirs, elle savais qu'elle se serai endormi directement après que sa tête ai touché son oreiller, elle était vraiment exténué. Qui disais dormir, disais cauchemar. Et il en était hors de question.

Alors, elle décida de rester en cette fin d'après-midi, à Pré-au-Lard. Et en y pensant, ça ne pouvais pas lui faire du mal. Elle avait passé à présent bientôt deux semaines dans son lit à ne rien faire. Alors, un peu d'air frais n'allait certainement pas la tuer. Mais elle n'était tout simplement pas capable d'aller dans un pub avec des vingtaine et des vingtaine d'autres personnes, à les regarder s'amuser et partager des bièraubeurre. Elle n'était déjà même pas capable de rester debout alors que la salle commune était occupé par quelques amis qui rigolaient sur les canapés. Alors imaginez vous bien que dans un restaurant, plein à craquer, elle n'allait pas faire long feu sans faire une énième crise d'angoisse. De plus, elle aurai risquer de croiser des personnes dont elle ne voulais vraiment pas se faire voir, dans cet état pitoyable.

Malgré le froid, elle était déterminer à rester dehors. Elle ne voulais pas rentrer au chaud, même si son corps la suppliait. Finalement, pour être à l'écart de tout le monde, elle trouva un petit banc en bois qui était recouvert de neige et de glace, et s'installa dessus. C'était tout à fait inconfortable. Le froid n'aidait en rien. Elle pris quelques inspiration profondes, avant de regarder les gens autour d'elle. Ça lui fit rire de voir des troisième années découvrirent encore Pré-au-lard. Et comment ils s'amusaient entre eux à se lancer des boules de neige. Un groupe de filles de septième années rigolaient joyeusement devant Zonko. L'esprit d'Ariana pensa aussitôt à comment elle sera en septième années. Elle espérait prendre quelques centimètres d'ici là.

Une plénitude envahi son corps de la tête aux pieds. Elle se sentais bien. Malgré la fatigue, la faim, la tristesse, la culpabilité, l'angoisse, le stresse, l'ennui et le désespoir, elle se sentait relativement bien. Bien mieux que depuis des jours. Elle se sentais quasiment calme. Un flocon de neige atterri pile poile sur le bout de son nez, elle en rit. Puis, étonnement, Ariana aperçu Nate. Il était caché entre deux petites maisonnette, et se bécotaient avec une blonde. Ariana fronça des sourcils. Elle n'avait jamais vu cette fille auparavent.
-Il préfère passer du temps avec celle là, plutôt qu'avec moi ? Pensa t-elle plutôt vexée. Puis elle se souvint qu'il la regardait à peine depuis le drame. Elle pensa qu'il était tout à fait légitime de la haïr, mais elle pensa à une autre fille. Qui, elle, ne méritait pas ça. Pas de voir son ex, embrasser fougueusement une autre fille devant son nez entre deux maisonettes.

Nate était devenu totalement froid et sans émotion depuis la mort d'Osleya. Il ne parlait même pas à Nick ou Noah, et encore moin à Ariana. En deux semaines, il ne lui avait jamais adressé la parole. Soit il la regardait de travers, ou bien il l'ignorais, tout simplement, aussi facile que ça.
Alors c'est ça qu'il faisait de son temps libre ? Il s'envoyait en l'air avec la première fille qu'il lui passait sous le nez ? Et Celeste dans l'histoire ? Il n'était pas amoureux d'elle ?

Ariana était passé de l'incompréhension à une rage ultime. Comme souvent, ses émotions ont pris le dessus. Elle se leva du banc, et s'avança timidement mais sûr d'elle-même vers Nate et la blonde aux yeux bleus.
Finalement, enfin arrivé juste devant eux, ni Nate ni la fille n'avait remarqué sa présence. C'était assez vexant. Déjà qu'elle se sentais suffisamment inutile et invisible à la vue de tout le monde, là, venu de son frère, était une sensation horrible.